La jeunesse de France de 2015, est coupée en deux. D’un côté les enfants des villes et des champs suivant des parcours scolaires normaux, une vie simple, rangée avec forcément quelques exceptions et de l’autre la jeunesse des banlieues, vivant de deal et d’échec scolaire.
Ces deux jeunesses ne se rencontrent jamais, elles ne se connaissent pas. Elles ne s’aiment pas, pire elles se haïssent. L’une reprochant à l’autre de ne pas s’assimiler, l’autre de justement être assimilée à la France qu’elle déteste.
Cette jeunesse des banlieues que le monde civilisé ne veut pas du fait de son envie de ne respecter rien ni personne est pourtant choyée, bichonnée, câlinée par nos élites mondialisées depuis plus de 30 ans. Elle est un futur réservoir de voix mais aussi d’élus municipaux venant garnir les rangs des partis de pouvoir. Nous gouvernants lui prouvent tout son amour et investi de l’argent beaucoup d’argent. Au détriment forcément du reste de la jeunesse, considérée comme une citoyenne de seconde zone. Un peu comme le reste des français d’ailleurs.
L’Etat investit très peu sur un lycéen, d’un établissement sans problème, d’une ville moyenne de province, tout juste 7000€ par enfant et par an deux fois moins qu’un élève américain. Pensez donc leur avenir n’a pas d’importance. Non la jeunesse à promouvoir est celle des banlieues, pour nos élites elle est supérieure en tout à l’autochtone.
Ainsi, la dernière folie est d’implanter des écoles spéciales pour jeunes de banlieue en difficulté, sorti du cursus scolaire pour indiscipline ou venue tout droit des centres éducatifs fermés pour dealers et autres délinquants. Il en existe 18 dans toute la France. Chacune d’elle en accueille une petite cinquantaine.
Plutôt que d’être en détention, là où doit être la place de chaque contrevenant, nos dirigeants éclairés préfèrent investir 23 000€ par tête de pipe et par an pour ces jeunes qu’aucun système pédagogique ne pourra réinsérer. Oui vous avez bien lu 23 000€ par an pour apprendre les bases élémentaires de vie en société, ce que nos parents nous ont inculqué gratuitement, cela fait cher le conseil.
Encore une fois l’Etat jette l’argent par les fenêtres pour créer des supplétifs n’apportant rien à personne. C’est l’échec global de notre système éducatif et de société qui doit être revu en profondeur.
L’intégration de millions de primo-arrivant est un désastre car nous avons abandonné l’assimilation au profit du droit à la différence. L’éducation nationale est en faillite morale car nous avons abandonné l’instruction, la discipline et l’autorité du professeur au profit des thèses des pédopsychiatres soixanthuitards.
L’Etat le sait mais continue dans sa lancée, non pas par bêtise mais par idéologie. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter.
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