La Seine-Saint-Denis est l’un des départements où il y a le plus d’immatriculations de véhicule de grosse cylindrée. C’est aussi le département métropolitain qui coûte le plus cher au budget de l’Etat.
Mais c’est « les yeux grands fermés » (Michèle Tribalat) que les médias observent l’immigration. Il s’est même trouvé un universitaire lillois pour affirmer que l’immigration rapportait plus qu’elle ne coûtait : sans doute, pour M. Chojnicki, le moyen le plus facile de se faire connaître, à défaut d’être bien… sérieux.
Toutes les autres études concluent au contraire à un surcoût budgétaire dû à l’immigration : de 17 milliards dans la dernière étude Jean-Paul Gourévitch (2012) ; de 42 milliards chez Pierre Milloz (1997) dont l’étude ancienne continue de faire référence par sa rigueur méthodologique, de 73 milliards chez Yves-Marie Laulan (2012). Jean-Yves Le Gallou a, lui, évalué à 18 milliards le seul coût d’entrée et d’accueil des 200.000 immigrés supplémentaires annuels (coût en infrastructure notamment).
André Posokhow aboutit au chiffre de 84 milliards : l’équivalent du déficit public.
Ce chiffre, plus élevé que celui d’autres études, s’explique par le caractère global de
l’étude :André Posokhow prend en compte les secteurs où il y a clairement des surcoûts
dus à l’immigration :la police et la justice, par exemple.Mais il ne néglige pas pour autant, contrairement à d’autres études moins complètes,
les autressecteurs tels que l’éducation ou le logement où il y a, là aussi, des surcoûts
mais aussi des coûts toutcourts qui doivent être pris en considération.
André Posokhow prend en compte l’ensemble desrecettes fiscales et sociales dues
à l’immigration ; par souci de cohérence, il réimpute aussi àl’immigration un coût
moyen des services publics auxquels les immigrés et descendants d’immigré
saccèdent proportionnellement aux autres résidents. Le rapport prend aussi en
compte, en dépensescomme en recettes, les collectivités territoriales.
Au final, le rapport Posokhow fait apparaître un solderecettes/dépenses négatif de
63 milliards.Enfin, André Posohow n’oublie pas que sur les trente dernières années l’immigration
a contribué audéficit public. Ce déficit public a lui-même coûté au budget de l’Etat
en intérêts versés ; intérêts versésqui ont eux-mêmes nourri l’endettement.
Au final, André Posokhow estime à 21 milliards les intérêts annuels de la dette en 2013
qui ont pour origine ce déficit.C’est ainsi qu’on arrive à un total de 84 milliards : un gisement d’économies
considérable dans laperspective du redressement des finances publiques.Polémia livre ci-dessous à ses lecteurs la présentation de son étude par André Posokhow, ainsi
que letexte intégral de l’étude en PDF. Polémia invite ses lecteurs à faire part de
leurs observations. D’autres études suivront : une monographie sur la Seine-Saint-Denis et des analyses plus fines du coût desdifférentes immigrations selon leur
provenance géo-civilisationnelle.
Polémia
>>> Présentation par son auteur de l’étude sur le coût net de l’immigration
pour les finances publiques dela France