A la suite de la spectaculaire attaque du RER D en gare de Grigny, la grande majorité des voyous identifiés ont été relâchés par la justice laxiste de madame Taubira. La député de Yvelines, Valérie Pécresse, a demandé des comptes au gouvernement qui reste muet sur cette affaire. Embarrassé, Manuel Valls a tenté de nier les conséquences de la politique socialiste.
« Que sont devenues précisément les 16 personnes interpellées dans l’affaire du RER D à Grigny ? Par respect pour les familles et pour le travail remarquable des forces de l’ordre, le ministère public va-t-il faire appel de la relaxe du tribunal d’Evry et enfin quelles mesures comptez vous prendre pour mettre fin à l’impunité, ce sentiment qui conduit à la hausse de la délinquance dans tout le pays depuis votre élection ?« .
Cette question posée par Valérie Pécresse à Manuel Valls le 28 mai, lors de la séance de questions au gouvernement de l’Assemblée Nationale, a relancé le débat sur la justice française qui relâche un nombre intolérable de condamnés.
Visiblement froissé d’être pris en flagrant délit de dissimulation de la vérité sur cette affaire, le ministre de l’Intérieur est immédiatement monté sur ses grands chevaux, niant toute responsabilité du gouvernement dans les choix laxistes de la justice française.
« Vous enfourchez le cheval de la démagogie, de la mise en cause de la justice« , a-t-il lancé, comme s’il était démagogue de vouloir punir les coupables. Avec cette affaire, Valls prouve qu’il n’est pas au PS par hasard, il tombe le masque et dévoile la réalité de l’idéologie socialiste : les délinquants ne sont que des victimes, il faut être tolérants avec eux ; et quiconque pose la question des victimes n’est qu’un « démagogue », pour ne pas dire fasciste.
L’ancien maire d’Évry reproche ensuite à Valérie Pécresse d’attaquer la justice « qui agit de manière indépendante » (SIC). La bonne blague ! Comment ose-t-il parler d’indépendance de la justice après l’affaire du juge Gentil qui utilise son témoin de mariage comme spécialiste pour attaquer Sarkozy ; après, surtout, l’inquiétant épisode du « mur des cons » ?
Et le ministre socialiste de continuer : « ça suffit cette démagogie qui n’arrête pas de créer ce climat dans le pays« . Au moins, avec cette phrase, Valls avoue qu’il y a un climat malsain en France depuis l’élection des socialistes et leurs lois de division des Français…
Pour conclure, celui qui se verrait bien calife à la place du calife enfonce le clou et se vante de l’activité du gouvernement. « Nous agissons pendant que vous vous faites de la démagogie« , s’exclame-t-il. Vous agissez ? En libérant le coupables ? On n’ose imaginer ce qui se passe quand le PS n’agit pas…
Pour rappel, le 16 mars 2013, une vingtaine de jeunes aux visages masqués ont attaqué le RER D dans la gare de Grigny, vers 22h50. Les braqueurs ont tiré la sonnette d’alarme puis ont rançonné les passagers, les agressant à coups de poings et de bombes lacrymogènes. Un témoin, qui a souhaité garder l’anonymat de peur de représailles de la part des racailles libérées par la justice française, a raconté la scène : «J’étais dans le RER en direction de Corbeil-Essonnes, et à Grigny nous avons entendu beaucoup de bruits et de cris et nous avons vu des gens courir sur les quais. [...] Moi j’ai pris un coup de poing et du gaz lacrymogène dans les yeux. Ils ont arraché le sac à main de mon amie et m’ont pris mon argent. C’était rapide, violent et avait l’air très organisé».
Effaré par la méthode et la violence de l’attaque, un policier a expliqué que « cela ressemble à une attaque de diligence de l’époque moderne », avant de préciser que « de cette ampleur, ce n’est pas
habituel. »
Récemment, on a appris avec stupéfaction que la justice avait finalement libéré tous les braqueurs. Malgré le bon travail des policiers aidés par les caméras de surveillance, qui ont réussi à identifier la plupart des agresseurs, la justice a décidé de relaxer les coupables, comme l’explique le journaliste d’Europe 1 sur la vidéo ci-dessous.
Parmi les voyous, un seul est majeur : « faute de preuve formelle le majeur est blanchi, il rentre à la maison« . Tous les autres sont des mineurs. Ils ne sont donc pas placés en préventive et leur procès devra encore attendre : ils sont tranquillement rentrés chez eux. Cette situation scandaleuse « étonne madame Pécresse, beaucoup d’habitants à Grigny et même les élus socialistes de la région, qui ont demandé des comptes aux autorités. »
Pour faire des effets d’annonce, pour convoquer la presse à chaque fait divers, Valls, Hollande et Ayrault sont forts. Pour agir un peu moins… Comment le gouvernement peut-il laisser libérer tous ces jeunes bandits et avoir une telle assurance, un tel mépris quand on l’interroge sur cette affaire ?
Gageons que les victimes des agressions quotidiennes et ultra violentes, de plus en plus nombreuses, se souviendront dans les isoloirs des propos du gouvernement. Car s’ils n’habitent pas dans les beaux quartiers, s’ils n’ont pas le pouvoir, comme Manuel Valls, de faire expulser les clochards de leurs rues sur demande de leurs femmes, les habitants des zones sensibles, les premières victimes de l’escalade de la violence dans notre pays, n’en restent pas moins des citoyens à part entière.