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david MIEGE
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11 août 2014 00:29

Le directeur du BEA Rémy Jouty et son homologue malien N'Fally Cissé semblaient bien empêtrés dans leurs explications alambiquées jeudi au Bourget... Cette prestation n'a pas été de nature à nous rassurer sur la transparence et la fiabilité des informations distillées par les voix officielles. Imperturbable, Maurice poursuit son enquête ; une chose est sûre : "on ne nous dit pas tout" !

MLS

  

 

 

 


L'une des nombreuses raisons pour lesquelles tant de Français doutent de la "vérité officielle" véhiculée par tous les médias français, c'est la raison pour laquelle les boîtes noires du vol AH 5017 ont été envoyées en France :

http://www.planet.fr/international-crash-dair-algerie-pourquoi-les-boites-noires-ont-elles-ete-envoyees-en-france.666048.29335.html

C'est justement ce qui avait intrigué un vieil ami qui fut jusqu'il y a deux ans vice-président de l'Aviation Civile Internationale. Il me fit part hier de son étonnement du fait que - l'avion étant propriété d'une société espagnoleloué à Air Algérie,parti du Burkinatombé au Mali, - ce soit la France, pays étranger à l'affaire, qui ait décidé de son propre chef de récupérer les boites noires ! Ce serait proprement un vol caractérisé, et l'Espagne pourrait porter plainte. Avoir des ressortissants à bord, même en nombre, n'autorisait pas la France à prendre ces boites.  Si c'est le prétexte avancé par les autorités françaises pour justifier cette action illégale, le Liban - qui avait également de nombreux ressortissants à bord - aurait pu en faire autant.

Le Lt colonel Touron (qui supervise l'enquête sur le site) dit que "Les enregistreurs ont été retrouvés sur le terrain, ils ont été sous l’égide des autorités judiciaires maliennes et du gouvernement malien envoyés en France pour être exploités". Admettons, mais le Mali n'est pas non  plus propriétaire de l'avion tombé sur son sol.

Il est plus probable, me dit mon correspondant, que les heures de retard mises jeudi 24 juillet à annoncer la nouvelle du crash ont été utilisées par la diplomatie française à négocier avec les diverses parties prenantes à l'affaire pour que la France soit la seule à la gérer. Il y aurait même eu un échange de bons procédés avec la Russie dont les satellites peuvent localiser n'importe quel avion au monde "à un mètre près". Genre : "vous arrêtez de nous harceler avec le vol MH74 en Ukraine, et on ne dit rien de ce que nous savons de votre responsabilité dans le crash du vol AH5017 au Mali".

Deuxième sujet d'étonnement : avant même que les experts les aient examinées, il était déjà annoncé de source officielle française que la boîte CVR (Cockpit Voice Recorder) contenant les enregistrements des conversations et bruits divers dans la cabine de pilotage était "trop abimée pour être exploitable". C'était tellement invraisemblable, car ces boites sont conçues pour résister à tout, qu'un rectificatif fut vite donné "en fait, la boite concernée était en panne AVANT le crash et n'a rien enregistré" (iTélé). Cette affirmation est tout aussi invraisemblable, car les boites ont été révisées dans la semaine du 15 au 22 juin et sont en outre vérifiées avant chaque vol. Donc, nouvelle et troisième version du mensonge hier soir : "c'est un modèle ancien à bande magnétique (comme les vieux magnétophones), la bande s'est cassée et il en manque un morceau". Or, s'il y a bien une bande magnétique à quatre bandes, la survie des données est assurée par une mémoire flash, c'est-à-dire une mémoire à semi-conducteurs ré-inscriptible, autrement dit une mémoire dont les données ne disparaissent pas lors d'une mise hors tension, ce que nous appelons "une puce".

Les photos de la boite montrent qu'elle est légèrement cabossée, sans plus. Admettons que la bande magnétique ait été rompue : peu importe, puisque la puce quasiment indestructible est toujours là. 
Les conversations peuvent donc être lues, mais l'Etat ne voudrait pas qu'elles le soient ? 
La question est : pourquoi ?

J'ai contacté l'aéroport de Ouagadougou et obtenu sans difficulté la liste des passagers embarqués, connue dès jeudi matin 24 juillet, vous pouvez la trouver en cliquant sur le site ci-dessous :

http://www.aeroport-ouagadougou.com/informations_aeroport.php?idnew=154


En tout 110 passagers, plus 6 membres d'équipage, soit 116 personnes.

L'aéroport précise : "Le contact avec l'Airbus A320, et non un DC9 comme indiqué dans un premier temps, a été rompu à 3h55 ce jeudi matin".

Airbus ou DC9 ?

J'ai vérifié avec l'immatriculation EC-LTV de l'appareil. Il s'agit bien d'un DC9 Mc Donnell Douglas modèle MD-83, fabriqué en juin 1996, donc vieux de 18 ans et deux mois, qui a été acheté par Heliopolis Airlines, revendu à la Cie australienne Ansett, puis une seconde fois à la Cie espagnole Swiftair qui venait de le louer le 20 juin à Air Algérie après l'avoir fait contrôler et réviser de fond en comble juste avant le transfert.

 disparition-du-vol-ah5017-avec-des-francais-bord.jpg

 

Ses trois propriétaires successifs étant trois compagnies sérieuses, l'avion était donc en très bon état, pas du tout la poubelle que certains ont décrite pour expliquer qu'il n'aurait pas résisté à un orage. D'ailleurs les cartes sont claires, il était sorti de la zone orageuse qu'il avait contournée par l'Ouest quand il a eu son accident.

Tous les spécialistes aéronautiques, à l'exception des français sous tutelle gouvernementale, sont d'accord pour dire que ni l'orage ni des vents violents ne sont la cause de sa chute. 
Un site d'information européen spécialisé dans la géostratégie et la politique résume bien ce sentiment et cherche une explication ailleurs. 

Voici le texte complet d'Openews.eu :

"C’est une rumeur de plus en plus insistante qui circule autour de la véritable volatilisation du vol AH 5017. En réalité, le jour même de la disparition de cet avion se tenaient à Alger des négociations entre les parties maliennes pour tenter de trouver une solution de règlement politique au conflit. La cérémonie de clôture était prévue pour le 24 juillet… jour de la disparition du vol AH 5017.

Autre élément et nous en arrivons à cette rumeur insistante qui raconte qu’un très haut-gradé du Hezbollah et plusieurs de ses gardes du corps « auraient été tués dans le crash jeudi du vol AH 5017 d’Air Algérie dans lequel 116 personnes, dont 19 Libanais, ont péri", rapporte dimanche le site israélien d’information Walla," se basant sur des informations de responsables français de la Sécurité". Tiens ? (Walla est très bien informé et très connu au Moyen-Orient) "Il y aurait eu également à bord plusieurs militaires français en accompagnement… Ce qu’il faut savoir c’est qu’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait promis de frapper le Hezbollah après un attentat qui avait coûté la vie à 45 sunnites à Tripoli, au Liban. Mais il n’y a pas que cela. Le contentieux entre ces deux organisations commence à être très lourd puisqu’elles s’affrontent sur le terrain notamment en Syrie où le Hezbollah soutient sans réserve le pouvoir de Bachar al-Assad alors qu’Al-Qaïda lui fait une guerre sans merci. Enfin il ne faut pas oublier l’opération française Serval au Mali qui n’a jamais été du goût d’AQMI… (la France n'a pas été invitée aux négociations d'Alger).

Il se pourrait donc que ce soit bien un attentat à l’origine de la disparition de cet avion, lié aux accords concernant le Mali actuellement négociés à Alger sur fond de guerre fratricide entre deux organisations musulmanes. Évidemment, on vous expliquera que le vent était un peu fort et que les aléas météo expliquent la disparition d’un avion… Cela reste tout de même assez rare… pour ne pas dire que cela ne s’est jamais produit.

Enfin les images que l’on nous montre sont parfaitement incompatibles avec le scénario annoncé. L’appareil ne s’est pas volatilisé à l’impact mais bien en vol. La question est donc : pourquoi ?" Mais aussi comment ? 
Missile ? Peu probable, même si Aqmi en possède...

 

images-2.jpeg

 

Explosifs à bord ? Plus probable, même si Ouagadougou Airport affirme qu'il a passé les bagages au détecteur d'explosifs.

J'ai re-visionné toutes les photos et vidéos concernant ce crash, c'est évident, il manque l'essentiel de l'avion. Mais le Lt colonel Touron dit que : "Si nous avons l’extrémité de l’avion, il y a quand même de fortes probabilités pour que le reste soit présent aussi" (Faso.net). Donc, une probabilité, mais pas de certitude. 
Et si le reste de l'avion est présent, où est-il puisqu'après avoir ratissé le terrain par bandes, les enquêteurs n'ont pas trouvé grand-chose ?

La première explication avancée a été que l'avion tombant verticalement avait heurté le sol tellement violemment qu'il s'était enterré et qu'on le retrouverait en creusant. "Il sera nécessaire d'acheminer du matériel lourd" avait dit Fabius ! Une explication tellement invraisemblable qu'il a fallu là encore modifier le message. 

Dans un interview donnée à TF1, "JT TF1 : vol AH5017 : un enquête minutieuse commence" filmée quatre jours après le crash, le Lt colonel Patrick Touron donne la nouvelle "version officielle" : "Il n'y a bien qu'un seul lieu d'impact, enfin… a priori, et le choc a été tellement violent que l'avion s'est poly-fragmenté… et les passagers aussi". Donc explique-t-il, faites une croix sur les corps, ils ne seront pas retrouvés et les morceaux trop minuscules ne pourront pas être identifiés, il précise que la chaleur et la pluie les ont déjà beaucoup abîmés. 
Il oublie de mentionner hyènes, fennecs et vautours, et précise que "même les empreintes digitales ou dentaires ne peuvent pas fonctionner" (sic). 

Nouvelle invraisemblance flagrante. Admettons que les 2 320 doigts des passagers aient tous été broyés et brûlés dans l'explosion de l'avion, ce qui serait déjà très surprenant. Pour les approximativement 3 500 dents, c'est impossible. Les ouvrages d'anthropométrie indiquent que pour brûler totalement un corps, il faut le chauffer à plus de 850° pendant une heure trente (ce qu'avait déjà calculé le Dr Petiot pour les têtes des victimes qu'il brûlait dans sa cuisinière), les os ne brûlant qu'à partir de 800°. Quant aux dents, il faut 1 200°, ce qui explique que dans les cas de corps brûlés dans des braséros par leurs assassins, la police cherche les dents dans les cendres car elles y sont encore presque toujours.

Or l'état des buissons sur le lieu de l'impact montre que l'incendie n'a pas été violent, ni long, d'autant que de l'aveu même des autorités, il pleuvait la nuit de l'impact. Donc les dents peuvent et doivent être retrouvées. Si elles ne le sont pas c'est soit qu'on ne veut pas les retrouver, soit que les corps ne sont pas là, ce qui est l'explication la plus vraisemblable puisqu'il n'y a pas non plus trace de fauteuils ni de bagages - d'après ce qu'ont rapporté les militaires burkinabés qui furent les premiers sur les lieux dès le jeudi matin (témoignage du général Diendéré) -, puis les rares témoins civils autorisés à s'approcher du site. 
D'ailleurs ces derniers en sont maintenant tenus éloignés et ne peuvent le voir que de loin.

 

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Il y a aussi un bruit qui court avec insistance à Gao même : des riverains de l'aéroport disent avoir entendu deux Mirages 2000D décoller dans la nuit, un seul serait revenu. Impossible d'obtenir des autorités l'information sur leur heure de départ comme de leur retour et combien de Mirages, c'est le black-out complet. L'autorité aéroportuaire concède seulement que deux Mirages ont bien décollé "dès que la nouvelle du crash a été connue… afin d'effectuer des recherches".

Or vous avez remarqué que l'aéroport de Ouagadougou donne comme heure de rupture du contact "3 h 55 jeudi matin". Pour un avion qui a décollé à 1 h 05 et volé 50 minutes, c'est curieux, non ? L'explication est que 3 h 55 c'est l'heure de Paris, il y a deux heures de décalage avec l'heure locale qui était 1 h 55. Il serait donc utile de connaître l'heure locale précise de décollage des Mirages afin de couper court à la rumeur qui prétend qu'ils ont décollé vers 1 h 30, donc avant que la nouvelle soit connue, et qu'ils avaient ordre d'intercepter le DC9 pour l'obliger à faire demi-tour. Ce qui expliquerait les informations contradictoires sur les déclarations des pilotes qui auraient d'abord refusé de faire demi-tour, puis accepté. Cela permet la supposition suivante : y aurait-il eu une collision entre l'un des chasseurs tentant de contraindre le DC9 à faire demi-tour et ce seraient les débris du chasseur et de ses deux pilotes qui seraient à Gossi, et non le DC9 (ce qui expliquerait la faible quantité de "matériel" métallique et humain retrouvé) ?  

D'autant que les crashes de Mirages sont fréquents ces derniers temps : 12 mai à Baroches en Meurthe-et-Moselle, 10 juin au Niger, 4 août au-dessus du Lubéron ! 

Le DC9 serait-il plus loin au Nord, là où on ne peut pas aller le chercher, la région étant contrôlée par les Touaregs et les djihadistes en guerre ? Ce n'est qu'une supposition découlant d'une rumeur : possibilité mais pas certitude.

Tout sent le mensonge dans cette histoire. D'ailleurs le directeur du BEA (Bureau d'enquête et d'analyse) en convient : "La thèse d'une action délibérée, soit un attentat ou un détournement, n'est pas éliminée à ce stade." (Metro news) Et l'odeur du mensonge est amplifiée par la précipitation du président à s'emparer de la communication sur l'accident, sa fébrilité évidente, et le soin que mettent les autorités civiles et militaires françaises à s'approprier toute l'enquête et à en dissimuler certains éléments. 
C'est beaucoup plus une affaire politique qui menace peut-être le président et sa politique africaine qu'un accident technique.

"La réponse dans trois à cinq mois" (Faso.net), c'est ce que pense le Lt colonel Touron.

 

Maurice D.

http://www.minurne.fr/ah5017-reponse-dans-trois-a-cinq-mois?&trck=nl-884672-1079380-88ua3

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