• : Presse Internationale : Géopolitique Religions Immigration Emploi Economie Géostratégie---International Press Review --- Обзор международной прессы
  • Contact

suivez-nous aussi sur :

Rechercher

 

 

 

david MIEGE
EN VENTE CHEZ VOTRE LIBRAIRE PRÉFÉRÉ. PLUS DE 200 DESSINS SULFUREUX

 

 

12 avril 2013 18:41

 

Devant l'instabilité et la montée de l'opposition au projet de loi Taubira, le gouvernement s'affole et tente d'accélérer.

Le projet de loi reviendra à l'Assemblée nationale dès mercredi prochain en seconde lecture, pour les articles votés dans des termes différents par les députés et les sénateurs, a annoncé le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies. Au lieu de la fin mai annoncée initialement.

Cette nouvelle discussion ne concernera pas l'article 1er du texte, le plus important, adopté dans les mêmes termes par les deux chambres du Parlement.

Cette accélération soudaine montre la fébrilité du gouvernement, pressé d'en finir avant... sans doute de dissoudre l'assemblée. Selon Le Monde, l'Elysée et Matignon sont déstabilisés. Un parlementaire résume :

"La droite tape très violemment pendant qu'à gauche, tout le monde se prépare à calculer ce que le voisin a déclaré et comment il l'a gagné. Il règne un climat typiquement années 1930, extrêmement violent. Tout le monde est bousculé."

La question de la publication des patrimoines a fait débat, mardi 9 avril au soir, dans le bureau du président, où celui-ci, entouré du secrétaire général de l'Elysée et de quelques conseillers, Sylvie Hubac, Aquilino Morelle et Claude Sérillon. Le président sait qu'il est loin d'avoir résolu la crise d'autorité. Il n'a pas non plus apaisé un gouvernement et une majorité plus perturbés que jamais. Ils avaient jusqu'à jeudi midi pour remplir leurs formulaires de déclaration de patrimoine. En s'apercevant qu'on leur demandait jusqu'à leur numéro de compte bancaire,certains ministres ont refusé de répondreUn état entre douce folie et dépression politique semble gagner les membres de l'équipe Ayrault. 

Une ministre : "Je ne suis pas entrée en politique pour vivre ce que je vis." Une deuxième : "On devient tous fous, on disjoncte." Une troisième, croisée à l'Assemblée, juste avant les questions au gouvernement : "Qu'est-ce que je fous là ? Aller se farcir la droite qui est déchaînée en ce moment, aujourd'hui c'est trop pour moi..."

  

Une vraie ambiance de fin de règne. Ambiance "épouvantable" à la réunion du groupe socialiste. Bruno Le Roux essuie une bronca. "Ça suffit ! On doit pouvoir discuter politique", s'exclame l'un. "On ne peut pas leur demander de la discipline quand c'est le bordel au gouvernement...", souligne l'entourage de Claude Bartolone. Les députés socialistes ne masquent plus leur paniquePersonne n'imagine que l'équipe de Jean-Marc Ayrault tiendra encore un an, jusqu'aux municipales de mars 2014.

Il est important d'être nombreux, ce soir au Sénat.

 

source

Partager cet article

Repost0
CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique