Un petit rayon de soleil éclaire cette Europe qui plonge peu à peu, sans l’accord de ses peuples, dans l’obscurantisme islamique.
Depuis quelques mois, des milliers de citoyens allemands arpentent les rues pour protester contre l’islamisation croissante de leur pays.
Ces manifestations font partie d’un mouvement populaire en plein essor, composé de citoyens ordinaires, qui réclament un terme à l’immigration galopante et à la propagation de la charia islamique en Allemagne.
Délégitimer les manifestants en les qualifiant de néo-nazis et en affirmant que l’islamisation est un mythe
Les cerbères du multiculturalisme allemand, aux aguets, ripostent. Ils cherchent à délégitimer les manifestants en les qualifiant de néo-nazis et en affirmant que l’islamisation de l’Allemagne est un mythe, créé par des citoyens mal informés …
Mais, ces tentatives de discréditer les mouvements de protestations n’empêchent pas les citoyens de réagir vivement à ce qu’ils considèrent comme un déni de la réalité, une lâche et coupable indifférence du gouvernement, face à l’influence croissante de l’islam, de plus en plus visible dans la société allemande.
Ces manifestations contre l’islamisation du pays représentent un tournant majeur annonçant peut-être la fin de cette imposition effrénée du multiculturalisme à tout prix au peuple allemand.
La dernière manifestation, qui s’est déroulée dans ville de Dresde le lundi 15 décembre, a rassemblé environ 15.000 personnes, n’hésitant pas à braver un froid glacial pour exprimer leur mécontentement envers la politique d’asile laxiste du gouvernement.
L’Allemagne, qui fait face à un afflux sans précédent de demandeurs d’asile, notamment en provenance de nombreux pays musulmans, est aujourd’hui la deuxième destination la plus convoitée par les candidats à l’immigration, après les U.S.A.
Les manifestations de Dresde furent lancées par une nouvelle initiative citoyenne : « Les Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident » mieux connue sous l’abréviation allemande de « PEGIDA » (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes. »
PEGIDA, qui organise ces « promenades du soir » (Abendspaziergang) à travers la ville, chaque lundi soir depuis octobre, s’est réjoui de voir le nombre de participants augmenter de façon exponentielle semaine après semaine..
Des manifestations anti-islamisation du pays se sont aussi déroulées dans les villes de Hanovre, Kessel et Düsseldorf, où 400 personnes descendirent dans la rue le 8 décembre dernier pour une manifestation, organisée par DUGIDA, une branche de PEGIDA.
Ces protestations sont similaires, mais distinctes d’autres manifestions de masse organisées à Cologne et dans d’autres villes allemandes par un groupe appelé « Hooligans contre les Salafistes » ou HoGeSa.
Le mouvement PEGIDA fut lancé par Lutz Bachmann, un natif de Dresde, âgé de 41 ans, sans aucune formation politique, après que les Autorités du Land de Saxe annoncèrent leur intention d’ouvrir plus d’une douzaine de centres d’accueil pour quelques 2.000 réfugiés.
Bachmann a déclaré qu’il n’était pas opposé à l’accueil de réfugiés politiques ou victimes de guerre et/ou de persécutions, mais à la venue de réfugiés économiques, qui profitent des généreuses lois allemandes d’asile, afin de bénéficier du système social du pays du berceau à la tombe. Selon Bachmann, la majorité des demandeurs d’asile de la Saxe sont des hommes, qui ont abandonné leurs familles dans des pays musulmans déchirés par la guerre.
En dépit des efforts de la classe politique et des médias pour présenter PEGIDA comme un mouvement néonazi, le groupe a veillé attentivement à se distancer de l’extrême-droite allemande. La devise de PEGIDA est :
WIR SIND DAS WOLK. NOUS SOMMES LE PEUPLE
C’est le même slogan utilisé par les Allemands de l’Est pour faire tomber le mur de Berlin en 1989.
Le groupe, qui se déclare apolitique, affirme que son objectif principal est de préserver ce qu’il reste de la culture judéo-chrétienne et de ses valeurs.
Avant la marche du 8 décembre, PEGIDA avait lancé cet appel :
« Chers amis, chers concitoyens, chers patriotes.
Le lundi est le jour de PEGIDA. Invitez vos amis et vos voisins à nous rejoindre et montrons aux contre-manifestants, à nos détracteurs, que nous ne sommes pas xénophobes. »
Sur les affiches et banderoles, brandies par les manifestants à Dresde, on pouvait lire :
« Contre le fanatisme religieux. »
« Unis contre la guerre de croyances sur le sol allemand. »
« Sécurité du pays plutôt que son islamisation. »
« Pour l’avenir de nos enfants.. »
Il n’y avait aucun signe visible d’une propagande néonazie quelconque lors de cette marche de protestation.
Dans un document en 19 points, publié le 10 décembre dernier, PEGIDA listait « ses pour et ses contre ».
1. PEGIDA est pour l’accueil des demandeurs d’asile en provenance de zones de guerre ou victimes de persécutions politique et religieuse. C’est un devoir humain.
2. PEGIDA est pour l’amendement de la loi fondamentale de la Rép. Fédérale d’Allemagne, afin d’y introduire la liste du droit et de la responsabilité pour l’intégration des migrants.
9. PEGIDA est pour la tolérance zéro envers les requérants d’asile et migrants coupables de crimes en Allemagne.
13. PEGIDA est pour le maintien et la protection de notre culture occidentale judéo-chrétienne.
16. PEGIDA est contre l’établissement de sociétés parallèles/ de juridictions parallèles, comme la loi de la charia, la police de la charia, le tribunal de la charia, etc.
18. PEGIDA est contre le radicalisme religieux, peu importe qu’il soit motivé religieusement ou politiquement.
19. PEGIDA est contre les prêcheurs de haine, quelle que soit leur affiliation religieuse.
Au lieu d’écouter le message, les politiques allemands ont préféré tirer sur le messager et ont rejeté les protestataires de PEGIDA, en les qualifiant d’ignorants et des racistes. (On reconnaît là la soumission servile à l’idéologie islamique de la classe politique allemande, cet aplatventrisme des élites au pouvoir devant l’islam, commun à tous les pays occidentaux.)
Le ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière, a qualifié PEGIDA d’effronté en ajoutant : « Il n’y a aucun danger d’islamisation, certainement pas en Saxe ou à Dresde avec à peine 2.2% d’immigrés.» (Encore un politique totalement déconnecté de la réalité, les yeux voilés)
Lors d’une interview pour Der Spiegel, le ministre de la Justice, Heiko Maas, a déclaré:
“Il y a des limites à la lutte politique des idées. Tous les partis politiques devraient clairement se distancier de ces protestations. Nous ne pouvons rester silencieux, quand une atmosphère xénophobe se crée sur le dos de gens, qui ont tout perdu et viennent à nous pour nous demander notre aide ; soyons clairs, ces manifestants ne constituent pas la majorité. » (Pas pour l’instant, mais cela pourrait changer…)
Un politicien du CDU, le parti d’Union chrétienne démocrate au pouvoir, Wolgang Bosbach, a déclaré que ces protestations représentaient l’ancrage de points de vue radicaux dans le cœur de la société.
Mais, Bachmann répondit que les protestations continueront, jusqu’’à ce que le gouvernement apporte des modifications dans la politique d’asile allemande :
« Nous ne voulons pas lancer un parti politique ou commencer une révolution, mais nous devons parler ouvertement sur ce problème d’asile. »
Entretemps, la CSU, partenaire bavarois de la CDU, le parti de la chancelière Angela Merkel, a modifié l’exigence selon laquelle les migrants s’établissant en Allemagne sur une base permanente devaient parler l’allemand à la maison.
Cette proposition politiquement incorrecte, présentée le 7 décembre dernier, fut rapidement amendée, suite au tollé qu’elle suscita. Désormais, le projet, édulcoré, prévoit que les migrants qui souhaitent vivre en Allemagne de façon permanente doivent être « motivés » et non « obligés » à parler l’allemand dans « leur vie de tous les jours » en lieu et place de « en public et en famille. »
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En octobre, le nombre de demandeurs d’asile convergeant vers la Bavière explosa, si bien qu’ils durent être logés dans les tentes utilisées normalement pour la fête annuelle de la bière (Oktoberfest).
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En septembre, le gouverneur de la Bavière et leader du CSU, Horst Seehofer, plaida pour le retour du contrôle des frontières avec l’Autriche, pour contrer la marée de demandeurs d’asile en Allemagne.
L’accord de Schengen, qui entra en vigueur en 1995, abolit les frontières intérieures dans l’UE, permettant la libre circulation entre les pays.
Selon la loi internationale, les migrants sont supposés introduire leur demande d’asile dans le premier pays où ils débarquent. Toutefois, nombreux sont les « réfugiés » qui profitent de l’espace Schengen pour se rendre en Allemagne après avoir traversé l’Italie et l’Autriche.
Seehofer critique également les autorités italiennes, qui selon lui ne font pas assez pour empêcher le flux des migrants d’entrer dans l’UE, au départ de l’Italie après avoir traversé la Méditerranée en provenance d’Afrique.
Lors d’une interview, il déclara :
« L’Italie viole clairement les accords de Schengen. Si cela ne s’arrête pas, l’Allemagne a l’intention de rétablir le contrôle des frontières. Nous devons fixer des quotas pour les réfugiés en Europe. En outre, nous devons veiller à les répartir de façon équitable dans les différents pays membres de l’UE. »
L’AFD, qui prône la sortie de l’Allemagne de la zone Euro et un durcissement de la politique d’immigration, a récolté 4.7% des voix en septembre 2013, lors des élections fédérales, atteignant quasiment les 5% requis pour être représentée au parlement national allemand.
Depuis, le soutien au parti a significativement augmenté. Il a gagné des voix lors des élections générales, ainsi que 9 sièges au Parlement européen en mai 2014. D’après un sondage réalisé en septembre dernier, un électeur allemand sur dix soutient désormais l’AFD.
Une « sympathie fondamentale » pour le mouvement PEGIDA
« L’establishment » politique allemand ne ménage pas ses efforts pour discréditer l’AFD, car si le parti continue à siphonner les électeurs des principaux partis officiels, l’AFD sera en position de force pour influencer le débat sur le futur du multiculturalisme allemand. »
L’AFD a déjà manifesté son soutien aux marches de protestations de PEGIDA à Dresde. Le porte-parole d’AFD, Konrad Adam, a déclaré que son parti éprouve une « sympathie fondamentale » pour le mouvement PEGIDA.
Le leader d’AFD, Bernd Lucke, un professeur en macro-économie à l’université d’Hambourg, a résumé la situation, comme suit :
“De nombreux Allemands éprouvent des craintes légitimes au sujet de l’expansion de l’idéologie radicale islamique, qui promeut la violence envers les non musulmans, prive les femmes et les jeunes filles de leurs droits naturels et cherche à appliquer la loi de la charia.
Que les citoyens expriment leurs préoccupations en organisant des marches non violentes, c’est bon et juste. En protestant de la sorte, ils expriment leur inquiétude, quant au fait que les responsables politiques ne prennent pas leurs craintes au sérieux. C’est également un message adressé aux politiciens pour qu’ils agissent de manière plus déterminée et rapide en une période où l’islam lance un défi et remet en cause notre Etat de Droit. »
« Que les manifestants de PEGIDA aient décidé d’annoncer leurs objectifs d’une manière totalement pacifique doit être souligné. Car dans un Etat de Droit, la tolérance et la liberté de religion sont des valeurs occidentales fondamentales. PEGIDA ne doit laisser planer aucune doute sur le fait que son mouvement essaye précisément de défendre ces valeurs. »
PEGIDA est déjà qualifié de « néonazi» par nos grands penseurs islamophiles défilant sur nos plateaux de télévision. Or, il s’agit bien d’un mouvement populaire, rassemblant des citoyens ordinaires, qui semble attirer la sympathie de plus en plus d’Allemands, ce qui commence à inquiéter les partis traditionnels pro-immigration, pro-islamisation, et anti-patriotes. Pour certains politiciens, ces manifestations sont une honte pour l’Allemagne, tandis que d’autres, plus conciliants, refusent de qualifier ces patriotes allemands pacifiques comme des néonazis.
Dommage qu’Angela Merkel considère que l’islam fait partie intégrante de la culture allemande. Cette déclaration de Madame Merkel doit profondément réjouir les salafistes pour qui l’Allemagne est déjà terre d’islam.
Après le communisme et le nazisme, c’est l’islamisme, ce péril vert, qui laisse planer sur notre monde libre son ombre menaçante.
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Sources : “Germans Rise Up Against Islamization” by Soeren Kern – Gatestone Institute
“Austria orders ‘anti-Semitic’Saudi school closed,” Agence France Presse via The Daily Star
vu sur : http://www.dreuz.info/2014/12/allemagne-15-000-citoyens-dans-la-rue-pour-protester-contre-lislamisation-du-pays/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29