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david MIEGE
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14 mars 2014 01:21

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Le paradoxe de la perfection, c'est qu'on ne l'atteint jamais parce que nous ne sommes pas des dieux mais des hommes. Le péché originel, c'est précisément de croire qu'on peut l'atteindre...

Cette croyance engendre des utopies et les utopies produisent des dirigeants politiques qui veulent les mettre en œuvre "pour le bien de l'humanité" en créant une société nouvelle avec des hommes nouveaux.

Au début, c'est la première phase, ils sont de bonne foi et mettent toute leur ardeur à convaincre. 
Comme ils parlent bien et sont généreux pour leurs amis avec l'argent des impôts, ils rallient les citoyens les plus naïfs, les plus idéalistes ou les plus filous à leur cause.
Puis, constatant l'accumulation de leurs échecs, ils pensent que cela est dû à leur manque de fermeté et durcissent leur politique. 

C'est la seconde phase : impôts augmentés pour financer l'utopie, contrôles renforcés pour empêcher les citoyens d'y échapper, censure plus ou moins voyante.

Troisième phase : puisque les échecs persévèrent, c'est que les citoyens font preuve de mauvaise volonté à exécuter les si bonnes réformes  proposées. Alors on menace et on punit les citoyens qui n'ont pas les moyens de fuir à l'étranger et n'ont plus dès lors qu'à subir en courbant la tête.

L'échec est de plus en plus visible. Ils finissent par se persuader que le seul moyen de réaliser leur utopie et de créer la société parfaite dont ils rêvent, est de supprimer tous ceux qu'ils croient être la cause de cet échec. 

On entre dans l'ère des tortures, des procès truqués, des exécutions sommaires, des camps de concentration.

Robespierre et Saint Just, Lénine et Staline, Hitler et Mussolini, Mao-Tsé-toung et Pol Pot, Kim-Il-Sung et Robert Mugabe, autant de bons et généreux socialistes au départ, amis des pauvres et du peuple, qui en sont devenus ainsi les bourreaux après les avoir réduits à la misère dans l'oppression.


Hélas, beaucoup de ces utopistes prennent une toute autre voie. Celle de l'hypocrisie, du mensonge, du vol du peuple par l'impôt, du pillage de la richesse nationale pour s'enrichir au maximum eux, leurs amis et leurs fidèles, avant une fin qu'ils savent inéluctable mais qu'ils font tout pour retarder.
Par une fiscalité confiscatoire, la restriction des libertés publiques, le placement de leurs amis à tous les postes importants, l'endoctrinement des enfants (puisque ça ne fonctionne plus avec les adultes), la stigmatisation de toute pensée contraire à la doctrine, l'instrumentalisation de la justice pour empêtrer leurs opposants les plus dangereux dans des enquêtes et des procès sans fin.


Mélenchon et Besancenot sont de ceux qui regrettent que Robespierre, Staline, Hitler ou Mao ne soient pas allés au bout de leur rêve d'une société socialiste parfaite.
Je mets toujours Hitler dans le lot des dictateurs socialistes parce qu'il se revendiquait socialiste, que Staline le reconnaissait comme tel avant qu'il attaque la Russie, et que son national-socialisme de départ avait bien l'ambition de se transformer en international-socialisme, comme celui de Besancenot et Mélenchon, par l'éradication de la finance juive et du peuple juif pour conquérir l'URSS d'abord, les Etats-Unis ensuite et le reste du monde aryanisé enfin.


Vincent Peillon et Najat Belkacem, parmi d'autres, pensent qu'on peut encore arriver à la société socialiste parfaite par la contrainte et la torsion des esprits, surtout des enfants. 
Hollande, Fabius, Valls, Ayrault, ont parfaitement compris le paradoxe de la perfection. Ils savent que leur utopie ne se réalisera jamais et, devenus cyniques s'ils ne l'ont pas toujours été, utilisent le mensonge permanent, la mauvaise foi la plus extrême et la malhonnêteté soigneusement déguisée pour rester le plus longtemps possible au pouvoir.

Parasites depuis leur naissance, n'imaginant pas que l'on puise vivre d'un travail honnête, ignorant ce que sont les entreprises qu'ils ne connaissent qu'en touristes, ne sachant qu'organiser des réunions politiques, des commissions de "concertation sociale", sourire et serrer la main à tous les naïfs qu'ils croisent, contraindre durement leurs subalternes à travailler à leur place, ils distribuent l'argent de l'Etat à leur clientèle. 
Ils sont comme les tiques, ils s'accrochent.

Pour les faire partir il faut les y forcer. Soit, c'est la méthode douce, en les mettant en minorité lors d'une élection. Soit, c'est la méthode violente, par la révolution populaire comme l'ont fait récemment ou le font actuellement plusieurs peuples dans le monde, en Tunisie, en Egypte, en Ukraine, au Venezuela.

La dimension criminelle que prennent inexorablement tous les régimes fondés sur le socialisme, quelle que soit leur nature, n'est que la conséquence de leur dimension utopique.

Pour Robespierre, les nobles et les religieux étaient inassimilables. Pour Staline, c'étaient les paysans d'où les génocides de "koulaks". Pour Hitler c'étaient les Juifs, pour Mao les bourgeois, pour Pol Pot les intellectuels... 
Pour Hollande ce sont les entreprises, leurs patrons, leurs ouvriers et plus généralement tous ceux qui ne sont pas fonctionnaires, pour Peillon les familles traditionnelles et les chrétiens. Puisqu'ils sont inassimilables, la seule solution est de les éliminer d'une manière ou l'autre s'ils refusent de rentrer dans le moule idéologique de l'utopie.

Le temps que mettent les dictateurs socialistes avant d'appliquer cette décision inéluctable est variable. Mitterrand et Hollande ont mis deux ans pour comprendre et commencer leur virage vers le libéralisme, ce qui est toujours le prélude du passage, s'ils le peuvent, à la dictature. 

Essai de changer la société pour en créer une autre "plus parfaite" ; comme ça ne fonctionne pas et qu'en très peu de temps le pays est ruiné par la politique économique socialiste, retour en arrière annoncé comme "provisoire" vers le libéralisme ; puis dès que le pays a repris un  peu de force, nouveau virage qui prélude à l'extermination du bouc émissaire de l'échec de l'utopie. Eradication des "ennemis du peuple" qui peut être très rapide comme au Cambodge, prendre plusieurs années ou démarrer en douceur, c'est selon.


Il n'est pas facile de déterminer le moment où le peuple doit réagir pour sortir de cette progression vicieuse vers la criminalisation de la dictature socialiste avant qu'il ne soit trop tard. 

En France, après deux années d'échecs économiques, nous en sommes à l'équivalent du stade NEP ou Grand Bond en avant. Retour modeste vers le libéralisme, assaisonné de menaces à peine voilées : on libère un peu, mais vous embauchez d'abord, on ne vous poursuit pas en justice, mais soyez sages et bouclez-la. 

Le parti socialiste est moralement en décomposition, l'élite de l'armée déjà bien affaiblie est envoyée à l'extérieur sous tous les prétextes, ce qui évite ou retarde le risque d'un putsch. Reste le harcèlement : celui des contribuables non fonctionnaires (élus, journalistes et syndicalistes étant protégés) ; celui de toutes les professions solvables, artisans, commerçants, entreprises de toutes tailles ; celui des riches et des retraités ; celui des intellectuels qualifiés de "réacs".

Il s'agit d'affaiblir tout ce qui s'oppose : par la pression fiscale, le durcissement du contrôle de la société pour sa sécurité "morale" comme dans l'affaire Dieudonné, la peur de représailles professionnelles, la déconsidération et la stigmatisation sociale. 

Pour cela il y a le mensonge, la mauvaise foi et la malhonnêteté que l'on voit à l'œuvre quotidiennement dans ce gouvernement, avec l'aide d'une presse largement domestiquée comme le dénonçait encore récemment Jean-François Kahn ("90 % des journalistes sont de gauche").

Les innombrables promesses électorales de François Hollande, sur lesquelles Marc Le Stahler et moi reviendrons au moment opportun, ont deux objectifs : permettre l'avènement de la nouvelle société parfaite (ce qui serait, si c'était possible, la réalisation de l'utopie socialiste), et à défaut détruire la société actuelle et dans la foulée ce peuple "français de souche" que les socialistes haïssent tant.

Maurice D.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique