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david MIEGE
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9 juillet 2012 03:19

Le "coup de pouce" au SMIC du gouvernement, de 0,6% en prenant en compte l'inflation, laisse perplexe. Gros coût de bluff, ou simple subvention pour la baguette que l'on achète au quotidien ?

Sans doute faut-il gagner plusieurs fois le salaire minimum interprofessionnel de croissance (sic), plus connu sous son habit acronyme de SMIC pour croire, sans doute faut-il être représentant du peuple, député, sénateur ou ministre, pour faire semblant de croire qu’en France, à la mi- 2012, il est possible de vivre - de vivre décemment -  sur la base d’une rémunération brute de 1 425,67 euros ; nette de 1 118,36 euros.

La majorité nouvelle, issue des urnes de mai et juin et des promesses d’avril, avait le choix entre plusieurs options :

Hausser le niveau du SMIC (net) de façon significative, à 1500 euros comme le préconisait la CGT, à 1 700 euros comme le proposait Jean-Luc Mélenchon. C’était, paraît-il, pure démagogie, et le coup de grâce assené à notre économie déjà moribonde. N’y pensons plus.

Geler le SMIC, aussi longtemps que la France n’aura pas réglé sa dette, rééquilibré son budget, restauré sa capacité industrielle, redressé la balance de son commerce extérieur. Bref, adopter l’attitude romaine dont le président de la République et le gouvernement ont déjà donné le méritoire exemple. C’était le coup de rein salvateur préalable à la sortie de la crise. Passons.

Relever le niveau du SMIC en fonction et à la hauteur de l’inflation constatée sur les douze derniers mois. C’était l’habituel et modeste coup de main aux plus défavorisés, le geste minimum, lui aussi, de la solidarité collective en temps de crise. Pourquoi pas ?

Mais il avait été question de « coup de pouce » et l’attente était vive de ce qu’allait faire un gouvernement socialiste placé sous le triple signe du changement, de la justice sociale et de la vérité…

On sait le choix qui a été fait : ajouter au relèvement de 1,4% correspondant à la prise en compte de l’inflation une hausse de 0,6% permettant à chaque salarié de se payer au choix un carambar par jour ou une baguette (mais une baguette « tradition ») par semaine. Le « coup de pouce » n’était qu’un coup de bluff. Certaines aumônes ne sont rien d’autre que des injures.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie