Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour diminuer les problèmes de surpopulation dans nos prisons!
Le SPF Justice ne le crie pas sur tous les toits, mais pour inciter les détenus à accepter une surveillance électronique à la maison, on octroie une allocation aux plus démunis d’entre eux.
Cette allocation « entretien détenu » s’élève à 14 euros par jour ou 21 euros, selon que le détenu est cohabitant ou isolé. Elle est censée couvrir les frais de logement, de chauffage, d’électricité,… dont tout détenu « classique » bénéficie gratuitement lorsqu’il est réellement enfermé en prison.
A ce jour, 1600 détenus purgent leur peine de prison chez eux, sous surveillance électronique. Parmi eux, 270 touchent cette allocation. « Grâce à cette indemnité, la sélection des détenus ne se fait pas sur base de leurs moyens financiers, explique le directeur du Centre national de surveillance électronique, Pedro Ferreira-Marum. Les riches dehors, les pauvres en prison: on ne veut pas de cela en Belgique! »
Les détenus sans source de revenu sont donc payés par l’Etat pour rester à la maison.
La surveillance électronique explose en Belgique (chiffres), bracelet et boîte vocale comment ça marche, témoignage d’un condamné, où vivent ces détenus privilégiés, reportage au centre nationale de surveillance électronique à Bruxelles,…