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10 février 2013 02:03

budget union europenne

Alors que les files de chômeurs s’allongent partout en Europe, le salaire des eurocrates va progresser de 5,5% en 2013.

Le « machin », comme l’appelait le général De Gaulle, comprendre l’Europe, est une machine a dévorer du cash.

Pour la période 2007-2013, Le budget de l’UE représentait 974,7 milliards d’euros de crédits d’engagements, soit l’équivalent de 1,12 % du revenu brut des pays de l’UE.

Le second round de discussions qui s’engagent cette semaine entre les 27 portes sur la période 2014-2020.

Les chiffres évoqués pour le nouveau budget tournent autour de 971,9 milliards d’euros (près de 139 milliards par an), ce qui représenterait environ 1,01 % du PIB européen.

Deux idéologies sont en train de s’affronter. D’un coté les keynésiens (Italie, Espagne, Grèce…) pour qui un budget représentant 1% la richesse des 27 est trop chiche pour relancer la croissance par la dépense publique.

De l’autre, les libéraux (Allemagne, Suède, Royaume-Uni…) qui considèrent que l’Europe, comme les Etats et leurs citoyens, doit se serrer la ceinture en attendant que le ciel économique s’éclaircisse et que ce sont les acteurs privés qui relanceront la machine productive.

Pour sa part, la France garde une position intermédiaire, à condition de préserver le financement de la PAC qui, à elle seule, a dévoré 420 milliards d’euros entre 2007 et 2013 !

Tailler dans l’administration européenne

Faut-il baisser le budget de la PAC ? Oui ! Faut-il baisser ou, à tout le moins, maintenir le budget européen à son niveau actuel ? Oui !

C’est l’avis des Etats qui donnent plus à l’Europe qu’ils n’en reçoivent. C’est également l’avis des contribuables européens à qui le « machin » coûte déjà beaucoup d’argent public.

Comme le préconise Herman van Rompuy, le président du Conseil européen, il est notamment possible de diminuer le budget européen en taillant dans les dépenses administratives.

Il y a de la marge : ces frais représentent un peu plus de 6% du budget communautaire. Soit plus de 60 milliards d’euros, brûlés pour rien ou pas grand chose puisque les ronds-de-cuir européens, comme les « bourdons » de Saint-Simon, ne créent pas de valeur ajoutée mais s’en repaissent.

L’idée de la Commission européenne est de ramener les dépenses administratives autour de 50 milliards d’euros, par exemple en comprimant les effectifs des eurocrates de 5%. La Commission préconise également un allongement de la semaine de travail de 37,5 à 40 heures (sans compensation salariale), avec une retraite passant de 63 à 65 ans.

Les Etats membres n’ont suivi aucune de ces demandes formulées en 2012. 2013 sera donc l’année de la dérive. C’est une honte car demander aux fonctionaires de l’UE de contribuer au redressement du Vieux Continent ne serait que justice !

+ 5,5% d’augmentation pour 55.000 eurocrates

Les eurocrates sont nombreux – 55.000 – et de mieux en mieux payés.

En 2013, le Conseil européen ayant supprimé la taxe de 5,5 %, prélevée sur leurs salaires faute d’accord entre Etats membres, leurs salaires augmentera mécaniquement dans une proportion équivalente.

Cette taxe était prélevée sur le salaire après différentes déductions (contribution à la Sécurité sociale…).

Sa suppression entraînera un dérapage des salaires s’étageant entre 146 et… 1 000 euros pour un fonctionnaire d’échelon 3 dont la rémunération mensuelle frôle déjà les 20.000 euros !

Avec une rémunération de 20.000 euros par mois, on comprend pourquoi les bataillons de hauts fonctionnaires européens sont plutôt de tendance keynésienne !

DL

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie