Le 23 janvier, Jean-Marc Ayrault dans son discours de vœux adressé aux fonctionnaires depuis la préfecture de Metz, a indiqué ce que « choc de simplification » signifiait pour les fonctionnaires.
Tout en assurant de son attachement au statut, il a indiqué que le « le statut des fonctionnaires et sa pratique doivent être simplifiés » « Trop de règles et de procédures empêchent aujourd’hui de développer une gestion de proximité et plus qualitative des agents. Trop de lourdeurs empêchent aussi de mieux répondre aux nouveaux besoins des usagers et de développer un service public plus réactif »
Faisant fi des spécificités des trois versants de la fonction publique (Etat, territoriaux, hospitaliers) et des statuts particuliers nationaux ministériels des fonctionnaires de l’Etat, il s’est engagé à "favoriser les mobilités au niveau local sur un même bassin d’emplois, y compris entre les trois fonctions publiques. Le changement d’employeur doit être facilité et les freins à la mobilité levés", soulignant que « Lorsque les missions évoluent, tout doit être mis en œuvre pour faciliter les transitions professionnelles ».
Il revendique la «déconcentration », plus d’autonomie pour les «gestionnaires de proximité », veut «conforter le rôle des chefs de service dans la gestion de leurs agents » et parle de « management public » à faire évoluer. Pour y arriver, il compte sur la concertation avec les syndicats, rappelant les discussions engagées par la ministre Lebranchu avec les fédérations de fonctionnaires sur la base du rapport Pêcheur.
La première en appelle aux « règles de déontologie » régissant « les départs dans le privé », « le droit à la mobilité » ou la « réorientation professionnelle. Et le second préconise la création d’un statut d’emploi « transfonctions publiques »