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david MIEGE
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16 décembre 2014 03:01

P DE VILLIERS

Mardi soir, à Béziers, au théâtre municipal, Philippe de Villiers donnait une conférence sur l’histoire de Jeanne d’Arc (suite à un livre qu’il vient de publier). Comme cet épisode tout à fait unique de notre histoire m’intéresse, comme je n’ai d’a priori contre personne et que j’ai l’habitude de me faire une opinion par moi-même, et non par le rabâchage des grands médias qui ne sont pas tendres avec lui, je m’y rends, prenant le risque de me faire taxer par les bien-pensants sectaires de fasciste, royaliste, monarchiste, intégriste, extrémiste de droite, et tous les qualificatifs en -iste que vous voudrez (mon parcours d’auteur libre m’a montré que l’intolérance, en France, est souvent plus à gauche qu’à droite).

On avait même annoncé une manifestation « d’antifas » ! C’est dire… Mais je n’en ai cure, je ne vois pas en quoi une conférence sur Jeanne d’Arc serait un danger pour quiconque et pour la République ! Toute opinion m’intéresse. C’est le débat démocratique, libre, et en démocratie, chacun a le droit de parler et d’être écouté…

Sur le parvis du théâtre, effectivement, je croise un petit groupe de gens avec des drapeaux encore repliés. Certains tiennent sous le bras des écriteaux dont je ne peux voir le message. Mais à l’intérieur, la salle est pleine, du parterre au deuxième balcon.

Après un rapide préambule – présentation de Robert Ménard et politesses d’usage avec, au passage un soutien de l’invité pour la crèche de Béziers, accueilli par un tonnerre d’applaudissements et quelques rares sifflets –, Philippe de Villiers se met à raconter, comme prévu, et comme il la ressent, l’histoire de Jeanne.

C’est un bon orateur et son propos est intéressant : la salle est attentive, on n’entend pas une mouche voler, sauf parfois, aux balcons, deux petits groupes qui ont réagi au début avec hostilité, l’un de sept à huit personnes (des Maghrébins), l’autre composé de deux ou trois femmes de type européen. À eux deux, ils représentent donc la diversité et le vivre ensemble, c’est parfait ; mais très vite, tout cela se calme, on ne les entend plus.

Pendant près d’une heure, pas un bruit, tout le monde écoute… Et soudain, alors que la conférence est presque arrivée à son terme, le groupe des Maghrébins qui, manifestement, dans le contexte de bourrage de crâne, s’attendaient plus à un meeting politique qu’à une simple conférence sur Jeanne d’Arc – je les vois, pendant une heure, non loin de moi, au balcon : ils s’ennuient à mourir, ricanent et ne cessent de jouer avec leurs portables ouverts –, le groupe donc, n’en peut plus : ils estiment, à ce que j’entends l’un d’eux dire à haute voix, que maintenant cela leur « casse les couilles » (sic). Ils se lèvent donc et sortent bruyamment.

Le bruit qu’ils font, la grossièreté qu’ils manifestent amènent Philippe de Villiers à s’arrêter, il attend patiemment qu’ils soient sortis, le dit au micro ; le groupe ne se presse pas, continue son vacarme, visiblement ravi de déranger tout le monde et de créer un incident ; mais la salle excédée par leur grossièreté commence à protester, ce qui irrite les perturbateurs, soutenus par l’autre groupe. La tension monte, les invectives fusent. L’un d’eux tente, sous les sifflets, de délivrer un message prétendument contre la haine, lui dont la haine et le mépris envers les gens présents sont tellement énormes !

Tout s’inverse, ils apparaissent aux yeux de tous comme les représentants de ce qu’ils croient combattre : l’intolérance et le fascisme. Les sifflets à leur encontre redoublent et, soudain, comme ils sont toujours là, près d’une des portes du balcon, l’assistance entière se lève et se met à scander : « Dehors, dehors ! » 

Incapables de résister à la salle debout et qui continue de crier avec une unanimité parfaite « Dehors, dehors ! », traités par tous de fachos, les « antifascistes » sortent enfin ; l’un des Maghrébins crie en guise de salut : « C’est nous, la France ! » (et après, on s’étonnera que certains parlent de grand remplacement…).

Que cette soirée devienne un modèle ! Car enfin, est-il acceptable d’empêcher ainsi quelqu’un de donner une conférence, même si l’on n’est pas d’accord sur ses idées, ou du moins ce que les grands médias en disent ? Alors, faisons comme les Biterrois hier soir, mettons dehors… l’intolérance !

 

vu sur : http://www.bvoltaire.fr/jeanpierrepelaez/comme-les-biterrois-mettons-dehors-lintolerance,144903?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=5192ed90c6-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-5192ed90c6-30494613&mc_cid=5192ed90c6&mc_eid=3bbbfa4636

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