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30 juin 2012 01:25

dette-publique.jpgPrès de trois Français sur quatre (74%) estiment que le retour à l’équilibre des comptes publics doit passer « avant tout » par une baisse des dépenses de l’Etat plutôt que par des hausses d’impôts, selon un sondage Ifop-Acteurs Publics publié mardi.

Cliquer sur le graphique pour l'agrandir

Interrogés sur le levier à privilégier pour ramener les comptes de la France à l’équilibre, seuls 3% des sondés estiment que l’Etat devrait opter en priorité pour une augmentation des impôts et 23% se déclarent favorables à l’emploi des deux solutions : baisse des dépenses et hausse de la fiscalité.


« Dans un contexte où l’inquiétude des Français à l’égard de la dette et des déficit est confirmée par toutes les enquêtes d’opinion, la nécessité d’une réduction des dépenses publiques est largement perçue par les Français (…). Cette désaffection apparente pour une hausse d’impôts trouve sans nul doute son origine dans une crainte largement partagée de voir ses impôts augmenter », précise l’institut Ifop.

La réduction des dépenses de l’Etat rencontre une forte adhésion auprès des sympathisants de droite et du Modem (89 et 73%), alors que les sympathisants de gauche se révèlent plus mitigés (53%).

A l’inverse, l’augmentation des impôts ne séduit qu’une minorité de répondants à gauche (6%) – même parmi les sympathisants du Front de gauche (15%) – et enregistre une franche hostilité à droite et au centre (1% dans ces deux catégories).

Néanmoins, aucune majorité ne se détache lorsqu’il s’agit de désigner une prestation sociale dont le montant pourrait être réduit, entre minimas sociaux, allocations familiales, allocations logement, assurance chômage, remboursements de l’assurance maladie ainsi que pensions de retraite et d’invalidités, ajoute l’institut.

Concernant l’assurance maladie et les pensions de retraite et d’invalidités, la résistance est même massive, puisque respectivement 83% et 90% des personnes interrogées expriment leur attachement à ces prestations et leur refus de les voir réduites.

« Certaines marges de manoeuvre émergent en ce qui concerne une hausse des recettes fiscales, mais uniquement si celle-ci concerne les impôts ciblés : 65% des Français considèrent une hausse de l’ISF comme devant constituer la premier pierre de la réforme fiscale », détaille l’Ifop.

En revanche, une réforme basée sur les impôts à assiette large, tels que la hausse de TVA (13%), de l’impôt sur le revenu (7%) ou des impôts locaux (1%) est largement écartée par les personnes interrogées.

Le sondage Ifop a été réalisé du 12 au 14 juin sur un échantillon de 1.014 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus à partir d’un questionnaire auto-administré en ligne.

Les Echos

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie