Dans sa chronique sur RTL, Éric Zemmour est revenu sur la fermeture de l’usine d’ArcelorMittal de Florange et sur le bilan consternant d’Arnaud Montebourg. Il en a profité pour rappeler la mainmise du pouvoir financier sur celui des États.
« Aujourd’hui, c’est Mittal qui prend le ministre du redressement productif pour un domestique ». Tout est dit dans cette phrase de Zemmour : la position grotesque de Montebourg au début de l’affaire (« Je suis le chevalier blanc, je vais empêcher les méchants patrons de fermer Florange »), sa manière de courber peu à peu l’échine face aux pouvoirs économiques, ainsi que son incapacité à imposer quoi que ce soit aux dirigeants d’entreprises.
Nostalgique, Zemmour considère que la situation de laquais de Montebourg ne fait que refléter le prise de pouvoir grandissante de l’économie sur le politique. Avant, les politiques donnaient des consignes aux chefs d’entreprises, maintenant c’est le contraire, comme l’explique le chroniqueur pour qui « la souveraineté à changé de camps« .
Le journaliste revient également sur l’internationalisme des grands dirigeants d’entreprises pétris d’idéologie soixante-huitarde. Ces « citoyens du monde » ayant perdu toute forme de patriotisme n’ont désormais plus de scrupule à détruire les emplois et les économies de leurs pays, puisqu’ils n’ont plus de pays.
« Jadis, les syndicats étaient internationalistes, et les patrons patriotes. Aujourd’hui, les patrons sont citoyens du monde et la CGT redécouvre la chaleur de la nation« , explique ainsi le trublion médiatique, avant de se pencher sur les conséquences humiliantes de cet état de fait pour notre bon ministre et son président charismatique.
« Le ministre est nu et tout le monde le voit« , s’amuse ainsi Zemmour sur Montebourg avant de dresser un rapide mais lucide bilan de l’action de François Hollande : « L’état ne peut pas tout, avait déclaré Jospin sous les quolibets. L’état ne peut rien, est en train de démontrer hollande. » « La Chronique d’Eric Zemmour » : quand Mittal… par rtl-fr