Et ce poème envoyé par le même, à J.-M. Ayrault
:
Monsieur,> Vous êtes prof et bourge et je suis un titi,
Vous êtes un Nantais et je suis un nanti !>
N’êtes-vous pas heureux en tant qu’homme de gauche
> Qu’un titi puisse avoir quelque argent dans sa poche ?
> De plus je l’ai gagné en toute honnêteté
> Sans voler, sans frauder ni même spéculer.
> J’ai reçu de par Dieu le talent de séduire
> Et suis dès lors vendeur d’émotion et de rire,
> Ce dont vous ne pouvez qu’assez peu vous vanter :
> Car lorsque je vous vois paraître à la télé
> Jean ai Marc d’un Ayrault fatigué et sinistre
> Dont on m’a assuré qu’il est 1er Ministre !
> J’aime l’amour, la vie et le jus de la treille,
> Mon casier n’est en plus chargé que de bouteilles.
> J’ai donc sans coup férir du jour au lendemain
> Fait ma niche fiscale en mon nid de Néchain.
> J’aime mieux exporter les kilos que je pèse
> Que de risquer en France une mauvaise Grèce !
> Votre sécurité qu’on appelle sociale
> Ne soigne pas encore les hernies fiscales,
> Je vais donc me soigner, disons à moindre frais,
> En buvant du pot belge au lieu d’impôts français.
> Je reviendrai en France un beau jour, quand le fisc
> Ne me dira plus simplement : je confisque
> Mais qu’il respectera le travail que j’ai fait
> Pour concourir un peu au bonheur des français.
> Pour n’être point taxé d’être un inter « minable »
> J’arrête ici les frais, car ils sont impayables !>
G. Depardieu