"Nous mènerons des négociations avec les pays susceptibles de substituer [leurs produits alimentaires] à nos exportations vers la Russie pour leur faire comprendre que nous espérons qu'il ne tireront pas injustement profit de la situation qui a vu le jour", a indiqué une source haut placée au sein de l'UE.
Une autre source a précisé qu'il s'agirait de négociations "politiques" et qu'elles ne porteraient pas sur la dimension juridique de la question, mais viseraient à fédérer l'opinion internationale sur la situation en Ukraine.
Le 7 août, le gouvernement russe a publié la liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou.
Cette interdiction valable un an concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, les légumes et les fruits.
Selon les informations du Financial Times, le Brésil a déjà autorisé 90 abattoirs à entamer immédiatement l'exportation de poulet, de bœuf et de porc en Russie.
"Le Chili tirera aussi le profit de l'embargo russe sur le poisson", précise le journal.