mise à jour du 11 mars] [ Rappel du scénario : une petite fille de huit ans est mariée de force par ses parents. La cérémonie a lieu dans une somptueuse mairie avec grand escalier éclairé par un vitrail d’art chrétien. Dans la chambre apparaît un crucifix suggérant un contexte « culturel », chrétien]
Extrait du communiqué de l’AGRIF :
(…) Il n’y a jamais eu dans nos sociétés européennes d’atroces mariages « forcés » comme celui représenté dans cette vidéo. Qu’on ne nous oppose pas anachroniquement les mariages à motivation politique, célébrés pour de très jeunes époux mais à consommation ultérieure. Et qu’on ne nous oppose pas non plus les mariages « arrangés » mais non « forcés » relevant d’autres contextes.
L’ignominie de la vidéo est surtout rehaussée par la lâcheté de l’obligation du politiquement correct de ne pas désigner la réalité, là où elle existe aujourd’hui, des mariages forcés, nombreux, c’est-à-dire en islam.
En islam où demeure, dans l’enseignement des hadiths et de la charia, le modèle du prophète Mahomet dans ses mariages et notamment le plus connu, celui avec Aïcha alors qu’elle est âgée de six ans. Mariage consommé quand elle aura neuf ans.
Et aujourd’hui, dans bien des sociétés islamiques et communautés implantées chez nous, les mariages sans consentement requis des épouses, demeurent une pratique très répandue. Même si Mahomet a reconnu le droit des femmes à consentir.
Mais en cette affaire de soi-disant opposition au mariage « forcé », Julie Gayet ne s’est pas trompé de cible. Ce qu’elle vise, comme tant d’autres, dans un conformisme misérable, c’est le christianisme. Et ce qu’elle veut, c’est le mariage « défait ».
Et ce qu’elle attaque et diffame, c’est la société chrétienne, avec sa manière ignoble de l’inscrire dans une atroce parodie de mœurs. C’est pour cela que l’AGRIF lui demande raison devant les tribunaux.
——-ci dessous article du 7 mars —-
A l’occasion de la journée de la femme , demain, Lisa Azuelos a tourné et produit un film contre le mariage forcé.
Dans « 14 millions de cris », un film de quatre minutes, la réalisatrice a réuni Julie Gayet , Alexandre Astier , Philippe Nahon et Adèle Gasparov.
Ce micro-format en noir et blanc raconte l’histoire d’une petite blonde aux yeux bleus (Adèle Gasparov), dans un quartier chic de Paris, qui de retour chez elle après l’école, se voit offrir par sa mère (Julie Gayet) une jolie robe blanche. [...]
Tous les ans, 14 millions de filles mineures sont mariées de force dans le monde, dont 70.000 en France. [...]