Alors que s’achève le premier mois de la présidence de François Hollande, le constat est sans appel. Recroquevillé sur son pré carré socialiste, mettant en scène la communication autour de sa « normalité » et jouant encore et toujours de l’anti-sarkozysme, difficile de dire où François Hollande veut (et peut) mener le pays.
Le président de la République prend le train pour se rendre à Bruxelles… même si ce mode de transport fait exploser le coût du voyage pour les contribuables, François Hollande joue la carte de la proximité jusqu’au ridicule. François Hollande se déplace sur un plateau de télévision comme le dernier des quidams… au risque de dégrader la fonction présidentielle en se pliant à son plan comm’.
Les débuts de la présidence Hollande ne sont qu’une longue suite de petits actes insignifiants visant à se démarquer de son prédécesseur (à croire qu’il n’a rien fait de bon en 5 ans de présidence) et à se forger avec l’aide de médias complaisants, une image de Français moyen, dans lequel les citoyens puissent se retrouver.
Une fois sorti de cet affichage permanent et lourdingue de la « normalité », François Hollande n’a plus rien à offrir aux Français. Comment réduire le chômage qui ne cesse d’augmenter ? Comment réduire les déficits ? Quelle position pour la France face à la crise de l’Euro et à une éventuelle sortie de la Grèce de la zone Euro ?
Le président de la République élude les sujets de fonds et se concentre sur l’illusoire et l’image. Cela risque d’être un peu léger pour les cinq années à venir…