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27 juin 2012 01:44

merkel-hollande.jpgL’arrivée de François Hollande à l’Elysée a réveillé de vieilles tensions entre Berlin et Paris. Angela Merkel craint beaucoup « la politique de gaspillage du président français ».

« En France, ils ont peur que l’Allemagne prenne le contrôle, mais le continent regrette le leadership de Sarkozy », explique Matthew Campbell dans le Sunday Times (1)

Merkel horrifiée par le programme de François Hollande

Le premier ministre italien Mario Monti « a eu l’impression d’être un conseiller matrimonial » la semaine dernière, à la réunion des responsables européens, en préparation du sommet de Bruxelles.

Autour de la table des négociations, à Rome, Angela Merkel et François Hollande avaient besoin que le premier ministre italien joue le rôle de médiateur pour calmer le jeu, tandis que le premier ministre espagnol regardait la scène, éberlué, révèlent des sources présentes aux discussions.

Mais malgré la capacité de conciliation de Monti, le couple n’a pas réussi à se mettre d’accord.

Aucun média francophone ne peut l’avouer, mais le mariage entre l’Allemagne et la France, les deux poids lourds de l’Europe, et longtemps la force de motivation de l’Union Européenne, est en train de voler en éclats, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour le bloc européen. » explique Matthew Campbell.

On se rappelle que l’Union Européenne est née de la coopération entre l’Allemagne et la France, et son symbole fût longtemps la poignée de main entre François Mitterrand et Helmut Kohl. Cette coopération était tellement au centre de l’activité européenne, que certains observateurs considèrent que sans cette coopération, rien ne sera accompli au sein de l’UE.

Lors de la conférence de presse de clôture, celle dont les médias français ont fait état, Merkel et Hollande ont récité les phrases d’usage de promesse qu’ils vont travailler ensemble, mais la réalité ne pourrait pas être plus différente, car la France et l’Allemagne ont des programmes totalement contraires.

Selon les informations parues dans la presse allemande, la chancelière est terrifiée par les réformes que Hollande veut imposer à son pays, comme la réduction de l’âge de la retraite, et la création de dizaines de milliers d’emplois dans le secteur public.

Plusieurs sources, à Berlin, affirment que Merkel craint que le plan de François Hollande va ruiner la France, seconde plus grande économie d’Europe.

Contrairement à la Grèce, au Portugal et à l’Espagne, la France est trop grosse pour être sauvée. Sa faillite mettra en danger non seulement l’euro, mais toute l’Europe.

Merkel a approuvé la demande de François Hollande du pack européen pour apporter de l’argent frais, mais elle ne voit pas d’un bon œil sa suggestion de recours aux banques européennes comme prêteurs, ou comme garants du dernier recours de la dette européenne.

Elle considère que ces étapes peuvent arriver seulement après une plus grande intégration européenne.

D’un autre coté, la demande de Merkel vers plus d’Europe réveille de vieux soupçons, en France, contre l’Allemagne, car après la réunion des deux Allemagne, cette dernière est devenue bien plus forte et puissante qu’avant.

Les Allemands veulent l’Europe tant qu’ils peuvent la diriger. Ils veulent une Europe où les gens parlent allemand, craignent les diplomates français.

La France a toujours voulu garder la main sur les décisions importantes, mais elle sait désormais que « plus d’Europe » signifie « plus d’Allemagne ».

 

 

Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

(1) http://www.thesundaytimes.co.uk/sto/public/sitesearch.do?querystring=hollande&sectionId=2&p=sto&bl=on&pf=all

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie