En mai 2013, un converti à l’islam, Alexandre Dhaussy, poignardait un soldat à la Défense. Ses avocats ont demandé qu’il soit reconnu irresponsable en raison de sa fragilité psychologique.
L’enquête a mis au jour un profil de solitaire qui s’est progressivement radicalisé. Il avait été fiché par les services antiterroristes dès 2012. Les expertises psychologiques demandées par les juges d’instruction décrivent un jeune homme bipolaire avec un « fort ressenti de victime ». Ses avocats ont demandé qu’il soit reconnu irresponsable en raison de sa fragilité psychologique.
Alexandre Dhaussy avait ainsi justifié son geste le 25 mai 2013 : « À la demande de Dieu ». Alexandre, alias Abdelhak, 22 ans, avait alors sauvagement agressé dans les couloirs du centre commercial de la Défense Cédric Cordiez, un soldat de 23 ans du 4e régiment des chasseurs de Gap (Hautes-Alpes). Aujourd’hui, ce dernier, poignardé au cou un samedi après-midi alors qu’il patrouillait dans le cadre du plan Vigipirate, « va bien », selon le ministère de la Défense.
Fils d’ingénieur, converti à l’islam à 17 ans, le « zonard du djihad », comme Alexandre avait été surnommé, errait depuis plusieurs semaines lorsqu’il a décidé de passer à l’acte. En rupture de ban avec la société et avec sa propre famille, il cherchait à atteindre un symbole de l’État : policier, militaire, élu de la République… Ce fut le jeune chasseur alpin.
Dans les heures qui ont précédé son geste, le jeune barbu a acheté deux couteaux Laguiole. Les caméras de la Défense l’avaient filmé priant dans un recoin de la galerie marchande quelques minutes seulement avant l’agression. Mis en examen pour tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, Alexandre Dhaussy est aujourd’hui détenu. [...]
vu sur : http://www.fdesouche.com/547011-france-les-avocats-dun-djihadiste-poignarde-militaire-demande-quil-soit-reconnu-irresponsable