Une première fuite
Le premier à avoir vendu la mèche est un certain Yves Bertrand, le fameux directeur des Renseignements généraux de 1992 à 2004, qui notait dans des carnets qui ont été révélés par la presse : « Père Rebsamen serait un ex-agent de la Gestapo d’origine russe. Un Rebsamen russe s’installe à Dijon en 39 – photo de lui en uniforme d’officier Gestapo. Ça se passe à Dijon. S’est marié avec la fille d’un maire adjoint de Dijon qui est intervenu pour qu’il ne soit pas jugé trop sévèrement. Rebsamen né à Dijon en 1951. Sa mère = la fille d’un ex-adjoint de Dijon. Père = Erich Rebsamen. »
Mais cela passe inaperçu, et aucun journaliste ni politique ne demande d’explications à M. Rebsamen, qui est toujours maire de Dijon et maître des archives de cette ville.
Une deuxième fuite
Mais les archives ont fini par parler.
Il faut dire que le maire de Dijon s’est fait pas mal d’ennemis avec le temps.
Un fouineur particulièrement coriace vient de nous transmettre une pièce qui ne laisse plus aucun doute sur le mensonge du nouveau ministre socialiste du Travail pour protéger son père dont l’honneur avait pourtant été bafoué par ses activités de collaboration pendant l’occupation.
Voici donc l’extrait du journal La Bourgogne républicaine (ancêtre du Bien public), daté du 9 août 1945. On est donc peu après la libération, en pleine épuration, et les résistants utilisent les journaux pour lancer des avis de recherche sur les collabos clairement identifiés.
Le père de François Rebsamen en fait partie.
Sa photo en uniforme nazi est reproduite dans l’article, et l’appel à témoin lancé : “Eric Rebsamen est né à Stuttgart le 9 janvier 1917, mais il est de nationalité suisse. Inculpé d’atteinte à la sécurité extérieure de l’État, il est actuellement en fuite.
Arrivé à Dijon en novembre 1939, il a été interprète et chef d’atelier au garage Renault jusqu’en novembre 1943, date à laquelle il part pour Paris.
Il aurait rejoint la Suisse.
Le voici, photographié en tenue d’officier allemand.
Tous renseignements utiles sur son activité au cours de l’occupation peuvent être adressés à M. Geoffroy de la Mothe, juge d’instruction, Cour de justice, cabinet n°5, Dijon.”
Naturellement, cette description correspond parfaitement à celle du père de François Rebsamen, telle que wikipedia en parle par exemple.
“Né à Stuttgart le 9 janvier 1917, de nationalité suisse”. La confusion entre deux hommes est donc impossible.
Conclusion
Il s’agit donc d’un nouveau mensonge d’un socialiste important, actuel ministre, et sénateur, et président du groupe socialiste au Sénat, et ancien maire d’une grande ville pendant 13 ans.
Un de plus, un de moins, me direz-vous, une fois qu’on a lu le Livre noir de la gauche ou 100 ans d’erreurs de la gauche on ne compte plus les mensonges de la gauche.
Certes, mais celui-là émane de quelqu’un qui vient d’être nommé ministre du Travail de la France, proche du Président de la République, ce qui n’est tout de même pas rien, et qui a caché aux Français pendant tout ce temps que son père a trahi le pays avec l’ennemi.
Aux Etats-Unis, un tel mensonge d’une personnalité aussi haut placée vaudrait démission immédiate, que se passera-t-il en France ?
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