Nathalie Rheims a aimé la conférence de presse de François Hollande jeudi dernier. Elle nous explique pourquoi.
Pour la première fois depuis son élection, je l’avais trouvé bon, alors que la plupart l’avaient trouvé mauvais, à l’aune des sondages catastrophiques sur sa première année d’exercice du pouvoir. […]
Bizarrement, j’avais cru comprendre que, tout en s’affirmant socialiste, il souhaitait mener une politique «de droite» : rallonger la durée de cotisation pour les retraites, baisser les charges qui pèsent sur le coût du travail et le rendre plus flexible pour favoriser la compétitivité des entreprises, créer, dans la zone euro, une gouvernance économique commune qui avance dans l’harmonisation fiscale et sociale et dans une rigueur budgétaire bien tempérée pour retrouver de la croissance.
Il me semble que la droite devrait l’encourager à s’engager dans cette direction, car il est probable que seul un président socialiste puisse tenir ce genre de mesure sans que le peuple de gauche et surtout les syndicats descende dans la rue et que la majorité parlementaire socialiste explose.
Sait-on d’ailleurs, précisément, où peut mener cette «harmonisation» liée à la gouvernance économique européenne ? Des singularités symboliques comme les 35 heures ou l’ISF pourront-elles y résister ? Et si Hollande allait être conduit, dans la logique mécanique de son engagement européen, à prendre des décisions que ni Sarkozy ni la droite n’auraient pu prendre de peur d’une explosion sociale ? […]
Un président qui promet un programme de gauche sociale pour les travailleurs et qui finalement mènent à l'austérité toute une classe moyenne vers la classe des pauvres c'est le monde à l'envers. et surtout ne dite pas pour l'excuser "c'est la crise" en France 2012 à vu aUgmenter ses milliardaires de 10%. Quand à la classe politique elle vit toujours aussi bien et se fout du peuple.
Citoyens et Français