Des chercheurs de l’UCL, issus du centre interdisciplinaire de l’Islam dans le monde contemporain viennent de mener une enquête. Leur conclusion est claire: «il existe aujourd’hui un malaise réciproque qui ne peut être nié entre musulmans et non-musulmans. »
L’étude de l’UCL, laisse peu de doutes : «les crispations réciproques entre les musulmans et les non-musulmans à Bruxelles ont pris une ampleur inédite». L’actualité internationale -avec les records d’envoi de djihadistes, des fractures multiples notamment au niveau de modes de vie tellement différents entretiennent les clichés de part et d’autre.
L’étude de la chercheuse Brigitte Maréchal a abordé quatre grands thèmes: les jeunes, les services publics, les entreprises et l’islamophobie. Brigitte Maréchal et son équipe ont employé une méthodologie scientifique par laquelle tant des musulmans que des non-musulmans ont été interrogés.
La conclusion est claire: «il existe aujourd’hui un malaise réciproque qui ne peut être nié» entre musulmans et non-musulmans ». Il y a de part et d’autre des incompréhensions, des rêves et des réalités différentes et surtout chez les belges, un sentiment qui devient du repli sur soi qui devient de plus en plus important et une fatigue face au multiculturalisme qui nous est imposé par la pensée dominante.
Les chercheurs disent clairement qu’il faut travailler sur toute une série de problématiques lancinantes: le machisme (voir le reportage de Sofie Peeters quartier Anneessens), le halal, les salles de prières dans les entreprises, le port du voile, la place de plus importante de la religion qui vicie les rapports professeurs/élèves dans les écoles bruxelloises.
Le Parti Populaire n’est guère étonné de ce constat alarmant qui ne surprendra aucun habitant de Bruxelles. La fracture est là. Outre le contexte international, elle a été agrandie par 40 ans de mesures laxistes, ou pire d’absence de politiques de nos dirigeants à l’égard des compatriotes et primo-arrivants de tradition arabo-musulmane.
Quand ils sont arrivés dans les années 60, aucune politique proactive d’assimilation n’a été menée car ils étaient sensés repartir.
Le regroupement familial a créé une immigration de peuplement et on les a laissés à eux-mêmes ghettoïser des parties entières de Bruxelles. Peu à peu, ils ont osé sans vergogne imposer sur le sol belge leurs propres normes ressortant d’un Islam rétrograde à vocation politique dont le but est devenu en 2014 de créer une contre-société qui refuse nos valeurs de vie.
Contre vents et marées, l’attitude de nos dirigeants -pour ceux qui ne sont pas clientélistes- doit tendre à l’assimilation de ces populations à nos moeurs, modes de vie et coutumes. C’est ansi que les rapports avec les non-musulmans seront harmonieux, eux qui se sentent très souvent gênés par les revendications illégitimes d’un Islam politique qui veut s’imposer en Belgique, dans le cadre plus international de l’islamisation de l’Europe.
Nous attendons d’urgence du gouvernement Michel ler les mesures suivantes :
ABRAHAM L
http://www.lepeuple.be/lislam-a-bruxelles-desamour-reciproque/23205