L’Etat, son peuple, et la dette.
- L’Etat avec sa générosité bien connue,
- Enrôla les banques afin de prêter argent
- A d’insolvables inconnus.
- L’Etat « nounou » ; Mais toujours aussi indigent,
- Se trouva fort dépourvu,
- Quand la crise fut venue.
- Pas un seul petit billet dans ses rets.
- D’énorme dette et ses intérêts.
- Il alla crier famine
- Auprès du peuple qui faisait mine,
- Justifiant le bienfait de le taxer
- De quelque argent pour subsister, sans vexer.
- Jusqu’à une ère, souhaitée plus tranquille,
- Je vous promet dû, dit-il,
- Avant quelques mandats,
- Intérêt et principal, parole d’Etat.
- Le peuple a ne pas abuser s’il en faut
- C’est là son moindre défaut.
- Que faisiez-vous lors de forte croissance ?
- Dit-il à cet Etat « taxeur » en toute bienséance.
- Nuit et jour à tout venant
- Je promettais, ne vous déplaise.
- Vous promettiez ? Nous en sommes fort aise.
- Eh bien ! Prenez vos responsabilités maintenant.
- Ne laissez pas nos enfants en apnée
- Par les fruits pourris d’un système mort-né.
- Faites moins d’Etat pour plus de Liberté
- Nonobstant plus d’humilitéAlain GENESTINE