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david MIEGE
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11 mars 2012 05:08

On pensait avoir touché le fond en apprenant que la théorie du genre était enseignée en France dans les manuels scolaires du lycée. Mais ce n'est qu'un début.  D'après le Courrier International1, on peut lire dans le quotidien suédois Dagens Nyheter qu'à l'école Egalia (sic) de Stockholm, les termes «garçon» et «fille» sont proscrits. Cela ressemble à une mauvaise plaisanterie, c'est pourtant bien réel.

En effet, depuis la loi sur l'enseignement de la petite enfance de 1998, les écoles maternelles doivent «combattre la répartition traditionnelle des rôles entre les sexes, promouvoir l'égalité et laisser les enfants se forger librement leur propre identité».

Le but est donc clairement affiché : la répartition des sexes chez les adultes étant une pure convention sociale inoculée dans l'esprit des gens dès l'enfance, il faut persuader les chères têtes blondes qu'elles n'appartiennent à aucun genre, comme des êtres éthérés.

L'arme employée ? La structure de toute catégorie intellectuelle : le langage, évidemment. George Orwell était un visionnaire, mais hélas la réalité dépasse la fiction. Dans la «novlangue» d'Egalia, on n'emploie pas les termes sexués «garçon» et «fille» mais le terme «personne» ou «kompis» : copain, désignant un garçon ou une fille.

Les pronoms personnels «han» [il] et «hon» [elle], sont progressivement remplacés par le pronom neutre «hen». Ce processus de déconstruction s'inscrit en Suède dans un mouvement de sape en profondeur, et constitue l'aboutissement de plusieurs années de pseudo expériences sociologiques sur des enfants-cobaye et de travail d'influence sur l'opinion publique.

genderQuand on l'attaque sur cette déformation délirante de la personne, Lotta Rajalin, directrice de l'école, rétorque bonnement : «Nous n'avons pas l'intention de supprimer le sexe biologique.

C'est sur le sexe social que porte notre travail.» Nous voilà rassurés ! Veut-on nous faire croire par-là que l'ordre social ne doit pas se conformer directement aux besoins de la nature humaine ? S'il ne s'agissait que d'une question sociale comme pour les premiers féministes  (rejetons abâtardis de la lutte des classes), alors pourquoi voudrait-on dénaturer le langage, le taillader à vif, diffusant une nouvelle vision du monde et du corps, du moins, une vision comme rendue floue (il n'y a plus d'hommes ou de femmes mais des individus comme des silhouettes) - et au fond déshumanisante.

Ainsi la langue est «l'une des clés du changement», le rapport au monde passant par le langage, on comprend pourquoi l'on cherche à dénaturer le langage. La directrice d'Egalia l'assure : il s'agit de «[permettre à ] l'enfant de se forger librement son identité». Sans blague. 

On imagine le garçonnet de trois ans qui suce son pouce et qui ne sait ni lire ni écrire préoccupé par cette question. Mais c'est peut-être précisément parce que la différenciation sexuelle ne se met vraiment en place qu'à l'enfance que ces apprentis sorciers veulent justement empêcher la représentation mentale de son sexe par l'enfant dès la maternelle.

Le même quotidien suédois rapporte que certaines familles ont aussi adopté ce principe d'indifférenciation de sexe : les parents donnent un prénom mixte à leur enfant, qui a le droit de choisir entre porter une robe ou un pantalon, et utilisent le pronom neutre pour le désigner.

On imagine l'étendue des dégâts dans la personnalité des futurs adultes, la construction psychique étant très importante à la petite enfance. Après l'identité des peuples, c'est l'identité de la personne même que l'on veut.

source : Acropole.info


 

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CITOYEN ET FRANCAIS - dans Faits Divers