Le climat politique délétère qui règne en France n’augure rien de bon pour l’avenir.
L’état du pays est tel que seul un sursaut d’union nationale pourrait susciter quelques espérances. Cela supposerait que les partis politiques œuvrent avec pour objectif majeur l’intérêt général de la nation. Une telle ambition paraît illusoire.
La France traîne derrière elle une longue histoire politicienne qui, au gré des décennies, a consisté à opposer les ouvriers aux patrons, à cultiver les approches obliques des problèmes, le mensonge et les arrangements entre copains, voire entre coquins !
Les thuriféraires des droits déclinés à l’infini n’ont pas été les moins habiles. Derrière le paravent des valeurs, derrière l’antifascisme sélectif qui fait peu de cas des horreurs des goulags, derrière l’antiracisme exacerbé qui minimise le racisme anti-blanc, derrière les approximations écologiques, il apparaît que l’avenir de la France est sérieusement menacé.
Les courants pluriels qui constituent la majorité relative du gouvernement s’érigent en censeurs implacables de la pensée. Le cœur n’est-il pas à gauche ?
Un vent mauvais souffle sur la France. Est-ce la proximité des prochaines élections qui force les aquilons ? Il ne se passe pas une semaine sans que la sphère médiatique informée par des sources « sûres » ne cloue au pilori quelques membres éminents de l’ancienne majorité. On parle d’affaires d’État sans retenue, sans preuve tangible, au mépris de la présomption d’innocence, du secret de l’instruction et de la protection de la vie privée… Chasse à l’homme ou volonté farouche d’œuvrer pour la vérité ?
Les principes de notre démocratie sont dévoyés. Les fameuses valeurs à géométrie variable, les manipulations qui façonnent l’opinion et égarent notre jeunesse, la censure, l’intimidation, toutes ces pratiques ne peuvent engendrer une saine respiration démocratique.
Les voix autorisées répètent à l’envi que nous sommes dans un État de droit, que notre justice indépendante agit sans arrière-pensée dans le plus grand respect des procédures et des lois. Mais, depuis l’épisode du « mur des cons », l’opinion n’est-elle pas fondée à douter de son impartialité ?
Dans ce contexte, un phénomène inquiétant se développe. Les vraies forces motrices de la Nation, nos vraies richesses que sont les étudiants, les chercheurs, les jeunes entrepreneurs et autres citoyens courageux, s’expatrient.
Que restera-il à terme de la Nation française ? Une masse de fonctionnaires doctrinaires et bientôt désenchantés, une pléthore d’élus installés dans le millefeuille et accrochés à leurs statuts, des retraités souvent modestes donc captifs, des ouvriers et cadres ballottés au gré des agitations syndicales d’un autre âge, menacés par aléas économiques mondiaux et qui redoutent chaque jour d’être mis sur la touche.
Restera également ce monde interlope en expansion perpétuelle… Vous savez, ces territoires perdus de la République peuplés de « sauvageons » qui, hier, représentaient cette fameuse chance pour le pays.
Aujourd’hui, certains de ces jeunes animent, la kalachnikov à la main, une économie parallèle florissante. Que penser de ceux qui partent vers la Syrie, le Sahel pour apprendre à terroriser, à détruire et tuer aveuglément, au nom de Dieu bien sûr ?
Pour compléter ce constat alarmant, il convient de souligner un autre danger : la dette abyssale de la France, ce boulet qui enfle chaque jour, obligeant nos dirigeants inconséquents à composer avec des créanciers pas toujours très regardants – sur les Droits de l’Homme par exemple… La dette cumulée de la France est une terrible bombe à retardement. Nous la supportons comme un malade supporte avec fatalité un cancer généralisé. Cette résignation est indigne de la France.
Il est plus que temps d’exiger des actions énergiques, cohérentes et courageuses. Réagissons, demain il sera trop tard pour sonner le tocsin !