La politique est devenue une machine à accorder des allocations à des populations jamais rassasiées et qui en demandent toujours plus.
Je ne suis pas de gauche mais j’ai regardé avec intérêt le discours de politique générale du nouveau Premier ministre. Malheureusement bien médiocre. Ni vision, ni perspective, ni joute oratoire brillante, juste du convenu sorti de l’esprit d’un conseiller venant de grandes écoles. […]
Ainsi, on n’assiste plus à des guerres d’idéologies contre d’autres idéologies, mais à de petites batailles d’assistantes sociales contre d’autres assistantes sociales. […]
Mais où est passée la statue du commandeur ? Cet homme d’État ou ce monarque admiré de tous dépassant les clivages partisans ! Notre pays, dans toute son histoire, en comptait par dizaines ! Il n’existe plus. Aujourd’hui, c’est le vide. On fait place à des petits technocrates ternes que nos écoles d’administration produisent en masse. Sans envergure et sans courage, ceux-ci dirigent la France depuis des décennies en comptable, comme si la fille aînée de l’Église ne se résumait qu’à des chiffres ou des calculs.
Les Français, dans leur grande majorité, ne s’y trompent pas : ils ne veulent plus donner leurs voix à des hommes qu’ils n’admirent plus, qu’ils considèrent comme leurs égaux. À quoi bon voter pour Monsieur tout le monde ou pour un homme normal ?
La politique n’a rien de normal, elle est faite pour des gens qui se doivent d’être exceptionnels ! Oui, mais voilà, l’exception n’est plus la règle, et seule persiste la médiocrité. Qui pour renverser la table des inadmissibles diktats bruxellois qui sacrifient notre souveraineté et notre richesse ? Personne.
Qui pour imposer le français comme langue officielle de l’Union que notre pays a fondée ? Toujours personne. Un peu comme des Vercingétorix de pacotille déposant les armes aux pieds de César.
La France a, de toute son histoire, été conduite par des hommes providentiels. Mais l’histoire de France est rejetée par toutes nos élites mondialisées, pour qui l’herbe est plus verte ailleurs. Elles honnissent ce terme d’homme providentiel. Pour elles, seule compte la représentation collective qui conduit à l’égalitarisme politique. Par conséquent, la France rentre dans les rangs comme une nation secondaire. Mais peut-être n’est-ce qu’une malheureuse parenthèse éphémère ?