La Règle du Nombre dans l’Islam, s’est toujours vérifiée au cours des 1400 ans d’histoire de l’Islam….
Par Raymond Ibrahim – Traduction Nancy Verdier
La semaine dernière à Londres, deux musulmans aux cris de « Allahu Akbar » le cri de guerre traditionnel du jihad ont décapité un soldat britannique avec un couperet – dans une intersection achalandée et en plein jour. Ils s’en vantaient devant les passants et ont demandé à être filmés.
Aussi surréaliste que cet événement puisse paraître, les décapitations islamiques ne sont pas rares en Occident, y compris aux Etats-Unis. En 2011, un Pakistanais-Américain qui a contribué au développement de «Bridges TV», une chaîne « destinée à lutter contre les stéréotypes négatifs envers les musulmans », a décapité sa femme. En Allemagne, en 2012, un autre musulman a décapité sa femme en face de leurs six enfants de nouveau en hurlant «Allahu Akbar».
La décapitation des « infidèles » non-musulmans dans le monde islamique est particulièrement courante: au Yémen une «sorcière» a été décapitée par les « partisans de la charia » ; en Indonésie, trois jeunes filles chrétiennes sur le chemin de l’école ont été décapitées ; en Syrie, à Noël dernier, des rebelles soutenus par les américains ont décapité un chrétien et jeté son corps en pâture aux chiens; en Afrique – Somalie, Tanzanie, Mali - les chrétiens sont régulièrement décapités. (Pour un aperçu complet de la souffrance chrétienne sous l’Islam, voir mon nouveau livre, « Le retour de la Crucifixion : un exposé de la nouvelle guerre de l’islam contre les chrétiens »)
Plus récemment, une vidéo troublante est apparue en provenance de la Libye « libérée » avec un homme masqué, armé de machettes, découpant la tête d’un captif toujours aux cris de «Allahu Akbar! »
Mais la grande leçon de la décapitation de Londres concerne son audace : elle a été faite en plein jour et les assaillants se vantaient devant les caméras comme cela arrive souvent dans le monde islamique.
Elle reflète ce que j’appelle «la Règle du Nombre de l’Islam », une règle qui s’exprime avec une constance remarquable: plus les musulmans sont nombreux, plus les phénomènes islamiques intrinsèques au monde musulman – dans ce cas, la violence éhontée contre les «infidèles»- apparaissent.
Aux États-Unis, où les musulmans sont moins de 1% de la population, les attaques de style londonien sont rares. L’islam limite sa propagande de domination à une forme d’activisme politique consistant à dépeindre l’islam comme une «religion de paix», et à des actes de terreur sporadiques mais clandestins (Fort Hood, Boston, etc.)
En Europe, où les musulmans représentent des minorités beaucoup plus importantes, la violence ouverte est commune. Mais parce qu’ils sont encore une minorité vulnérable, la violence islamique est toujours placée dans le contexte de «griefs», un mot qui pacifie les Occidentaux.
Avec une population d’environ 10% de musulmans, les bouchers de Londres ont agi sans vergogne, oui, mais ils ont encore invoqué des griefs. Debout, les mains ensanglantées, le meurtrier a déclaré: «Nous jurons par Allah le Tout Puissant que nous ne cesserons jamais de vous combattre jusqu’à ce que vous nous laissiez tranquilles …. La seule raison pour laquelle nous avons fait cela, c’est parce que les musulmans meurent chaque jour par la faute des soldats britanniques ».
Quelques jours plus tard, à Stockholm, qui a aussi une importante minorité musulmane, les émeutiers masqués ont détruit 100 voitures et des biens. Le grief pour cette manifestation particulière était que la police avait tiré plus tôt en légitime défense, contre un autre immigrant armé de machettes.
Les griefs disparaissent quand les musulmans atteignent au moins le seuil des 35-40% d’une nation et se sentent capables de mener un jihad tous azimuts, comme au Nigeria, où le nord à majorité musulmane terrorise les chrétiens, bombardant des centaines d’églises et décapitant des centaines d’infidèles.
Le Soudan constituait un paradigme ancien, quand le gouvernement de Khartoum pour nettoyer le pays des chrétiens et des polythéistes, a massacré des millions de personnes. Historiquement, le Liban à majorité chrétienne, a plongé dans une guerre civile meurtrière lorsque la population musulmane a augmenté.
Une fois que les musulmans deviennent majoritaires, curieusement la violence diminue, mais c’est parce qu’il y a moins d’infidèles à persécuter. Et les infidèles qui restent, mènent des vies plombées de paranoïa, des existences discrètes comme dhimmis, toujours attentifs à « connaître leur place. »
Avec une majorité musulmane à 85%, l’Egypte est de plus en plus représentative de ce paradigme. Les Coptes chrétiens sont attaqués, mais pas dans un jihad tous azimuts. Au contraire, sous les Frères musulmans l’oppression s’institutionnalise, notamment grâce à de nouvelles lois sur «le blasphème» qui conduisent à l’agression de nombreux chrétiens et à leurs emprisonnements.
Les attaques contre les infidèles s’achèvent finalement quand les musulmans passent à 100% de la population, comme en Arabie Saoudite, où tous les citoyens sont musulmans et les églises et autres expressions non-islamiques, totalement interdites.
Telle est la Règle du Nombre dans l’Islam.
Ainsi, comme les populations musulmanes sont en pleine expansion dans les pays occidentaux on peut compter sur l’augmentation du nombre d’attaques au culot contre les infidèles – avec décapitations et autres.
Plus récemment, en France, qui détient la plus grande population musulmane d’Europe, un autre soldat européen a été poignardé au cou par un musulman pieux.
La question est, combien de temps les médias gauchistes et les politiciens refuseront d’affronter la réalité, notamment en propageant la fausse excuse de la revendication « du grief » qui, une fois que les musulmans auront atteint un nombre suffisamment important – comme celui qui est prévu pour l’Europe – sera abandonné au profit du jihad à part entière?
À propos de Raymond Ibrahim
Raymond Ibrahim, est l’auteur de nombreuses publications sur l’Islam, et chercheur associé au Forum du Moyen-Orient