Alors que l’aile médiatique du dispositif pour la guerre en Syrie conforme sa version des événements au storytelling de l’OTAN, la réalité documentée sur le terrain est toute autre. Pour le professeur James Petras, il ne s’agit pas d’une guerre civile, mais d’une attaque coordonnée menée par une coalition internationale. Le gouvernement syrien ne réprime pas des manifestants pacifiques, mais combat les groupes armés des mercenaires d’Al-Qaïda.
Les rois et les émirs des États du Golfe, eux, financent les combattants. La Turquie fournit des bases militaires et assure le contrôle du flux des armements à travers la frontière, ainsi que les déplacements des dirigeants de la soi-disant « Armée Syrienne Libre ». Les États-Unis, la France et l’Angleterre fournissent les armes, l’entrainement et le dispositif diplomatique.
Les « jihadistes » fondamentalistes en provenance de l’étranger, incluant des combattants d’Al-Qaïda venant de Libye, d’Irak et d’Afghanistan, sont engagés dans le conflit. Il ne s’agit pas d’une « guerre civile » : il s’agit d’un conflit international opposant une triple alliance contre nature des impérialistes de l’OTAN, des despotes des États du Golfe et des fondamentalistes musulmans, à un régime nationaliste, indépendant et laïque.
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