Le pic de pollution et sa médiatisation ayant abouti à la circulation alternée lundi dernier en région parisienne ont-ils dopé ou non les espérances électorales des écologistes ?
Décidément, entre socialistes et écologistes, c’est l’amour vache ! À moins d’une semaine des élections municipales, une soixantaine de militants de Greenpeace se sont introduits cette semaine dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Fessenheim. Comme s’ils ne pouvaient pas attendre l’après-élection ! Ou alors, justement, ils ont dû se dire que c’était maintenant ou jamais pour enquiquiner un Parti socialiste qui ne cesse de les mépriser…
[...] Ces derniers ont-ils alors occupé la centrale nucléaire de Fessenheim pour ne pas laisser retomber le soufflé de ces espérances de remontée électorale dimanche prochain ?
Ou alors, autre explication : suivant une habitude qui leur est chère, la soixantaine de furieux qui s’en sont pris à la centrale n’obéissent ni à Dieu ni à Diable et encore moins aux responsables d’EELV – cette « firme », comme l’a baptisé Noël Mamère, député démissionnaire de cette formation… – et qui ont fait leur son constat de la participation écologiste au gouvernement de « Moi Président » : « Nous avons avalé tellement de couleuvres qu’aujourd’hui, nous sommes déconsidérés. »
Déconsidérés, mais toujours déterminés : la preuve !