Assez tourné autour du pot. Islam ou islamisme ? Islam en France ou islam de France ? Versets de haine ou versets d’amour ? Port du voile interdit ou autorisé ? Poursuites judiciaires devant la 17e chambre ou liberté d’expression ?
Tous ces débats, in fine, n’ont pas de sens. Parce que, tout bien réfléchi, ils reposent tous sur un postulat erroné : l’islam serait une religion et, à ce titre, serait protégé par la Constitution.
Or il n’en est rien. Pour deux raisons. L’islam n’est pas conforme à l’article 1 de notre Constitution. La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Or, l’islam refuse la démocratie puisque la démocratie est la voix et le désir du peuple quand l’islam est l’asservissement de tous à Allah.
L’islam refuse la laïcité puisque Coran et hadiths imposent les règles de la vie privée ET publique… Hasard si dans tous les pays musulmans la source de la loi est la charia, sauf en Turquie, puisque la Cour européenne des droits de l’homme a décrété que celle-ci était incompatible avec la démocratie ?
L’islam refuse la liberté de ne plus croire, de ne pas croire, d’être polythéiste : « Quiconque change sa religion, tuez-le. » Ces propos attribués à Mahomet sont rapportés par al-Boukhari.
L’islam affirme que les musulmans sont supérieurs aux autres : « Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes, vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. » 3.110.
L’islam refuse l’égalité hommes-femmes. « En ce qui concerne vos enfants, Dieu vous prescrit d’attribuer au garçon une part égale à celle de deux filles. » 4.11.
Quant à assurer l’égalité de tous devant la loi sans distinction de religion, les incidents et revendications à répétition pour du halal, le port du voile, les salles de prières en tous lieux… prouvent que l’islam impose la prise en compte de la religion de ses adeptes et, à ce titre, n’est pas constitutionnelle.
Mieux encore, l’islam n’est pas une religion mais un système politique totalitaire.
Il faut commencer par les spécificités de la religion dans le monde occidental. Je renverrai les lecteurs à l’introduction qui y est consacrée dans l’Encyclopaedia Universalis et notamment ce passage : « De cette double étymologie il n’y a rien à conclure, si ce n’est que les langues occidentales […]ont appris à spécialiser un vocable pour distinguer des autres institutions sociales l’appareil des croyances et des rites. Or c’est là une initiative de rupture, qui tend à penser séparément ce qui ne l’avait jamais été. Les sociétés archaïques sont tellement pénétrées de surnaturel qu’il n’est pas question d’isoler la sacralité de la socialité elle-même. Elles n’ont pas une religion. C’est leur constitution du social qui est intrinsèquement religieux. »
Autrement dit, la civilisation occidentale a accouché de la séparation du politique et du religieux, du privé et du public, fondements de la laïcité, émancipatrice. Et l’islam, en tant que survivance d’un système archaïque, n’est pas adaptable à notre modèle.
Alors l’islam, système politique totalitaire qui ne laisse aucune liberté à l’homme ? Secte cherchant à s’implanter sur notre sol ? Tout cela et bien d’autres choses encore, tout sauf une religion et, à ce titre, il ne peut bénéficier des avantages et protections d’icelle.
L’islam doit donc être interdit en France et les musulmans doivent choisir entre la France et l’islam.