Unanimement inquiets de la montée des idées du Front national, les syndicats affûtent leurs armes pour les contrer: la CGT, la FSU et Solidaires tiendront un meeting fin janvier, la CFDT et l’Unsa misent sur l’action de terrain pour dévoiler « l’impasse » où mènent les positions du parti d’extrême droite.
La victoire dimanche dernier du candidat de Marine Le Pen à la cantonale partielle de Brignoles (Var) est « une alerte profonde », a jugé Laurent Berger, numéro un de la CFDT.
« Notre démocratie n’est pas invincible, elle est en danger », a prévenu le leader cédétiste qui reconnaît que les partisans du FN ont « investi le terrain social ». « On les voit de temps en temps aux portes des entreprises souvent avec un discours extrêmement démago ».
« On est surtout inquiets de la progression des idées du FN », relève auprès de l’AFP Luc Bérille, numéro un de l’Unsa. Des salariés – parfois même des syndicalistes – reprennent les arguments d’extrême droite, et sont à la recherche de +bouc émissaire+ - l’Europe, les immigrés – « pour expliquer leurs difficultés », constate-t-il.
« Pour nous, le FN n’est pas un parti comme un autre, même s’il y a eu un travail sur le vocabulaire. Ce n’est pas parce que la préférence nationale a fait place à la priorité nationale que ça change l’orientation de fond » de ce parti qui est « dangereuse pour la démocratie », affirme M. Bérille(…)
de quel droit les représentants élus des salariés affichent leurs
préférences politiques, rendant les adhérents prisonniers des choix politiques
des responsables syndicaux ???? c'est honteux !!!