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5 octobre 2014 01:53

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Image à la Une : Nicolas Sarkozy salue de manière obséquieuse l’Imam de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur censé représenter « l’islam modéré ». C’est ce que les bien-pensants de tous bords veulent croire.

Mais souvent la taqyia le rattrape et sa façade de « modéré » se craquelle. (Voir Apostat-Kabyle 26 décembre 2012). Et son discours devient cinglant voire djihadiste.

En substance à propos des caricatures de Mahomet, il a montré sa conception du monde : les nazis sont ceux qui font des caricatures et non ceux qui s’attaquent aux ambassades, brûlent des drapeaux, saccagent tout sur leur passage  et menacent la terre entière dès lors que l’Islam est insulté. 

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Cette Lettre d’une internaute fait une synthèse particulièrement intelligente et claire de la partie de cache-cache auxquels se livrent les musulmans, bien aidés il est vrai par médias et politiques.  Elle pose les vraies questions, celles qui ont trait aux textes.

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Femme de gauche et plutôt idéaliste, j’ai défendu les causes les plus diverses.  J’ai notamment participé à des manifestations pour l’environnement, pour les droits des femmes, pour la paix, pour le logement abordable, pour l’éducation et la santé, pour la laïcité, contre la pauvreté, à l’occasion de différents sommets, etc.

J’ai longtemps cru que toutes les religions étaient basées sur la paix et l’amour, (même si je n’en pratique plus aucune depuis que j’ai abandonné la religion catholique, faute de foi). J’ai évidemment cru qu’il en était de même pour l’islam et j’étais bien trop paresseuse pour vérifier si j’avais raison. Dans mon esprit, les musulmans violents étaient de mauvais musulmans qui ne respectent pas les principes de leur religion, contrairement aux musulmans à côté desquels je marchais pour protester contre l’embargo américain en Irak et la guerre en Afghanistan.

Il y a environ 6 ans, lorsque je me suis mise sérieusement à l’étude de l’islam, cette conviction que je croyais inébranlable avait résisté au régime taliban, au 11 septembre 2001, à tous les attentats terroristes musulmans qui ont suivi et à toutes les flagellations, amputations, décapitations et autre lapidations commises au nom d’Allah.  Elle a pourtant finit par être ébranlée au point de s’écrouler comme un château de cartes et c’est aux textes fondateurs de l’islam eux-mêmes que je dois le séisme psychologique dont j’avais besoins pour m’ouvrir les yeux.

En tout, j’ai lu le Coran presque 3 fois mais dès ma première lecture de la seconde sourate, il n’était déjà plus possible pour moi de continuer de croire que l’islam n’était que paix et amour. Je ne pouvais que constater une correspondance troublante entre de nombreux versets et plusieurs des actes criminels commis par des musulmans intégristes.

La lecture de hadiths considérés comme authentiques (dont ceux du Sahih Mouslim et ceux du Sahih Boukhari) n’a fait que renforcer mon opinion sur l’islam, que je n’ai désormais d’autre choix que de considérer comme une idéologie violente, misogyne, ségrégationniste et totalitaire. Comme Neo venant d’avaler la pilule rouge dans le film «La Matrice», je vois désormais la réalité sans fard et il n’y a plus de retour en arrière possible.

Les perroquets

Lorsque je souligne la violence de l’islam sur des blogues sans trop donner de détails, il arrive fréquemment que des musulmans me répondent que l’islam n’est pas violent parce que le Coran, prétendent-ils, ne contient aucun verset prônant la violence ou encore qu’il interdit la violence. Évidemment, ils changent de discours lorsque je leur mentionne que je l’ai lu et que je leur cite quelques versets discriminatoires ou violents envers les non-musulmans (polythéistes, juifs, chrétiens, athées, apostats, etc).

Ils m’expliquent alors qu’on ne doit pas interpréter ces versets au sens littéral, qu’il faut les replacer dans leur contexte historique et qu’ils autorisent seulement les musulmans à se défendre en cas d’attaque. En d’autres termes, tout serait dans l’exégèse. Certains musulmans m’ont même affirmé qu’il fallait lire le Coran en arabe pour le comprendre correctement! Parfois ils semblent sincères, parfois non, mais dans tous les cas, ils semblent réciter mécaniquement un texte trouvé sur Internet et appris par cœur.

Mauvais destinataire

Imaginons un instant que ces musulmans aient raison. Imaginons que 100% des versets violents soient acceptables lorsqu’on les interprète/traduit/analyse correctement et, pourquoi pas, que tous les hadiths violents sont faux ou mal rapportés, ce qui ferait des musulmans intégristes des hérétiques et des ignorants qui ne connaissent pas le «vrai» islam, celui des musulmans dit «modérés».

J’ai justement une question pour eux: pourquoi est-ce seulement aux non-musulmans que vous expliquez tout ça?

Pourquoi ne l’expliquez-vous pas plutôt aux autres musulmans afin de prévenir l’intégrisme en amont? Lettres ouvertes, livres, réseaux sociaux, blogs, forums, ce ne sont pourtant pas les possibilités qui manquent de nos jours pour le leur apprendre!

Vous avez peur des représailles? Utilisez un pseudonyme!

Pourquoi ne demandez-vous pas à vos imams, à vos conférenciers et aux enseignants des écoles musulmanes de transmettre cet islam idyllique?

Pourquoi ne menacez-vous pas de boycott les librairies musulmanes qui vendent des livres pro-charia et pro-jihad?

Pourquoi ne descendez-vous pas dans les rues pour protester contre le «faux» islam? Après tout, il menace certainement plus de vies humaines qu’une caricature de Muhammad!

Ne devriez-vous pas être inquiets de voir les mosquées pousser comme des champignons jusqu’en Occident, en sachant qu’une bonne partie d’entre elles sont affiliées à la Muslim World League (organisation wahhabite financée par l’Arabie Saoudite) et que les textes de l’islam y sont interprétés littéralement? Ne devriez-vous pas craindre que ces établissements ne produisent des intégristes en série qui commettront un jour des crimes au nom de votre dieu et achèveront de ruiner la réputation de votre communauté?

La façon dont les non-musulmans interprètent les textes de l’islam n’a absolument aucune importance à partir du moment où nous ne croyons pas à leur origine divine et ne les appliquons pas dans nos vies!

Ce sont des musulmans qui célèbrent le mariage de fillettes avec des pédophiles, kidnappent des jeunes filles d’autres confessions pour les violer et les forcer à se convertir, amputent des voleurs, flagellent des célibataires qui font l’amour, lapident des personnes mariée qui commettent un adultère, exécutent des apostats, pendent des homosexuels, entraînent des enfants-soldats et persécutent des minorités religieuses (y compris des branches minoritaire de l’islam).

Ne pensez-vous pas que les musulmans qui appliquent à la lettre les versets et hadiths les plus violents nuisent bien plus à la réputation de l’islam que tous les non-musulmans mis ensembles ne sauraient le faire?

L’exégèse imaginaire

Si la violence islamiste s’expliquait vraiment par une mauvaise interprétation des textes fondateurs de l’islam, ça ne devrait pas être difficile à prouver non? Pourquoi ne pas commencer par nous donner le nom de l’auteur de cette mystérieuse exégèse censée pouvoir relativiser toute cette barbarie? Jusqu’à présent, aucun des musulmans avec qui j’en ai discuté n’a été capable de me le donner, encore moins de m’en citer des extraits. Est-ce l’exégèse de Tabari? De Al Qurtubî? De Samarqandî? De Ul Kabîr? Existe-t-elle seulement?

«Au royaume de aveugles les borgnes sont rois» dit un proverbe et au royaume de la mécréance, il est assez facile pour le musulman moyen, surtout s’il a un nom à consonance arabe, de faire croire aux mécréants que son appartenance à l’islam lui confère de grandes connaissances sur sa religion et une maîtrise de l’arabe. Pourtant, beaucoup de musulmans (la plupart?) n’ont jamais lu le Coran en entier et connaissent peu ou pas les hadiths. De plus, la majorité d’entre eux n’ont pas l’arabe comme langue maternelle et, de toute façon, la quasi-totalité des arabophones ne comprennent à peu près rien à l’arabe coranique (les éditions arabes du Coran sont des traductions au même titre que les autres).

Tenter de se convaincre soi-même

Vous savez ce que je crois? Je crois que cet islam de paix et d’amour, bon nombre d’entre vous n’y croyez pas plus que moi! Au mieux pouvez-vous seulement prétendre qu’il existe. Votre discours rassurant est réservé aux infidèles parce que vous savez parfaitement bien qu’il ne tiendrait pas la route devant des musulmans bien informés. C’est l’ignorance à propos des textes de l’islam qui permet à ce discours de conserver un reste de crédibilité (du moins dans l’esprit de ceux qui croient encore à la bonté intrinsèque de toute religion). Qui essayez-vous réellement de convaincre? Les non-musulmans ou vous-mêmes?

Avec tous ces terroristes qui révèlent chaque jour un peu plus de la face cachée de l’islam, la supercherie est de plus en plus difficile à maintenir. Faute de pouvoir empêcher l’islam de ternir lui-même sa réputation, plusieurs d’entre vous cherchent à ternir celle de quiconque ose le critiquer. Islamophobe, ignorant, raciste, xénophobe, nazi, aucune insulte ne semble assez forte pour nous qualifier.

Cette tactique pitoyable prouve que nous ne sommes pas si loin de la vérité. Si la mauvaise réputation de l’islam était seulement un malentendu, vous ne réagiriez pas ainsi. Normalement, on n’insulte pas ceux qui se trompent de bonne foi, on leur explique plutôt calmement en quoi ils se trompent, en amenant des preuves convaincantes.   Si vous ne le faites pas, c’est que vous savez au fond de vous-mêmes que c’est impossible.

Penser par soi-même. Les choses sont tranquillement en train de changer. Les gens se lassent de laisser les autres penser à leur place et sont de plus en plus nombreux à lire le Coran et même des recueils de hadiths afin de se faire par eux-mêmes une opinion sur l’islam. Ce n’est jamais facile de réaliser qu’on s’est trompé. Le réveil est brutal mais il est salutaire. Des gauchistes, des féministes, des multiculturalistes et même des musulmans réalisent enfin qu’ils se sont fait avoir et que l’islam n’a rien du conte de fée qu’on leur a dépeint. Lorsqu’on pense par soi-même, on ne peut plus se mentir.

Nous nous servons enfin de notre propre jugement et écoutons notre conscience plutôt que le prêt-à-penser politiquement correct. Nous avons cessé de croire que nos perceptions ne sont pas les bonnes, que les mots ont un autre sens que celui que les dictionnaires leur donnent, que toutes les traductions du Coran sont déficientes, que la haine c’est de l’amour, que la discrimination c’est de l’inclusion et que la guerre d’agression c’est de l’autodéfense.

Nous avons cessé de croire que le problème ce n’est pas l’islam.

Pour connaître les textes fondateurs de l’islam http://textup.fr/81394LX

Cette Lettre est parue le 27 septembre sur le blog «Savoir ou se faire avoir» de Sami Aldeeb. Puis dans celui de Mireille Vallette.

http://www.eurabia.org/minona-lettre-dune-mecreante-aux-musulmans-moderes/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Religions