La marche républicaine est-elle devenue un fourre-tout ? ou une réunion entre copains de l'OTAN ? La question se pose tant certains invités ne sont pas connus pour offri la liberté à leurs opposants.
Ainsi, la présence du Président turc Erdogan à la marche parisienne peut surprendre puiisqu'un caricaturiste turc risque à ce jour 9 ans et 10 mois de prison pour l'avoir dessiné. Intolérable.
Erdogan à une manif pour la liberté d'expression c'est comme Cahuazc à une manif contre la fraude fiscale.
Quant à Netanyahu, Tsahal a juste bombardé des journalistes gazaouis le 9 juillet dernier dont vous pourrez voir une photo tout en bas de cet article. Normal donc qu'il soit invité à Paris..
Daminens Lanxade pour WikiStrike
Voici un article sur le sujet ainsi que le dessin en cause:
Le journal Cumhuriyet a rapporté lundi que selon l'acte d'accusation, Erdogan aurait déposé plainte contre le caricaturiste Musa Kart pour insulte et diffamation dans les médias via une caricature qui a été publiée dans l'édition du 1er février 2014 du quotidien. La section presse du bureau du procureur avait d'abord dit qu'il n'y avait pas de motifs valables pour engager une action en justice sur cette caricature. Cependant, sur objection de l'avocat d'Erdogan, la 14e Cour pénale de Bakirköy a décrété que la caricature dépassait de loin les limites de la critique et est revenue sur la décision initiale. L'acte d'accusation déposé ensuite demande une peine de prison pouvant aller jusqu'à 9 ans et 10 mois pour Kart. Le procès de celui-ci doit commencer ce 23 octobre.
"Il y a bien une caricature de la justice en Turquie"
Dans la caricature controversée, on aperçoit deux voleurs retirant de l'argent d'un coffre-fort et l'un d'eux dire : «Ne te presse pas, le gardien est un hologramme». En arrière-plan, est dessiné Erdogan sous forme d'hologramme surveillant les lieux. Ce dessin fait référence à l'apparition d'Erdogan à une réunion du parti sous forme d'un hologramme haut de 3 mètres et demi de fin janvier.
«Nous sommes devant l'évidence qu'il y a bien une caricature de la justice en Turquie et non pas une justice en soi», a déclaré Kart.
Soulignant qu'aucun des 209 suspects impliqués dans l'enquête anticorruption dévoilée au grand jour les 17 et 25 décembre 2013 ne subira de procès, des procureurs d'Istanbul ayant décidé la semaine dernière d'abandonner les charges contre eux, Kart a ajouté : «Maintenant, c'est un caricaturiste qui va avoir droit à un procès... Même les caricaturistes n'auraient imaginé une telle scène».
L'enquête très médiatisée du 17 décembre dernier avait été suivie d'une autre vague d'arrestations le 25 décembre. Elle a été qualifiée par les autorités de «coup d'Etat contre le gouvernement». Les fils de plusieurs ex-ministres, des hommes d'affaires pro-gouvernementaux et le président de la Halkbank avaient été interpellés.
La caricature de Musa Kart a été publiée début février dans le quotidien
turc Cumhuriyet