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20 août 2014 01:24

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Selon le quotidien algérien El Watan du 12 août 2014, les crimes de sang augmentent d’une façon tragique à travers l’Algérie. Entre 2012 et fin juillet 2014, c’est plus de 250 meurtres qui ont été comptabilisés. Les criminels recourent dorénavant à l’incinération des corps afin de brouiller les pistes.

D’après les brigades criminelles de la police judiciaire et de la gendarmerie nationale, rapporte le quotidien algérien, « il est clair qu’aujourd’hui, les malfaiteurs s’inspirent de techniques en vigueur dans les pays les plus touchés par les meurtres, dont la France, particulièrement à Marseille et Paris, où le phénomène a battu des records ».

Les wilayas (régions administratives) d’Alger, Oran et Blida comptabilisent à elles seules 60 % de ces meurtres. En 2012, les règlements de comptes avaient fait une centaine de morts, dont 35 à Alger. En 2013, le nombre de ces assassinats a augmenté jusqu’à atteindre les 150 cas. En février 2014, les brigades criminelles ont enregistré 24 affaires d’homicides volontaires, dont plus de la moitié des victimes étaient calcinées. Durant le tout récent mois de juillet, pas moins de 17 crimes de sang ont été commis et 24 auteurs ont été appréhendés.

Depuis le début 2014, c’est déjà une centaine de crimes comptabilisés, mais le taux d’élucidation de ces affaires atteint les 100 %, grâce à la police scientifique, et bien que les victimes (tuées en général par armes blanches) soient brûlées afin de détruire empreintes et preuves.

La police et la gendarmerie mettent en cause la légèreté des sanctions appliquées aux premiers larcins qui remettent dans le circuit les jeunes délinquants, et les grâces accordées automatiquement par le Président aux condamnés à mort par les tribunaux.

La peine capitale, qui est toujours d’actualité, n’est plus appliquée (officiellement) depuis 1993. Sans ce laxisme de l’État, bien des vies innocentes seraient sauvées.

Il ne reste qu’à espérer qu’après avoir pris pour exemple Marseille et ses meurtres, l’Algérie – et surtout sa justice – ne prenne pas également pour exemple la France et sa politique permissive imposée par le garde des Sceaux. L’exemple tout récent de cet homme de 27 ans, qui vient de réaliser seize braquages dans différents commerces en Île-de-France alors qu’il est porteur d’un bracelet électronique, en apporte la preuve, si cela était nécessaire.

 

SOURCE : BOULEVARD VOLTAIRE

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