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david MIEGE
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7 décembre 2014 01:10

Former French President Nicolas Sarkozy attends the inauguration of the Institut Claude Pompidou, a new centre for care and research of Alzheimer disease, in Nice

 

Une fois n’est pas coutume : il est de notre devoir de saluer la prise de position du député socialiste Yann Galut à propos des indemnités perçues par l’ex-président de la République – et désormais président de l’UMP – Nicolas Sarkozy.

Dans une tribune, Yann Galut relève que Nicolas Sarkozy « bénéficie, en plus de son salaire d’ancien président et de l’ensemble de ses indemnités d’ancien élu, d’un certain nombre d’avantages et notamment d’un cabinet conséquent payé par le contribuable ».
Ces avantages s’appliquent à tous les anciens présidents, à la différence près (et majeure) que Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac n’exercent plus de responsabilités politiques directes, contrairement à l’ancien édile neuilléen.

Les dispositions d’un autre temps octroyant des droits spécifiques aux anciens présidents de la République ne sauraient s’envisager que lorsque ceux-ci deviennent de simples observateurs de la vie publique et non dans le cas de Nicolas Sarkozy, redevenu simple mortel et homme politique« comme les autres ».

Les appartements de la rue de Miromesnil, d’une surface de 320 mètres carrés, et servant de permanence de fonction à l’ersatz de Bonaparte, rejeté par les électeurs en 2012, sont loués 15.000 euros par mois aux frais de l’État, et donc de nos impôts !

Par ailleurs, les fonds publics payent également une équipe de sept personnes autour de l’ancien président, et un service de sécurité. Il est évident que ces traitements ont donné un avantage conséquent à Nicolas Sarkozy sur ses deux concurrents, Bruno Le Maire et Hervé Mariton ; et lui assureront une assise et une indépendance supplémentaires dans sa course à la présidentielle de 2017.

Nicolas Sarkozy a changé de statut, il n’est plus un ancien président, ou un sage, tel qu’il voulait nous le faire croire après sa défaite. Non, il est présentement un candidat à la succession de François Hollande, et par conséquent ne doit bénéficier d’aucune aide spécifique autre que celle que lui accordera sa formation politique.

Les Français n’ont pas à financer, de manière directe ou indirecte, un homme politique partisan en campagne. En ce sens, je me fais d’ailleurs l’écho de Yann Galut quand il avance que « la République ne peut plus entretenir les fastes d’un ex-président qui n’est visiblement plus guidé que par ses ambitions personnelles. Arrêtons là la schizophrénie délirante : l’ancien président doit devenir pleinement et uniquement candidat. C’est un impératif démocratique ! »

Nicoas Sarkozy devrait abandonner de lui-même ces rémunérations, il est assez riche pour s’en passer. Cependant, ne soyons pas nous-mêmes dupes des manœuvres socialistes. Ils ne feront pas oublier leurs terribles forfaitures en désignant celles des autres ! Nicolas Sarkozy bénéficie légalement d’avantages illégitimes, quand Kader Arif ou Bernard Cahuzac ont enfreint les lois ! Une seule solution s’impose : moraliser au plus vite la vie publique.

 

vu sur : http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/nicolas-sarkozy-doit-il-renoncer-ses-indemnites-dancien-president,143485?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=1b69183d49-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-1b69183d49-30494613&mc_cid=1b69183d49&mc_eid=3bbbfa4636

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique