Les informations circulent de-ci de-là, l’eau frémit mais ne bout pas encore, les préparatifs vont bon train chez nos gouvernants et nos décideurs, en vue de donner un énième coup de poignard dans le dos des Français, et de mettre fin définitivement au peu qu’il nous reste de nos acquis sociaux.
Déremboursement envisagé pour les consultations chez le généraliste, suppression possible des aides personnalisées au logement pour les étudiants non boursiers et, plus récemment, la remise en cause du SMIC.
Début avril, Pascal Lamy, ancien commissaire européen socialiste et ex-directeur de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dit vouloir plus de « flexibilité » en encourageant les jobs payés en dessous du SMIC.
Mardi 15 avril, c’est au tour du trublion Pierre Gattaz, président du MEDEF, de relancer le débat en proposant un « SMIC intermédiaire« . S’ajoute à cela la proposition de Jean-François Copé qui suggère, lui, la création d’un « SMIC jeunes ».
Ils pensent sans doute les Français trop cher payés. Il ne fait aucun doute qu’ils seront écoutés attentivement par nos dirigeants. Car, en réalité, Bercy ne fait qu’appliquer ce que lui dicte son véritable mentor, le MEDEF.
Les européennes arrivent à grands pas. Il s’agira de bien voter, si l’on ne veut pas continuer à subir les desiderata des puissants irrévérencieux.
Une nouvelle cure d’austérité et non des moindres est à venir, 50 milliards d’euros sont à trouver au plus vite, ce sont les exigences de l’Union européenne. Alors pas question de tergiverser face aux ordres émanant de Bruxelles. Une fois n’est pas coutume, ce sont les classes moyennes qui vont devoir payer.
Compétitivité vis-à-vis des pays émergents employant à bas prix, recherche perpétuelle de la croissance, maximisation du profit, ils n’ont que ces mots-là à la bouche. L’humain n’est qu’un pion sans saveur, au service des puissants et du grand patronat.
Il se prépare un drame social majeur en France, avec la volonté de serrer encore davantage la vis, en nous confisquant nombre de droits sociaux. Concernant la possibilité de supprimer les APL aux étudiants non boursiers, le secrétaire d’État à l’enseignement supérieur Geneviève Fioraso a fait marche arrière ce lundi, suite à la forte mobilisation des Français. Il faudra agir de la sorte à chaque fois que le danger frappera à nos portes.
Les européennes arrivent à grands pas, ce sera l’occasion pour nous de nous faire entendre. Il s’agira de bien voter, si l’on ne veut pas continuer à subir les desiderata des puissants irrévérencieux.