Depuis 1948, l'existence de l'Etat d'Israël, voulue par l'ONU, a été la source d'un interminable conflit avec les pays "arabes" voisins et un souci permanent pour l'ONU, créée en 1945 en remplacement de la SDN, qui avait failli à sa mission d'empêcher les guerres.
Depuis des années, je répète qu'il n'y a pas de solution possible à ce conflit parce que les paramètres de la coexistence entre les Juifs et les Musulmans sont faussés par une foule d'apriori erronés.
L'épisode actuel d'une "réconciliation" entre le Hamas et le Fatah en est une nouvelle preuve : il n'est pas fait pour favoriser la solution pacifique type "vivre ensemble" voulue par l'ONU, les Etats-Unis et l'Europe germano-française, mais au contraire pour la torpiller, car les Arabes ne veulent et ne peuvent pas accepter l'existence du peuple juif au sein de Dar el Islam, le Moyen-Orient terre musulmane.
Ni remettre en cause leur colonisation musulmane en entérinant le retour définitif sur sa terre du peuple juif qu'ils colonisèrent autrefois.
La création d'Israël en 1948 partait d'une bonne intention : redonner à la diaspora juive éparpillée dans le monde entier une nation, afin d'éviter qu'une idéologie folle ne tente à nouveau d'exterminer les Juifs comme les nazis venaient de tenter de le faire.
La première erreur a été de leur redonner une terre qui était certes la leur, mais qui excluait le cœur du "pays des Juifs", la Judée-Samarie, avec juste un pied dans l'Ouest de la capitale historique juive de ce pays, Jérusalem.
Dans le calendrier hébraïque, nous sommes en l'an 5773, preuve de l'occupation extrêmement ancienne de cette terre de Judée par les Juifs, même si en années "chrétiennes" cela fait une durée légèrement plus courte du fait que l'année hébraïque compte 12 mois de 29 et 30 jours (355 jours par an) 10 jours de moins que l'année grégorienne de 365 jours (qui n'existe que depuis le XVIème siècle).
En réalité, les Juifs ont créé le premier état juif en Palestine il y a 5612 ans, alors qu'il n'y avait aucun autre État dans la région, et surtout pas d'États dits "arabes" qui sont tous récents à l'échelle de l'histoire humaine.
Les premiers soldats musulmans qui ont mis le sabot de leurs chevaux et leurs sabres ensanglantés sur cette terre historiquement juive l'ont fait en 638, il y a 1376 ans. Cela nous paraît long parce que les pays d'Europe et surtout les Etats-Unis sont des créations récentes eux aussi, mais pour les Juifs cela ne représente que moins du quart de l'existence de leur pays sous domination arabe.
Car leur pays, surtout le cœur du pays juif, c'est la Cisjordanie dont les frontières correspondent grosso-modo à la Judée et à la Samarie. Le nom "Cisjordanie" est apparu en 1967 quand le royaume hachémite de Transjordanie l'a occupé pendant la guerre israélo-jordanienne. Il n'a donc aucune légitimité historique, pas plus que le royaume hachémite lui-même, création artificielle des britanniques en 1920 (aujourd'hui Jordanie).
Mais la Cisjordanie a obtenu une forme de légalité que lui a attribuée la communauté internationale soucieuse de faire disparaître les termes plurimillénaires de Judée et Samarie que l'ONU utilisait encore dans sa résolution 181 de novembre 1947, afin de justifier son découpage imbécile du Moyen-Orient.
Israël a perdu la bataille des mots, mais l'Histoire lui donne le droit incontestable de réoccuper ses terres ancestrales colonisées par les immigrants arabes.
>> Israël occupe en fait la périphérie géographique du "pays des Juifs", ce qui explique la persévérance des juifs dits "orthodoxes" et des nationalistes juifs à réinvestir leur terre d'origine avec ce que la presse internationale appelle improprement et injustement des "colonies".
Car les seuls vrais colons dans cette histoire, ce sont les Arabes récemment (une cinquantaine d'années) rebaptisés "Palestiniens" dont les ancêtres ont conquis et colonisé la terre juive par le fer et le feu, exigeant la conversion ou le départ des Juifs qui l'habitaient depuis 4236 ans.
Une paille !
Les Juifs, refusèrent très majoritairement leur conversion à l'islam, estimant que leur religion, la plus ancienne de la Terre qui soit toujours pratiquée, n'avait pas à céder à celle - toute récente - qu'était l'islam, devenu religion en 622, 16 ans auparavant, par le génie politique et militaire d'un bédouin, Mahomet Mottalib de la tribu Q'raïch gestionnaire de La Mecque, à l'époque site polythéiste.
Les Juifs considéraient les bédouins comme des sauvages, ce qu'ils étaient bien à l'époque puisqu'ils venaient d'exterminer ou de mettre en esclavage plusieurs tribus juives du désert de la péninsule arabe.
Seulement, en 638, venant de subir peu de temps avant une attaque massive des Perses qui en 614 avaient réussi à prendre Jérusalem et n'en avaient été chassés qu'en 629 par la résistance juive qui avait perdu beaucoup de ses hommes dans cette guerre, les Juifs n'étaient pas en mesure de résister aux armées musulmanes de Qutaïba ibn Muslim. Ils choisirent de partir, de quitter leur pays, pensant que cette colonisation, qui n'était pas la première de leur histoire, ne durerait pas plus longtemps que les précédentes.
Ces dernières semaines, l'OLP et Mahmoud Abbas faisaient semblant de négocier avec Israël et John Kerry, mais en même temps préparaient avec le "gouvernement" Hamas gazaoui l'accord de Gaza qui signe leur réconciliation. Magnifique exemple de duplicité, mais juste destiné à saborder tout accord avec Israël que tenteraient d'obtenir ou d'imposer l'ONU, les USA et l'Europe.
Car cet accord n'a aucun avenir pour une raison évidente : connaissez-vous un seul pays au monde qui ait deux gouvernements "légaux" ? Aucun. Deux gouvernements égalent deux pays, Gaza et la Cisjordanie seront deux pays distincts s'ils le deviennent un jour, ce qui est probable. Leurs populations d'origine, "premières", ont disparu après avoir été éliminées ou absorbées par les colons venus d'Arabie et ils ne sont plus peuplés que d'Arabes, des colons récemment (années 70) rebaptisés "palestiniens", mais aucun des deux gouvernements ne voudra se saborder pour céder la place à un gouvernement unique.
À Gaza, le peuple d'origine c'était les Philistins, un peuple venu de Crète qui s'était installé sur cette côte il y a environ 3200 ans et qui a laissé son nom dans la région sous la forme "Palestine". Il a été totalement exterminé, excepté ceux qui se sont convertis à l'islam en 638 ; en Cisjordanie, on l'a vu, c'étaient des Juifs et des Samaritains, eux aussi chassés, exterminés ou assimilés par les armées et les colons musulmans qui les accompagnaient.
Mais surtout, il y a la question religieuse qu'occultent systématiquement les Occidentaux : dans cette terre musulmane, les Juifs, race inférieure puisque mécréante selon le Coran, n'ont pas leur place.
Les Arabes n'accepteront jamais qu'ils y restent : ils doivent être exterminés ou partir.
Si les occidentaux férus de démocratie étaient logiques, ils soutiendraient Israël, seule démocratie réelle de la région, comme le faisait Fidel Castro.
Mais les pétromonarchies arabes et notamment le Qatar, ne veulent pas d'Israël. Seule l'Egypte, du temps où elle était démocrate elle aussi (relativement !), avait signé un accord de paix avec Israël, et seulement après avoir pris une bonne raclée et vu les Israéliens sur les bords du canal de Suez prêts à foncer sur Le Caire.
Pris entre leurs convictions démocrates et leurs problèmes d'approvisionnement pétroliers les Occidentaux tentent de convaincre les uns et les autres de "vivre ensemble". Il ne faut pas rêver, ça ne marchera pas, ça ne marchera jamais parce que c'est historiquement et religieusement impossible.
source
Maurice D.
Depuis des années, je répète qu'il n'y a pas de solution possible à ce conflit parce que les paramètres de la coexistence entre les Juifs et les Musulmans sont faussés par une foule d'apriori erronés.
L'épisode actuel d'une "réconciliation" entre le Hamas et le Fatah en est une nouvelle preuve : il n'est pas fait pour favoriser la solution pacifique type "vivre ensemble" voulue par l'ONU, les Etats-Unis et l'Europe germano-française, mais au contraire pour la torpiller, car les Arabes ne veulent et ne peuvent pas accepter l'existence du peuple juif au sein de Dar el Islam, le Moyen-Orient terre musulmane.
Ni remettre en cause leur colonisation musulmane en entérinant le retour définitif sur sa terre du peuple juif qu'ils colonisèrent autrefois.
La création d'Israël en 1948 partait d'une bonne intention : redonner à la diaspora juive éparpillée dans le monde entier une nation, afin d'éviter qu'une idéologie folle ne tente à nouveau d'exterminer les Juifs comme les nazis venaient de tenter de le faire.
La première erreur a été de leur redonner une terre qui était certes la leur, mais qui excluait le cœur du "pays des Juifs", la Judée-Samarie, avec juste un pied dans l'Ouest de la capitale historique juive de ce pays, Jérusalem.
Dans le calendrier hébraïque, nous sommes en l'an 5773, preuve de l'occupation extrêmement ancienne de cette terre de Judée par les Juifs, même si en années "chrétiennes" cela fait une durée légèrement plus courte du fait que l'année hébraïque compte 12 mois de 29 et 30 jours (355 jours par an) 10 jours de moins que l'année grégorienne de 365 jours (qui n'existe que depuis le XVIème siècle).
En réalité, les Juifs ont créé le premier état juif en Palestine il y a 5612 ans, alors qu'il n'y avait aucun autre État dans la région, et surtout pas d'États dits "arabes" qui sont tous récents à l'échelle de l'histoire humaine.
Les premiers soldats musulmans qui ont mis le sabot de leurs chevaux et leurs sabres ensanglantés sur cette terre historiquement juive l'ont fait en 638, il y a 1376 ans. Cela nous paraît long parce que les pays d'Europe et surtout les Etats-Unis sont des créations récentes eux aussi, mais pour les Juifs cela ne représente que moins du quart de l'existence de leur pays sous domination arabe.
Car leur pays, surtout le cœur du pays juif, c'est la Cisjordanie dont les frontières correspondent grosso-modo à la Judée et à la Samarie. Le nom "Cisjordanie" est apparu en 1967 quand le royaume hachémite de Transjordanie l'a occupé pendant la guerre israélo-jordanienne. Il n'a donc aucune légitimité historique, pas plus que le royaume hachémite lui-même, création artificielle des britanniques en 1920 (aujourd'hui Jordanie).
Mais la Cisjordanie a obtenu une forme de légalité que lui a attribuée la communauté internationale soucieuse de faire disparaître les termes plurimillénaires de Judée et Samarie que l'ONU utilisait encore dans sa résolution 181 de novembre 1947, afin de justifier son découpage imbécile du Moyen-Orient.
Israël a perdu la bataille des mots, mais l'Histoire lui donne le droit incontestable de réoccuper ses terres ancestrales colonisées par les immigrants arabes.
>> Israël occupe en fait la périphérie géographique du "pays des Juifs", ce qui explique la persévérance des juifs dits "orthodoxes" et des nationalistes juifs à réinvestir leur terre d'origine avec ce que la presse internationale appelle improprement et injustement des "colonies".
Car les seuls vrais colons dans cette histoire, ce sont les Arabes récemment (une cinquantaine d'années) rebaptisés "Palestiniens" dont les ancêtres ont conquis et colonisé la terre juive par le fer et le feu, exigeant la conversion ou le départ des Juifs qui l'habitaient depuis 4236 ans.
Une paille !
Les Juifs, refusèrent très majoritairement leur conversion à l'islam, estimant que leur religion, la plus ancienne de la Terre qui soit toujours pratiquée, n'avait pas à céder à celle - toute récente - qu'était l'islam, devenu religion en 622, 16 ans auparavant, par le génie politique et militaire d'un bédouin, Mahomet Mottalib de la tribu Q'raïch gestionnaire de La Mecque, à l'époque site polythéiste.
Les Juifs considéraient les bédouins comme des sauvages, ce qu'ils étaient bien à l'époque puisqu'ils venaient d'exterminer ou de mettre en esclavage plusieurs tribus juives du désert de la péninsule arabe.
Seulement, en 638, venant de subir peu de temps avant une attaque massive des Perses qui en 614 avaient réussi à prendre Jérusalem et n'en avaient été chassés qu'en 629 par la résistance juive qui avait perdu beaucoup de ses hommes dans cette guerre, les Juifs n'étaient pas en mesure de résister aux armées musulmanes de Qutaïba ibn Muslim. Ils choisirent de partir, de quitter leur pays, pensant que cette colonisation, qui n'était pas la première de leur histoire, ne durerait pas plus longtemps que les précédentes.
Ces dernières semaines, l'OLP et Mahmoud Abbas faisaient semblant de négocier avec Israël et John Kerry, mais en même temps préparaient avec le "gouvernement" Hamas gazaoui l'accord de Gaza qui signe leur réconciliation. Magnifique exemple de duplicité, mais juste destiné à saborder tout accord avec Israël que tenteraient d'obtenir ou d'imposer l'ONU, les USA et l'Europe.
Car cet accord n'a aucun avenir pour une raison évidente : connaissez-vous un seul pays au monde qui ait deux gouvernements "légaux" ? Aucun. Deux gouvernements égalent deux pays, Gaza et la Cisjordanie seront deux pays distincts s'ils le deviennent un jour, ce qui est probable. Leurs populations d'origine, "premières", ont disparu après avoir été éliminées ou absorbées par les colons venus d'Arabie et ils ne sont plus peuplés que d'Arabes, des colons récemment (années 70) rebaptisés "palestiniens", mais aucun des deux gouvernements ne voudra se saborder pour céder la place à un gouvernement unique.
À Gaza, le peuple d'origine c'était les Philistins, un peuple venu de Crète qui s'était installé sur cette côte il y a environ 3200 ans et qui a laissé son nom dans la région sous la forme "Palestine". Il a été totalement exterminé, excepté ceux qui se sont convertis à l'islam en 638 ; en Cisjordanie, on l'a vu, c'étaient des Juifs et des Samaritains, eux aussi chassés, exterminés ou assimilés par les armées et les colons musulmans qui les accompagnaient.
Mais surtout, il y a la question religieuse qu'occultent systématiquement les Occidentaux : dans cette terre musulmane, les Juifs, race inférieure puisque mécréante selon le Coran, n'ont pas leur place.
Les Arabes n'accepteront jamais qu'ils y restent : ils doivent être exterminés ou partir.
Si les occidentaux férus de démocratie étaient logiques, ils soutiendraient Israël, seule démocratie réelle de la région, comme le faisait Fidel Castro.
Mais les pétromonarchies arabes et notamment le Qatar, ne veulent pas d'Israël. Seule l'Egypte, du temps où elle était démocrate elle aussi (relativement !), avait signé un accord de paix avec Israël, et seulement après avoir pris une bonne raclée et vu les Israéliens sur les bords du canal de Suez prêts à foncer sur Le Caire.
Pris entre leurs convictions démocrates et leurs problèmes d'approvisionnement pétroliers les Occidentaux tentent de convaincre les uns et les autres de "vivre ensemble". Il ne faut pas rêver, ça ne marchera pas, ça ne marchera jamais parce que c'est historiquement et religieusement impossible.
source
Maurice D.