En faisant vulgairement la une du journal ultra-bobo « Les Inrock », une rose dans la bouche, la limite de la déférence journalistique est dorénavant largement dépassée. Journaliste ? Sûrement pas. Polémiste ? Peut-être, mais de quelle utilité dans un milieu en écrasante majorité de gauche ? Marionnette de divertissement ? La Une des inrocks nous le confirme.
Une polémiste ? Eric Brunet, sur Atlantico, n’est pas choqué pas Audrey Pulvar. Il« rêve qu’il y ait plein d’Audrey Pulvar, de l’extrême-gauche à l’extrême droite. Elle ne fait que réinventer le métier de polémiste. ». Mais, cher Éric, vous le remarquez vous-même : les journalistes sont « à 80% de gauche. ». À quoi peut donc bien servir une polémiste de gauche, pour poser des questions de gauche dans un monde de gauche ? Un polémiste est celui qui avance et attaque à contre-courant de la Nomenklaturahabituelle. C’est celui qui choque, qui déteint, qui différère du reste, qui est imprévisible. Zemmour en est un exemple probant. Pas Pulvar, qui ressasse les mêmes lieux communs journalistiques, dont tout le monde sait à l’avance ce qu’elle va opposer à telle ou telle personnalité. On n’écoute pas une polémiste pour quelle dise la même chose que ce qui est dit toute la journée sur tous les journaux. Je n’appelle pas ça une polémiste.
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