Le Parti socialiste aura été responsable de lafinanciarisation de l’économie française. Au pouvoir, le parti socialiste se sera plié à toutes les exigences de l’Europe. Aujourd’hui, à l’instar de l’UMP, le parti socialiste reste un ardent promoteur du fédéralisme européen qui mettra fin au peu de souveraineté qui nous reste.
La situation dramatique dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, nous la devons à l’UMP et à la gauche plurielle. Ont-ils tiré les leçons du passé ?. Non. Les socialistes au pouvoir continuerons le saccage qu’ils ont entrepris il y a 30 ans. Au nom du réalisme. Au nom du modernisme.
Car ceux qui suivent la vie politique de ce pays de très près savent que la duplicité est un élément central de la stratégie électorale du PS et du Front de Gauche.
Un exemple de la trahison du PS ?: la privatisation des services public et l’alignement de nos régimes de retraites sur les exigences de la commission de Bruxelles.
En Mars 2002, alors qu’ils clamaient leur attachement « à cet élément central de notre modèle de civilisation », au Conseil européen de Barcelone, Jospin et son ministre Mélenchon avec Chirac signèrent un accord pour privatiser l’électricité et allonger de 5 ans la durée du travail dans tous les pays de l’UE.
En 2005, soit trois ans après cette trahison, à Guéret, des manifestants venus défendre le service public ont froidement placé le premier secrétaire du P.S de l’époque, François Hollande, face à ses contradictions… et lui ont fait gouter l’amertume de la neige correzienne.
Extrait 1
L'effet boule de neige par Lartmement
Extrait 2
L'effet boule de neige par Lartmement
Voir le film en entier: l’effet boule de neige.
Dossier partage des richesses : De Jospin à Raffarin, chronologie d’une politique de classe
automne 1997 Création des emplois jeunes par le gouvernement Jospin. La création des emplois-jeunes correspond à une extension de la précarité et à une politique de bas salaires.
septembre 1997 Jospin se prononce pour la privatisation de France Télécom et du CIC.
janvier 1998 Première loi Aubry sur les 35 heures, qui organise une augmentation des cadences (10% de baisse du temps de travail contre 6% d’embauche) et un transfert d’argent public au patronat (9 000 francs par an et par salarié embauché, en moyenne).
octobre 1998 Vote de la deuxième loi Aubry : baisse des charges patronales sur les bas et moyens salaires, baisse de la taxation des heures supplémentaires, Smic à plusieurs vitesses.
juillet 1999 Strauss-Kahn baisse le taux du livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux ménages modestes, de 4,75 à 4 %.
décembre 2000 Vote du plan triennal Fabius de réduction des impôts profitant aux plus riches ; Le ministère Guigou valide l’accord Medef-CFDT-CFTC instituant le Plan d’aide retour à l’emploi (Pare), qui diminue les droits des chômeur(se)s à indemnisation.
janvier 2001 Création de la prime pour l’emploi. L’État paye sur les impôts les hausses de salaires que les patrons refusent.
mars 2002 Au Conseil européen de Barcelone, Jospin et Chirac signent un accord pour privatiser l’électricité (le gouvernement Jospin est celui qui a le plus privatisé) et allonger de 5 ans la durée du travail dans tous les pays de l’UE.
juillet 2002 Le gouvernement Raffarin refuse d’augmenter le SMIC ; Baisse de 5 % de l’impôt sur le revenu qui bénéficie essentiellement aux hauts revenus
septembre 2002 Décret Fillon libéralisant la loi sur les 35 heures : plus de flexibilité, augmentation du contingent d’heures supplémentaires taxées à 10 % au lieu de 25 %, exonérations de cotisations sociales pour les patrons.
mars 2003 Loi de décentralisation votée par le congrès, véritable machine de guerre pour affaiblir et privatiser les services publics.
mai 2003 Décret Mattéi de déremboursement de 380 médicaments.
juillet 2003 Vote de la loi Dutreil abaissant notamment le montant de l’impôt sur la fortune pour les patrons ; Vote de la loi Fillon sur les retraites allongeant la durée de cotisation et abaissant le montant des retraites et pensions des salarié(e)s du public et du privé, ainsi que des agriculteur(trice)s ; baisse du taux du livret A de 3% à 2,25%.