À vouloir toujours se coucher devant « la mode » qui prend aujourd’hui les oripeaux du politiquement correct, les catholiques français, ceux qui sont « les enfants de la France fille aînée de l’église » n’osent plus aujourd’hui rappeler le catéchisme de l’Église catholique, ce qui depuis plus de 20 siècles fait du christianisme une religion de laquelle naquit notre monde moderne et plus près de nous, avec les apports, grecs, romains, juifs, notre civilisation française.
Ils ont oublié Saint-Augustin le Berbère, que ton non soit un non, que ton oui soit un oui, entre les deux c’est l’œuvre du malin.
Un incident récent nous rappelle malheureusement les lâchetés et les pensées invertébrées de plus en plus émollientes des catholiques français, et ce depuis Vatican 2.
Une invertébration qu’ils se font une joie d’exhiber partout de télérama au pape François, partisan honteux de cette mixture catholico-communiste, dénommée à mauvais escient « la théologie de la libération ».
Comme l’écrivait dans « Notre Dame de la Salette » cet immense écrivain catholique : Léon Bloy ; à quoi cela a-t-il servi que le sang du Christ les arrose depuis 20 siècles !
Comme par le plus grand des hasards, cette histoire (édifiante pour la gauche féministe) éclate à la veille du vote au Sénat de la loi sur l’égalité femme-homme de Najat Vallaud-Belkacem. L’épouvantail obscurantiste (c’est à dire l’Opus Dei, accusée d’avoir noyauté le lycée Gerson, va être brandi pour mieux légitimer une loi qui comporte un volet se proposant de « banaliser l’avortement » (en supprimant notamment la clause de détresse), au motif que celui-ci serait en France, près de 40 après sa légalisation, menacé.
« L’IVG est un acte relativement courant dans la vie des femmes, puisqu’un tiers le fera dans sa vie, pourtant le droit à l’avortement est encore perçu comme à part. Nous voulons en faire un droit à part entière et un acte comme les autres. » ; déclarait ainsi Mme Bousquet « auteure » du rapport sur l’IVG remis à la ministre en novembre dernier. On pouvait y lire que l’accès à l’avortement était un véritable parcours de la combattante en France, et qu’il fallait urgemment contribuer à banaliser un acte encore perçu comme problématique. On ne peut que s’étonner de ce combat d’arrière-garde quand on sait que le nombre d’avortements en France se maintient à 200 000 par an depuis trente-huit ans, alors que les progrès de la contraception ont été immenses.
Lorsque comme les catholiques qui ont encore de la religion, je prétends que l’avortement est un crime, je frôle Cayenne.
Ces mêmes catholiques français auraient à gagner de faire leur cette phrase de : la femme pauvre, un des chefs d’œuvre de Lèon Bloy ,ce catholique imprécateur qui aurait su trouver les mots contre l’ignominie de cette gauche imbécile.
« Il n’y a qu’une seule tristesse, c’est de n’être pas des saints ».
Léon Bloy dont Kafka admirait en ces termes le livre « le salut par les juifs » livre dont la Licra (tribunal de bobigny évidemment) se félicite d’avoir obtenu la censure partielle : « Je connais, de Léon Bloy, un livre contre l’antisémitisme : Le Salut par les Juifs.
Un chrétien y défend les Juifs comme on défend des parents pauvres. C’est très intéressant. Et puis, Bloy sait manier l’invective. Ce n’est pas banal. Il possède une flamme qui rappelle l’ardeur des prophètes. Que dis-je, il invective beaucoup mieux. Cela s’explique facilement, car sa flamme est alimentée par tout le fumier de l’époque moderne. »
La gauche et la débilité même combat contre l’intelligence !
Et quand je pense que c’est un juif qui doit rappeler les catholiques à leur devoir ?
Que fait monseigneur Vingt-trois qui gère l’église de France comme un vulgaire membre de la curie romaine ?
Lazare Zylbergleitt
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