C'est Alain, un abonné de Minurne qui nous a fait parvenir ce document. Nous l'avons trouvé tout simplement superbe. Tout ou presque y est dit, sans haine, presque sans colère, avec le recul du temps et de la sagesse acquise par les années. Mais c'est aussi un message à peine subliminal pour les Français d'aujourd'hui...
Il y a un demi-siècle, des centaines de milliers de familles furent chassées du pays qui était le leur depuis des générations. Ces hommes et ces femmes n'étaient pas à la charge de l'Algérie, bien au contraire, ils l'avaient construite, ils la développaient avec passion. Ils l'aimaient, comme une seconde patrie.
Que les générations actuelles, qui refusent de voir ce qui pourtant nous crève les yeux, lisent simplement ce poême. Ils comprendront un peu mieux l'histoire qu'on leur cache, qu'on ne leur apprend plus, ou si mal.
Ils comprendront peut-être aussi, pourvu qu'ils soient dotés d'un peu d'intelligence, qu'il est des peuples qui mordent sans vergogne la main qui les nourrit...
MLS
(Si l'auteur de ce poême se reconnait, qu'il se manifeste, c'est bien volontiers que nous le citerons).
REQUIEM POUR UN PIED NOIR
Jadis j’ai dû m’enfuir de mon pays
Quand la France décida de lâcher l’Algérie
Et si avec le temps les plaies se sont fermées
Leurs cicatrices, elles, ne sauraient s’effacer.
Aussi pour mes enfants, je demande au Messie
Que jamais ils ne vivent pareille tragédie.
Pourtant, lorsque je vois ces hordes de Maghrébins
Envahir notre sol par n’importe quel moyen
Pour venir y chercher toute cette assistance
Qu'on ne trouve plus chez eux depuis l’indépendance,
Quand je vois qu’ils acquièrent cette nationalité
Qu’ils ont pourtant reniée il y a bien des années
Je me pose une question qui me met mal à l’aise,
Combien de temps encore la France sera Française ?
Ils occupent tour à tour l’ensemble des quartiers
Où la police alors n’a plus le simple droit d’entrer,
Bien vite ils les transforment en horribles ghettos
Où ils pillent les commerces et brûlent les autos.
Marseille est devenu une base d’Al-Quaïda
Et notre Canebière un souk de la casbah.
La banlieue parisienne n’est pas plus épargnée
Partout règnent racket et insécurité.
Les seuls européens qui s’obstinent à rester
Doivent se barricader sitôt la nuit tombée.
Des cités toutes entières leurs sont abandonnées
Dans l’attente d'obtenir les clefs de l’Élysée.
Et quand le Président, en quête de bulletins
Va leur rendre visite, la veille des scrutins
Ils bousculent sa voiture et déchirent son costume
L’obligeant à partir plus vite que de coutume.
Ils sifflent la Marseillaise au match de l’amitié
Et brandissent les drapeaux du pays invité.
Puisqu’ils peuvent posséder deux nationalités
Ils en changent à leur guise, suivant leurs intérêts
Pour les allocations, ce sont de vrais français,
Pour les obligations ils restent étrangers.
Ils respectent une seule loi, celle des islamistes
Et suivent assidument les consignes intégristes,
Elles coiffent le foulard, ils portent la barbouze
Et pavoisent leur maisons aux couleurs des fellouzes.
Depuis quelques années ils sembleraient vouloir
Que la France se décide à réécrire l’histoire.
On enseigne pour ce faire à notre descendance
Que les Pieds-Noirs étaient les colons de la France
Qu’ils n’avaient pas de cœur et usaient d’un gourdin
Pour payer les salaires de chaque Maghrébin.
Aujourd’hui les médias demandent aux élus
Qu’une enquête soit faite sur ces moments vécus
Pour voir si notre armée a commis des bavures
Et condamner ceux qui pratiquaient la torture
Pour que ces terroristes veuillent bien leur avouer
Les lieux des attentats qu’ils allaient perpétrer.
Vouloir faire des victimes de nos ex-assassins
C’est en sorte approuver les crimes et les larcins
Qu’ils ont commis jadis sur ces gens innocents
Qui voulaient conserver la terre de leurs parents.
Sommes-nous tous amnésiques pour avoir oublié
Combien les F.L.N. ont fait d’atrocités ?
Serions-nous insensibles à tous ces attentats ?
Qui ont été commis par ces vils fellaghas
Et devons-nous ce jour, pour des raisons d’Etat
Pardonner les tueries de leur chef Ben Bella !
La bombe de la Corniche, ou celle du Milk Bar
Et ces assassinats empreints d’actes barbares
Ces femmes étripées aux ventres empierrés
Tout près de leur fœtus qui était empalé.
Ces milliers de Harkis qui furent assassinés
Sur la place publique sans le moindre procès
Trahis et délaissés par le chef de la France.
Ils ont subi la mort dans d’atroces souffrances.
Ils furent même désarmés avant l’indépendance
Afin de n'opposer la moindre résistance
Aux couteaux des tueurs qui étaient impatients
De pouvoir leur donner le suprême châtiment.
Aurions-nous oublié la date du 5 Juillet 1962
Et les massacres commis après le cessez-le-feu ?
Ces centaines d’Oranais qui furent exécutés
Devant l’armée française restée les bras croisés !
En France, dans nos écoles, aucun livre d’histoire
Relate ces évènements vécus par les Pieds Noirs
On transforme le passé à la gloire des vainqueurs
Qui deviennent des martyrs à la place des tueurs.
Oublier le passé ou pire le transformer
Serait une grave erreur qu’on pourrait regretter
Ne baissons pas la garde, redoublons de méfiance
Si nous ne voulons pas connaitre un jour en France
Une prochaine débâcle vers d’autres horizons
A défaut d'accepter de changer de religion.
Ben Bella l’avait dit, après la prise d’Alger
« Nous devons remonter en France jusqu’à Poitiers ».
Hélas cette latitude est maintenant dépassée
Puisqu’aucun coin d’Europe ne se trouve épargné !
A moins d’un revirement rapide et énergique
La France deviendra république islamique
Par le nombre des naissances ils auront l’avantage
Qui leur fera gagner l’ensemble des suffrages
Ainsi sera mis fin à la démocratie
Et la France à son tour deviendra colonie.
Alors sera troqué l’angélus des clochers
Par l’appel des imams du haut des minarets.
Dès lors, pour survivre, comme l'ont fait nos aïeuls,
Nous aurons à choisir = la valise ou l’cercueil.
Les exemples sont nombreux et faciles à citer
Sur toute la planète, nombreux sont les foyers
Où des familles entières furent exterminées
Pour le simple prétexte qu’elles avaient refusé
D’accepter les contraintes de ces jeunes républiques
Qui instaurent par la force la charia islamique.
Aussi la prochaine fois, lorsque vous serez appelés
Pour vous rendre aux urnes afin d’aller voter
Devenez l’électeur d’un second Charles Martel
Qui renverra chez eux, au fond de leur djébel
Ceux qui viennent chez nous pour y défier la France
En réclamant sans cesse encore plus d’assistance
Afin que vos enfants ne subissent jamais
La débâcle vécue par les Pieds Noirs Français
Le livre est aujourd'hui fermé, mais son histoire
Est restée à jamais gravée dans nos mémoires.
Un Français déraciné..
SOURCE : http://www.minurne.fr/requiem-pour-un-pied-noir-auteur-inconnu?&trck=nl-886311-1079380-880vH