Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a tenu son prestigieux dîner annuel mercredi 8 février. Le Monde du lendemain (daté du 10 février) a fait sa Une avec une photo prise lors du dîner avec le titre suivant : « Nicolas Sarkozy accélère son entrée en campagne ». En page 4, le quotidien « de référence » revient sur l’événement avec une photo de la poignée de mains entre le président sortant et François Hollande. L’occasion d’un échange qui a fait beaucoup de « buzz » sur le net.
Le côté UMPS du dîner a été renforcé par une double absence : celle de François Bayrou refusant de participer à un « dîner communautaire » et celle de Marine Le Pen à qui Richard Prasquier a refusé de « donner un certificat de cacherout » (sic).
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Sur RTL, le 10 février, Eric Zemmour a ironisé sur le thème « ils sont tous venus, ils sont tous là ».
Et le polémiste de critiquer un dîner communautaire « à la fois tribune et tribunal » que « les dirigeants du CRIF transforment en conférence sur le Moyen-Orient et où « ils somment [le gouvernement] de s’aligner sur la politique de Jérusalem ». Alors que « tous nos grands hommes ont refusé la création d’Etats dans l’Etat ».
Les exigences idéologiques du CRIF : renoncer à l’identité française
Le CRIF n’a pas seulement des exigences en politique étrangère (Israël, Palestine, Iran, Syrie, etc.), il en a aussi en politique intérieure. Le CRIF les a rappelées dans un article de Jean-Yves Camus