Il y a quelques jours, l’INSEE sortait son ouvrage France, portrait social 2014 qui passe à la loupe conditions de vie, éducation, salaire, famille ou immigration…

Un document qui n’apprendra pas grand-chose au pays réel puisque c’est leur quotidien qui est chiffré, mais qui rend incontestable la tiers-mondisation de la France, souvent niée par journalistes et politiques.

Il n’y a qu’à ouvrir les yeux pour se rendre compte que le nombre de SDF augmente considérablement depuis des années. Ce rapport le chiffre et, puisque la perception naturelle des faits doit désormais se plier à la dictature des chiffres, le prouve.

En 2012, la France en comptait 112.000, dont 31.000 enfants : une hausse de 44 % en onze ans. Parmi eux, 55 % sont nés à l’étranger : 60 % sont originaires d’Afrique (23 % du Maghreb et 35 % du reste du continent) et près d’un tiers sont originaires de l’est de l’Europe. La réponse du gouvernement ? On augmente le nombre de naturalisations…

Peu importe la réalité, peu importe l’incapacité du gouvernement à s’occuper de ses propres « enfants », l’idéologie prime et la population entière s’appauvrit.

Car les multiples promesses de François Hollande n’auront (évidemment) rien changé au problème du chômage.

Entre 2008 et 2013, il a augmenté de 43 %, et le phénomène de persistance s’est aggravé : + 56 %.

Alors, forcément, pendant que le nombre d’allocataires de minima sociaux d’insertion explose (plus de 2 millions), pour le reste des Français, les salaires sont freinés et les impôts augmentent.

Mais on continue : aucun protectionnisme, aucune souveraineté, le pays se fissure et s’appauvrit mais les frontières sont toujours plus ouvertes…

La France se meurt, mais les socialistes jubilent : les individus sont toujours plus dépendants de l’État, et seuls face à lui.

On apprend par ailleurs que les salariés vivent majoritairement en famille (un père, une mère, des enfants) ni homoparentale, ni monoparentale, ni recomposée : 80 % dans la fonction privée, 78 % dans le secteur public. Alors que l’on apprend que les « parents isolés » sont parmi les catégories les plus touchées par le chômage. De là à penser que la famille est un facteur de stabilité et de productivité…

Mais non. On continue, on détruit : négation de la norme, relativisme absolu sur le modèle familial, encouragement institutionnel au divorce, explosion des familles par le travail quasiment forcé de toutes les mères…
Ce « mariage pour tous » était un cas d’école : le caprice d’une minorité pétrie d’idéologie, mais lourd de conséquences.
Ce rapport est une mine de chiffres, impossible d’être exhaustif.

Mais tout n’est regardé qu’économiquement. Dommage.

La culture, par exemple. La part que les Français lui accordent ne cesse de diminuer depuis 2007 pour atteindre son niveau le plus bas – depuis 1985 – en 2013. Tout le monde s’empresse de pointer du doigt la « crise »… Et si l’on pointait du doigt la « culture » ?

Parce qu’aux dernières nouvelles, le Puy du Fou – qui vient de recevoir la plus haute distinction mondiale des parcs et spectacles – se porte très bien…

Allez savoir pourquoi les Français le préfèrent à d’autres événements « culturels », vecteurs peu discrets d’une propagande destructrice… Question de moyens ? Pas sûr.

Bref, la France ne va pas très bien… Sans blague.

Quand est-ce qu’on change (vraiment) de politique ?

vu sur : http://www.bvoltaire.fr/charlottedornellas/selon-linsee-france-va-mal-blague,140959?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=e1f0f41093-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-e1f0f41093-30494613&mc_cid=e1f0f41093&mc_eid=3bbbfa4636