Les états généraux de la presse écrite, en 2009, avaient été une gigantesque foire aux subventions (200 millions d’euros supplémentaires par an).
Beaucoup y étaient allés quémander les aides publiques directes. Dans la plus grande discrétion bien sûr : tout cela relève du secret des affaires. Et puis il ne fallait accabler plus encore un secteur déjà soupçonné par le public d’être sous la coupe des politiques. (…)
Le plus aidé en 2010: Le Parisien (16,8 millions pour Aujourd’hui en France et 3 millions pour Le Parisien) juste devant Le Monde avec plus de 17 millions d’euros de subventions directes. Suivent Libération (14 millions), Le Figaro (13,2 millions), Ouest-France (11,8 millions), etc. (…)
Le budget 2012 prévoit 272,8 millions d’euros d’aides directes à la presse. 31 millions de moins qu’en 2011.
Subventions de 2010
Suite et source : Mediapart
mots clefs : le Parisien, Le Figaro, Le Monde,