23 mars 2014
01:58
Et pour illustrer notre combat, voici un texte poignant d’Oskar Freysinger : Quand un enfant vous parle, c’est un trésor enfoui tout au fond de votre souvenir …qui commence à vous illuminer de l’intérieur. Lorsqu’un enfant vous écoute, c’est Dieu qui tend l’oreille. Mais lorsqu’un enfant est battu, violé, mis à mort, un cri insoutenable traverse tous les êtres vivants de la terre : Les ailes des oiseaux se brisent. Les arbres pleurent de toutes leurs feuilles. Les poissons explosent sous l’onde révoltée. La vie entière est en deuil entre les cimes enneigées et les profondeurs océanes. Même l’air a de la peine à se respirer elle-même.
Quand un enfant devient martyr, l’univers devient compassion.
La lune se voile la face et le soleil brille de toute sa honte. Mais que font les hommes, lorsque l’innocence est bafouée ?
Qu’est-ce qu’ils font, les hommes ?
Qu’est-ce qu’ils font contre l’insoutenable ?
Qu’est-ce qu’ils font pour empêcher l’ignominie, pour sauver ce que la terre a de plus digne, de plus précieux : le sourire d’un enfant ? Eh bien, ils ne font presque rien.
Ils se contentent de restructurer les sourires, de coter les mœurs en bourse, de stériliser la douleur par des statistiques, d’éluder l’ignominie par des arguties juridiques.
Ils cherchent à déshumaniser le débat. Ça permet de rendre supportable le plus odieux des crimes.
Mais ce dont elles ne prennent pas conscience, les grandes personnes si raisonnables, si réalistes, c’est qu’à chaque sourire effacé du visage d’un enfant, c’est la meilleure part d’elles-mêmes qui fout le camp.
A chaque main refusée, à chaque secours dénié, c’est leur propre esprit qui est bafoué, leur propre âme qui est salie, leur propre dignité qui est violée. Mais la dignité est devenue un luxe que la conjoncture et le relativisme ne peuvent pas se permettre.
La dignité, ça ne paye pas. Et ça restreint.
Ca empêche la libéralisation des mœurs.
Ca empêche la pornographie de faire des petits dans les esprits malades.
Et c’est en contradiction avec les droits fondamentaux des sadiques et des détraqués qui coûtent si cher en prison.
Ils ont bien le droit d’être relâchés, après tant d’années. Et d’avoir une deuxième chance d’abuser des enfants.
Ça coûte moins cher à l’Etat.
Ça coûte seulement, au pire des cas, un sourire d’enfant.
Et le cœur brisé d’une mère.
Des choses sans importance économique.
Des choses négligeables.
Ce qui paye, c’est la décadence, la drogue, le sexe, l’argent.
Faudra bien que les enfants s’y fassent, s’ils veulent devenir adultes.
Rien de tel que l’exemple pour qu’ils apprennent.
Pour qu’ils apprennent à oublier leur innocence.
Pour qu’ils apprennent à effacer leur enfance, leurs souvenirs, leur âme.
Pour qu’ils comprennent à leur tour que ce qui n’est pas rentable ne mérite pas d’être protégé.
Parce que le monde est ainsi fait.
Et que les rêves d’enfant n’y ont plus leur place lorsqu’on a grandi et qu’on croit tout savoir. Mais qui saura ce que les victimes de Dutroux et Peiry ont enduré ? Qui peut imaginer l’étendue de cette d’horreur ? Qui peut éprouver leur souffrance ? Personne, si ce n’est un enfant. Un être destiné au bonheur, auquel notre société ne réserve souvent qu’une descente aux enfers. Parce que beaucoup trop de décideurs ont abdiqué. Parce qu’ils ont appris à accepter l’intolérable. Parce que leurs cœurs se sont desséchés et que leurs sens se sont habitués à la violence. Parce que le droit des coupables est jugé supérieur à celui des victimes. Frères humains, enfants de la terre, joignons nos forces pour entreprendre le long voyage vers les rivages de notre innocence oubliée. Sauvons les victimes de la folie meurtrière des temps modernes. Sauvons le petit d’homme que nous avons été et qui sourit encore en cachette au coin de notre cœur. Chaque enfant sauvé, c’est l’humanité qui se donne une chance de se survivre à elle-même. Chaque enfant heureux, c’est une étoile de plus qui brille dans la nuit. Avant de donner une deuxième chance aux pédophiles, donnons une première chance à l’enfant innocent. Oskar Freysinger
Quand un enfant devient martyr, l’univers devient compassion.
La lune se voile la face et le soleil brille de toute sa honte.
Qu’est-ce qu’ils font, les hommes ?
Qu’est-ce qu’ils font contre l’insoutenable ?
Qu’est-ce qu’ils font pour empêcher l’ignominie, pour sauver ce que la terre a de plus digne, de plus précieux : le sourire d’un enfant ?
Ils se contentent de restructurer les sourires, de coter les mœurs en bourse, de stériliser la douleur par des statistiques, d’éluder l’ignominie par des arguties juridiques.
Ils cherchent à déshumaniser le débat. Ça permet de rendre supportable le plus odieux des crimes.
Mais ce dont elles ne prennent pas conscience, les grandes personnes si raisonnables, si réalistes, c’est qu’à chaque sourire effacé du visage d’un enfant, c’est la meilleure part d’elles-mêmes qui fout le camp.
A chaque main refusée, à chaque secours dénié, c’est leur propre esprit qui est bafoué, leur propre âme qui est salie, leur propre dignité qui est violée.
La dignité, ça ne paye pas. Et ça restreint.
Ca empêche la libéralisation des mœurs.
Ca empêche la pornographie de faire des petits dans les esprits malades.
Et c’est en contradiction avec les droits fondamentaux des sadiques et des détraqués qui coûtent si cher en prison.
Ils ont bien le droit d’être relâchés, après tant d’années. Et d’avoir une deuxième chance d’abuser des enfants.
Ça coûte moins cher à l’Etat.
Ça coûte seulement, au pire des cas, un sourire d’enfant.
Et le cœur brisé d’une mère.
Des choses sans importance économique.
Des choses négligeables.
Ce qui paye, c’est la décadence, la drogue, le sexe, l’argent.
Faudra bien que les enfants s’y fassent, s’ils veulent devenir adultes.
Rien de tel que l’exemple pour qu’ils apprennent.
Pour qu’ils apprennent à oublier leur innocence.
Pour qu’ils apprennent à effacer leur enfance, leurs souvenirs, leur âme.
Pour qu’ils comprennent à leur tour que ce qui n’est pas rentable ne mérite pas d’être protégé.
Parce que le monde est ainsi fait.
Et que les rêves d’enfant n’y ont plus leur place lorsqu’on a grandi et qu’on croit tout savoir.
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