Le terrain où devrait se construire la mosquée est actuellement cultivé par un maraîcher qui ne veut pas partir.
Une quinzaine d’emplois menacée
A Annemasse, le dernier maraîcher de la commune se mobilise pour préserver une parcelle de 7000 m2 qu’il exploite depuis trente ans.
(…) Depuis 30 ans, Pierre Grandchamp exploite une parcelle municipale à proximité de son domicile à Annemasse.
Mais le 31 décembre prochain, la municipalité récupérera ce terrain dans l’intention de le vendre à une association musulmane qui souhaite y construire une mosquée. (…)
Pour la municipalité, socialiste, il s’agit surtout du rejet de la communauté musulmane. (…) Le maraîcher a saisi le tribunal des baux ruraux. L’affaire sera jugée en janvier prochain.
Source : France 3, merci à 3-4
A la quasi unanimité, le conseil municipal a approuvé mardi 10 juillet la vente d’une parcelle au Brouaz au profit de l’association des musulmans d’Annemasse.
Des élus de la majorité (Robert Borrel) comme de l’opposition (Jean-Pierre Benoist -ndlr: voir son article « Vive la République » au sujet de la mosquée- et Louis Mermet) ont qualifié le moment « d’historique ». Lors de sa séance, le conseil municipal affichait un profond ‘œcuménisme républicain’ (sic) et un peu de solennité. Tout le conseil (à l’exception d’Anne Michel qui a voté contre) a approuvé la vente d’un terrain de 7 040 m2 pour 704 000 euros à l’association Centre culturel des musulmans d’Annemasse (CCMA). Situé à côté du rond-point reliant les avenues Mendès-France et Lachenal dans le quartier du Brouaz, le terrain est actuellement cultivé par le maraîcher Pierre Grandchamp. Ce dernier qui est locataire de la parcelle a engagé une procédure auprès du Tribunal des Baux ruraux pour contester son éviction de ce terrain.
Source : Le Messager