Pour réduire les inégalités de revenus, il est possible de jouer sur deux leviers. Le premier porte sur les revenus d’activité et du patrimoine, le second relève du système de redistribution, via les prestations sociales et les prélèvements.
Des riches plus riches, des pauvres plus pauvres. C’est ce qui ressort clairement de l’évolution des niveaux de vie (*) entre 2002 et 2009. Alors que les inégalités avaient plutôt eu tendance à diminuer lentement jusqu’en 2002, elles ont recommencé à s’accentuer depuis. Ainsi, le dixième le moins favorisé des ménages a vu son niveau de vie reculer en moyenne de 2,1 %, tandis que le dixième le plus favorisé l’a vu augmenter de 9,6 % (et même de 12 % pour le vingtième le plus favorisé). Et l’écart entre la moyenne des deux dixièmes extrêmes est passé de 6 à 6,7. Cette déformation du partage des richesses a donc débuté avant même la crise.
suite et source : article sur le site d’Alternatives Economiques