RTL – Zemmour 25/10/2013
« C’est la révolution qui invente la nation et la différence entre le Français et l’Étranger. »
« La France est avant tout un pays de race blanche, de religion chrétienne et de culture greco-romaine » Charles De Gaulle
Autres extraits texte
0’35 : Le droit du sol c’est l’Amérique. C’est bien normal pour un pays d’immigration. La France, c’est d’abord le droit du sang : on devient Français parce que ses parents le sont.
0’52 : On nous dit que le droit du sol c’est la république : pas de chance, c’est plutôt la monarchie. C’est la révolution qui invente la nation et la différence entre le Français et l’Étranger. Le code civil supprime donc le droit du sol qui, aux yeux des révolutionnaires, rappelait la soumission du paysan attaché à sa terre et à son seigneur. La république ne rétablira le droit du sol qu’en 1889, à la demande des jeunes ouvriers français qui en avaient assez d’aller à l’armée, tandis que leurs collègues d’usine italiens n’y allaient pas. « Ils nous volent nos femmes et nos boulots » disaient-ils. C’est donc comme on le voit par « générosité » que la République a agi alors. En fait, elle pensait surtout à mettre le maximum de monde sous l’uniforme pour prendre sa revanche sur l’Allemagne. Hors la conscription a été supprimée par Chirac depuis près de vingt ans, et le droit du sol est toujours là. Cherchez l’erreur.
2’07 : Le droit du sol est né à une époque où les avions n’existaient pas, où les frontières étaient tenues, où les étrangers acceptaient les contraintes de l’assimilation ou rentraient chez eux, où il n’y avait pas 7 milliards d’hommes sur la planète qui rêvaient de vivre en Europe. Depuis des années, on ne cesse de nous dire : « Le monde bouge, il faut bouger avec lui » : mais on refuse de le faire quand c’est indispensable.
2’30 : Les grognards de l’UMP, les Toubon, Devedjian, Juppé, qui défendent le droit du sol au nom du gaullisme, ont oublié ce que disait le Général de Gaulle à Alain Peyrefitte : « il est bon qu’il y ait des français jaunes, bruns et noirs (…) mais la France est avant tout un pays de race blanche, de religion chrétienne, et de culture gréco-romaine, sinon ce ne serait plus la France ». Aujourd’hui, pour de tels propos, le général serait traîné en justice et condamné pour incitation à la haine raciale.