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david MIEGE
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28 juillet 2015 15:09

 

Image d'illustration. Photo © AFP

Chômage. Au mois de juin les chiffres officiels du chômage montrent une légère augmentation (+1.300 demandeurs d’emploi supplémentaires). Mais la réalité est bien différente.

Des chiffres qui semblent encourageants

Hier lundi, le gouvernement a rendu publics les chiffres du chômage pour le mois de juin. On recensait alors 1.300 demandeurs supplémentaires sur le mois. Ce qui porte à 3.553.500 personnes le nombre de chômeurs en France.

Une nouvelle méthode qui arrange le gouvernement

Comme le rapporte Le Figaro, une nouvelle méthode de décompte du nombre de demandeurs d’emploi a été utilisée. Cette nouvelle règle, décidée par le Gouvernement a permis de faire basculer 10.000 personnes de la catégorie A (« demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi » selon l’Insee, la catégorie la plus commentée), en catégorie D et E (respectivement selon l’Insee « demandeurs d'emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi - en raison d'un stage, d'une formation, d'une maladie » et « demandeurs d'emploi non tenus de faire de actes positifs de recherche d'emploi, en emploi »).

Les vrais chiffres : + 11 300 chômeurs

Si le pouvoir n’avait pas décidé de modifier les règles de comptabilisation des chômeurs, ce sont en réalité 11 300 personnes qui ont perdu leur emploi au mois de juin, qui auraient dû être enregistrées en catégorie A.

Le gouvernement habitué à maquiller les chiffres du chômage

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement utilise des artifices pour donner l’impression que sa politique est efficace pour relancer l’emploi en France. Plusieurs précédents, révélés par Valeurs actuelles, notamment en février et en juin, rappellent que le gouvernement est prêt à tout pour maquiller des mauvais résultats.

La France, mauvais élève européen

Et chez nos voisins européens, que se passe-t-il ? Alors qu’en France, le chômage ne cesse d’augmenter (hausse de 4,7% rien que sur une année), les pays de l’Union Européenne ont observé une baisse générale puisque le taux moyen est passé de 10,4% à 9,6 entre mai 2012 et mai 2015.

Hier lors du diner annuel de l’Association de la presse présidentielle, François Hollande a répété une énième fois qu’il conditionnerait sa candidature à l’élection de 2017 à son engagement de campagne : « Il faut qu'il y ait une baisse du chômage tout au long de l'année 2016, une baisse crédible, longue et répétée ».

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
24 juin 2015 18:41

 

Image d'illustration. Photo © AFP

Triste record. Il n’y a jamais eu autant de chômeurs en France. Les chiffres qui viennent d’être publiés sont catastrophiques : la France comptait en avril dernier 3,53 millions de chômeurs sans activité. Pour le mois de mai, le chômage a progressé de 0,5%.

Situation au mois d’avril

Les résultats qui ont été publiés par le gouvernement pour le mois d’avril étaient catastrophiques. La France comptait 26.200 demandeurs d'emploi supplémentaires, soit une augmentation de +0.7% d'après les calculs du gouvernement par rapport au mois de mars.

Au total, le nombre de chômeurs en France s’élevait à plus de 3.53 millions (3.536.000). Soit une hausse de 5,1% sur un an.

Record au mois de mai

Les résultats viennent d’être rendus publics. On recense pour le mois de mai une croissance de 0,5% du nombre de demandeurs d'emplois avec 16.200 chômeurs supplémentaires. Des résultats très mauvais à mettre au crédit de l'action du gouvernement.

Interrogé sur France Info ce mercredi matin, le ministre du Travail François Rebsamen avait affirmé : « L’année 2015 sera meilleure que 2014. A la fin de l'année, on constatera, j'espère, une phase de stabilisation et puis une décrue du nombre de demandeurs d'emploi ».

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
18 juin 2015 02:10

Souvent j’écris sur la « préférence étrangère » de nos élites mondialisées et chaque fois cela ne manque pas, nos lecteurs de gauche scrutant nos faits et gestes hurlent au populisme et à la démagogie. ...

...Pour en revenir au sujet du texte, j’affirme ici avec force qu’une « préférence étrangère » existe belle et bien, il s’agit même d’une politique d’Etat. Lorsque M. Hollande Président élu, dit en visite d’Etat en Algérie « développer l’emploi en Algérie et en France notamment en faveur de jeunesse algérienne », de quoi s’agit-il ?

Je pose la question. Ce n’est pas moi Mike Borowski qui le dit c’est M. Hollande. Le chômage de la jeunesse Française n’est donc pas assez élevé pour se préoccuper de celui de la jeunesse Algérienne ?

Visiblement M. Hollande répond par la négative à ma question, pour lui ce qui importe c’est l’autre. Il est persuadé comme l’ensemble de notre classe politique du changement de population, il est pour lui inéluctable et nécessaire.

Hollande ne croit pas dans la France, les Français. Pour lui il s’agit d’un vieux peuple, avec une culture désuète, des rites ringards, et une vision du monde allant à l’encontre de la sienne. Il faut donc s’en débarrasser.

Et qui de mieux qu’une jeunesse nord-africaine pour tuer un grand pays comme le nôtre ? Bertold Brecht disait en son temps « Quand le peuple vote mal, il faut changer le peuple.” Nous sommes en plein dedans.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
5 juin 2015 02:10

Les chiffres du chômage publiés hier soir ont perturbé le message que le gouvernement prépare sur l'emploi dans les TPE.


Les résultats sont en effet très mauvais et commencent à poser des questions de fond sur la cohérence de la politique économique.

 

 

 

Bientôt 6 millions de demandeurs d'emploi



Pour le gouvernement, les chiffres sont sans appel. 
Pour les seuls demandeurs d'emploi indemnisés (catégorie A), le chômage a progressé de 0,7%, soit 25.000 unités en un mois. 
Le volume global de demandeurs d'emplois, indemnisés ou non, approche dangereusement des 6 millions pour la seule France métropolitaine.
Plus grave encore, les chiffres de la durée moyenne de chômage s'allongent dangereusement. 
Pour les indemnisations de plus d'un an, la progression est de 10% en un an.
 Pour les plus de 3 ans, elle est de quasiment 20% 
Autrement dit, le marché peu à peu se ferme aux seniors et piègent l'ensemble des demandeurs d'emploi.

Pire: les entrées dans l'indemnisation ont explosé ce mois-ci, avec un chiffre record de 540.000 arrivées, les sorties ont aussi battu un record... à la baisse.
 485.000 chômeurs seulement ont quitté les files actives de Pôle Emploi en avril, contre 500.000 l'an dernier à la même date. 
Pour cette raison, on peut parler d'avril noir pour le chômage en France.

 

 

 

Et pourtant le gouvernement continue à parler de reprise



Pour le gouvernement, la situation est évidemment extrêmement délicate à gérer.
 Depuis plusieurs semaines, le Président de la République répète que la reprise économique est en cours et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
 Malgré des avis convergents venus des entreprises sur la difficulté des temps, le gouvernement semble s'entêter dans un optimisme forcené, voire aveugle. 

L'annonce d'une nouvelle dégradation du chômage nourrit ce sentiment de malaise face à une rupture manifeste avec la réalité. 
François Rebsamen, ministre du Travail, qui a annoncé 100.000 emplois aidés supplémentaires, a ajouté: «Il faut un délai de plusieurs mois avant que la reprise de l'activité ne se traduise par des embauches».

 La méthode Rebsamen ressemble curieusement à la méthode Coué.

Dans la foulée, on imagine mal que le gouvernement puisse facilement annoncer de nouvelles mesures d'assouplissement du marché du travail: Valls a, selon Berger, d'ores et déjà renoncé à modifier le contrat de travail.

 

 

 

Le pire est-il à venir?



La question qui agite les esprits est encore moins rassurante.
 La France s'est engagée dans le pacte de responsabilité, et depuis plus d'un an Manuel Valls tente un exercice austéritaire qui tarde à porter ses fruits. 
Certes, cette austérité constitue largement un trompe-l'oeil. 
Comme l'a souligné la Cour des Comptes, en 2014, le déficit budgétaire a repris sa course à la hausse après plusieurs années de baisse. 
Il a augmenté de 10 milliards€ en un an pour atteindre les 85 milliards. 
Néanmoins, la politique de baisse de charge pour les entreprises, de limitation tous azimuts des droits divers et variés, ne produit pas les résultats escomptés.

 La croissance stagne et le chômage se dégrade. 
Ces perspectives inquiètent d'autant plus que le gouvernement ne semble guère en avoir encore "sous la pédale".
 Le Président de la République a d'ailleurs annoncé que le temps de la redistribution venait. 

Sur le fond, on peut se demander dans quelle mesure la France n'est pas entrée dans une spirale à la grecque. 
Les réformes de façade n'ont aucun apport positif à l'économie et les indicateurs systémiques se dégradent à vue d'oeil. 
La dette n'est toujours pas maîtrisée et le chômage poursuit sa course folle.
Pour l'instant, le gouvernement a mangé son pain blanc en profitant de la baisse des taux pour contenir le coût de son endettement. 
Une remontée des taux aurait des résultats désastreux, surtout si elle devait se produire brutalement. 

Et ce jour-là, le gouvernement verra le piège à la grecque se refermer sur lui.   
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
2 juin 2015 02:50
Chômage : 26 200 demandeurs d'emploi supplémentaires en avril, nouveau record

Le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité a bondi en avril (+26.200 personnes, soit +0,7%) pour atteindre un nouveau record de 3,53 millions en métropole. François Rebsamen, ministre du Travail, promet «100.000 contrats aidés supplémentaires» en 2015.

Et ça continue, encore et encore. Pour le huitième mois consécutif, le chômage a augmenté en avril et un nouveau record a été enregistré. Ce mois là, 26 200 personnes supplémentaires sans aucune activité (catégorie A) se sont inscrites à Pôle Emploi, soit une augmentation de 0,7%.

Au total, 3,53 millions de personnes sont sans emploi. Sur un an, la hausse est de 5,1%.

Quant au nombre d'actifs en recherche du travail (catégorie A, B, C), il s’établit à 5 344 600 (+7 ,1% sur un an). Depuis son élection voilà trois ans, François Hollande n'a assisté qu'à cinq baisses des chiffres mensuels de Pôle emploi. Et près de 600 000 nouveaux chômeurs ont poussé la porte d'une agence pour l'emploi (voir l'infographie ci-dessous).

100 000 contrats aidés en plus

Face à cette énième mauvaise nouvelle, François Rebsamen a annoncé dans un communiqué «100 000 contrats aidés supplémentaires» en 201 et «60 000 demandeurs d’emploi supplémentaires en formation»

Pour enrayer cette spirale infernale, le gouvernement mise aussi beaucoup sur le pacte de responsabilité, avec ses 40 milliards d'allègements de cotisations sociales et fiscales à horizon 2017.

Sauf que, selon l'Insee, les patrons ont jusqu'ici davantage utilisé cette bouffée d'oxygène pour augmenter les salaires qu'investir et embaucher. L'institut estime que 40 000 emplois devraient être sauvés au cours du 1er semestre grâce à ce dispositif, trop peu pour contenir la hausse du chômage.

Mesures pour les chômeurs de longue durée

François Rebsamen estime que «la croissance économique enregistrée au premier trimestre (+0,6 %), dynamisée par la montée en charge du pacte de responsabilité et de solidarité, a été plus forte que la moyenne de la zone euro. Il faut toutefois un délai de plusieurs mois avant que la reprise de l’activité ne se traduise par des embauches.»

En attendant, le gouvernement multiplie les plans et les mesures pour mieux accompagner les chômeurs de longue durée, relancer l'apprentissage.

L'emploi dans les TPE-PME au menu des discussions avec Valls

Autre levier d'action : lever «les freins les freins au recrutement qui subsistent». Ce thème est d'ailleurs au coeur des échanges organisés aujourd'hui et demain à Matignon entre Manuel Valls et les partenaires sociaux, autour de l'emploi dans les TPE et PME. Mais que les chefs d'entreprise n'attendent pas la mise en place d'un nouveau contrat de travail plus souple pour créer des emplois. Manuel Valls a fermé la porte à cette éventualité lors des discussions, au grand dam du patronat.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
19 mai 2015 00:14
Pourquoi tant de jeunes Français veulent-ils quitter la France ?
Pourquoi tant de jeunes Français veulent-ils quitter la France ?

On peut se demander à juste titre pourquoi tant de Français abandonnent la France et partent tenter leur chance en Australie, pays très éloigné, à la fois géographiquement et culturellement, de leur terre d’origine. La réponse est fort simple : c’est parce que l’avenir économique y paraît meilleur.

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Le discours du ministre australien du budget de mardi dernier est l’occasion de constater un élément frappant de la politique australienne. En effet, celle-ci continue d’être très préoccupée par la réduction de la dette publique… alors qu’elle est à peu près trois fois inférieure à la nôtre, autour de 35% du PIB.

À l’aune de ce chiffre, plus besoin de se demander pourquoi les jeunes Français préfèrent s’envoler vers l’Australie plutôt que de rester en France où ils sont quasi assurés, non seulement de payer des impôts considérables jusqu’à la fin de leurs jours, mais où ils sont aussi quasi certains de ne pas percevoir leurs allocations retraites par implosion d’un système devenu insoutenable.

En Australie, cette faible dépense publique est le fruit d’une volonté politique présente depuis les années 1980, initiée d’ailleurs par un gouvernement travailliste et qui, hormis quelques politiques de relances ponctuelles, a continué jusqu’à nos jours. Le contrôle du déficit public fut ainsi le premier élément annoncé par le ministre du budget Joe Hockey lors de son discours. Il a annoncé que le déficit est passé de 123 milliards de dollars1 sous le gouvernement précédent, à seulement 82 milliards aujourd’hui, soit une réduction de plus du tiers.

Le déficit atteint donc 2,3% du PIB, alors que, rappelons-le, le gouvernement français peine à passer en deçà de la barre des 4,5%. Cette bonne gestion est d’autant plus marquante que le pays connaît depuis 3 ans un fort ralentissement de ses exportations de minerai vers la Chine, ce qui pèse beaucoup sur ses recettes fiscales.

Par ailleurs, alors que la France continue de s’occuper chaque jour d’accroître les contraintes sur les entreprises – le compte pénibilité en est l’exemple le plus frappant – l’Australie s’occupe sérieusement de réduire sa réglementation pourtant bien moins prolifique qu’en France. Ainsi, depuis 2 ans, l’Australie a supprimé 50.000 pages de régulations et règles administratives pesant sur les entreprises, ce qui représente un équivalent de baisse de charges de 2,5 milliards de dollars2 par an.

Contrairement à la France, le gouvernement australien semble en outre avoir compris d’où vient la création d’emplois, le ministre ayant en effet déclaré : « Notre croissance future viendra de la transformation des petites entreprises en grandes entreprises ». Joe Hockey a ainsi annoncé des mesures destinées uniquement aux petites entreprises, consistant notamment en réductions d’impôts.

À 6,2% le chômage australien est bien inférieur au chômage français qui est près du double, et il diminue régulièrement. Cela semble en tout cas démontrer que l’emploi et la bonne gestion de la dépense publique ne sont pas des éléments incompatibles.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
5 mai 2015 03:30
L’armée remplace ses 4×4 Peugeot fabriqués à Sochaux par des Ford « made in USA »

Pour remplacer la P4 assemblée à Sochaux, l’armée française préfère un Ranger américain au Duster modifié par Poclain Etupes pour Renault. Incompréhension dans le pays de Montbéliard.

A l’heure ou les emplois sont rares, on croyait que le made in France sur le refrain « produisons français, achetons français », était un credo cher au gouvernement. L’armée française, qui achète des Ranger pur jus américain pour remplacer ses illustres P4 (Peugeot quatre roues motrices) assemblées à PSA Sochaux, ne fait que grattouiller un peu plus là où ça démange les constructeurs tricolores.

Renault avec son Duster et Citroën avec son Berlingo spécialement modifiés pour l’armée, se retrouvent (pour l’instant du moins), sur la touche d’un marché où Poclain Véhicules (Étupes) et Nedey (Montbéliard) étaient également positionnés.

Les deux régionaux de l’étape en sont verts de rage. Ou plutôt « vert Otan », comme la couleur du solide 4×4 Duster équipé pour traverser des gués de 80 cm d’eau, présenté au grand public la semaine dernière à Montbéliard. À l’occasion du lancement du nouvel Espace à la concession Renault. Depuis, le prototype a rejoint Paris.


Forcément, ce robuste véhicule tout terrain scotche les regards, interpelle les curieux. « Modifié par Poclain Étupes pour Renault, ce véhicule susceptible de transporter quatre soldats et leurs bardas était destiné à l’armée française, voué à crapahuter sur les terrains d’opérations extérieures », résume Pascal Bernard, le directeur général de Poclain, entreprise qui fait de la transformation de véhicules pour une flopée de constructeurs automobiles (Peugeot, Citroën, Renault, Nissan, Mercedes, etc.). Poclain Étupes a d’ailleurs signé la série spéciale du Cactus Citroën (Cross raider), version tout terrain, présentée à Genève.

Obama équipe-t-il son armée avec des véhicules français ?

L’armée française, via l’UGAP (centrale d’achat public), a donc préféré au Duster et au Berlingo, le Ford Ranger US. « Celle-là, elle est bien bonne ! », lâche un visiteur interloqué. « Obama vient-il nous acheter des véhicules français pour équiper ses armées ? » « L’État français qui, avec les impôts français, achète made in US au moment où on a grand besoin de travail, c’est juste fort de café », ajoute un autre.

Il avait pourtant passé les tests tout terrain avec succès

Comme toute histoire a un commencement, celle-ci débute par un appel d’offres de l’armée voulant renouveler, pour partie, son parc vieillissant de P4, un 4 roues motrices développé par Peugeot, pour la motorisation, en collaboration avec Mercedes, pour la carrosserie. La première P4 (qui succède à la Jeep de 1945) est sortie des chaînes de production en 1984, la dernière en 1992.

Le nouveau marché porte sur environ 5 000 véhicules et s’étale sur deux ou trois ans. Plusieurs constructeurs se positionnent, dont Renault Dacia avec le Duster. Les transformations mécaniques spécifiques pour le marché de l’armée sont confiées à Poclain Étupes tandis que Nedey Montbéliard réalise la peinture « vert Otan ».

Le Duster revisité quatre roues motrices, « moins cher d’ailleurs que les autres véhicules en lice », passe les tests tout terrain organisé par l’armée avec succès. Le véhicule franchit même des obstacles là où d’autres concurrents restent en rade. Et puis, patatras ! La nouvelle tombe.

La première tranche de 1.000 véhicules est attribuée au pick-up américain Ford. « Autant d’heures de travail qui ne sont pas affectées à la France », lâche Pascal Bernard. « Ce marché représentait 10.000 heures de travail pour nous, sept à huit personnes à l’année. Sans parler des 100.000 € investis dans le développement pour répondre au cahier des charges de l’armée et les essais de ce Duster modifié. Idem chez Nedey. »

Tout n’est pas perdu. D’abord, 4.000 autres véhicules sont à construire. Renault et Citroën seront peut-être conviés par l’armée au prochain festin tout terrain. Ensuite, pour amortir les investissements consentis, le Duster quatre roues motrices fait désormais les yeux doux aux pompiers, à l’ONF, aux administrations comme au grand public, amateur de tout terrain.

Maintenant, les constructeurs tricolores aimeraient bien savoir pourquoi la préférence de l’armée française est allée vers le made in USA. Un échange entre les deux pays ? Genre, si tu m’achètes mes Ford Ranger, je te prends trois ou quatre Rafale ! « Nous ne sommes pas dans les secrets des dieux », concèdent les constructeurs régionaux, « ni dans celui des décisions prises dans les alcôves. »

L’Est Républicain

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
2 mai 2015 02:04
Vallourec : suppression de 2.000 emplois

Entreprise. Vallourec a annoncé ce mercredi qu’il allait supprimer 2.000 emplois d’ici à 2017 afin de réduire ses coûts sur la période 2015-2016.

L’Europe visée

Le leader de la fabrication de tube en acier sans soudure a annoncé ce mercredi qu’il allait supprimer près de 2.000 postes dans le monde, soit près de 10% de la totalité de ses effectifs. L’entreprise, qui emploie près de 23.000 personnes dans le monde, vise particulièrement l’Europe : sur les postes menacés, 900 se situent en France et 600 en Allemagne.

Hier mardi, le groupe annonçait ses résultat pour le premier trimestre : le chiffre d’affaires a reculé de 17% pour atteindre légèrement plus d’un milliard d’euros, ce qui s’est traduit par un résultat net négatif. Vallourec a enregistré une perte de 76 millions d’euros. Le résultat brut d’exploitation a lui été divisé par quatre (53 millions d’euros). Philippe Crouzet, président du Directoire, a déclaré : «Vallourec évolue actuellement dans un environnement de marché très difficile marqué par les coupes importantes dans les investissements en exploration et production».

Recherche d’un partenaire majoritaire

Pour réduire les coûts, Vallourec avait lancé un plan d’économies en 2014, nommé Valens. Le président déclarait : «L'objectif de ce plan est à la fois d'améliorer notre compétitivité et de réduire nos surcapacités en Europe dans notre métier du tube sans soudure (…) La surcapacité est très importante, il faut s'y attaquer».

Le groupe a également annoncé ce mercredi vouloir trouver un partenaire majoritaire pour l’usine du Nord de Saint-Saulve afin de «rationaliser ses unités européennes de production de tubes et d'acier».

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
29 avril 2015 02:50
Chômage : le nombre record de 3,5 millions de demandeurs d’emploi a été atteint fin mars

L’inversion de la courbe du chômage, ce n’est toujours pas pour maintentant. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans aucune activité dans le mois) s’est établi à 3.509.800 en France métropolitaine fin mars 2015, un record, a annoncé le ministère du Travail, ce lundi. 15.400 personnes de plus sont venues s’inscrire à Pôle emploi par rapport à la fin février soit une hausse de 0,4% sur un mois et de 4,9% sur un an.

5.590. 600 chômeurs en incluant les Dom.

En incluant les chômeurs ayant exercé une petite activité, le chômage touche 5.290.500 personnes en France métropolitaine fin mars 2015 et 5.590. 600 en incluant les Dom). Ce nombre augmente de 0,5 % au mois de mars et de 6,7 % sur les douze derniers mois.

Des jeunes (+0,6% pour les moins de 25 ans) aux seniors (+0,5% pour les 50 ans et plus), en passant par les 25-49 ans (+0,6%) personne n’a été épargnée par ces mauvais chiffres du mois de mars.

«Le chômage de masse concerne en France quasi-exclusivement les travailleurs peu qualifiés» [...]

20minutes

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
28 avril 2015 17:47
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
28 avril 2015 12:42
Ce que cachent les 830.000 emplois à pourvoir en France d'ici à 2022

Le rapport «Les métiers en 2022», présenté mardi par France Stratégie et dont Le Figaro s'est procuré une copie, prévoit que 830.000 nouveaux postes seront à pourvoir entre 2012 et 2022. Les trois métiers les plus porteurs?

Les agents d'entretien, les aides à domicile et les enseignants, des jobs aujourd'hui peu prisés.

Mais derrière ces gros volumes calculés par le think-tank du gouvernement, la réalité reste mitigée.

Tout d'abord parce que 78 % de ces postes à pourvoir le seront en remplacement de départs à la retraite, et non grâce au dynamisme économique. Ensuite ...

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
28 avril 2015 12:26
Vrais chiffres du chômage en mars 2015: 30 000 chômeurs de plus malgré 305 400 radiés

Janvier + 28 100, Février + 25 600, Mars + 30 000

6 277 300 privés d'emploi et travailleurs occasionnels officieux, toutes catégories confondues, + 3 782 500 invisibles qui n'entrent pas ou plus dans les statistiques officieuses ( chiffres détaillés bas de page ).

total : + de 10 MILLIONS de chômeurs en France. (fourchette basse)

Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Février 2015 :

Défauts d'Actualisation : 207 800, 44 % des sorties des listes. (- 1,4% sur 1 an)

Radiations Administratives (les punis) : 46 200, 9,8 % des sorties. (- 11,4% sur 1 an)

Autres Cas ( les morts, suicidés, emprisonnés .. ) : 51 400 et 10,9 % des sorties. (+ 1,2% sur 1 an)

soit 305 400 radiés des listes (64,7 %) ce mois pour autres motifs que :

Stages parking : 45 700, 9,7 % des sorties. (+ 8,6% sur 1 an)

Arrêts maladie, maternité, etc : 36 100, 7,6 % des sorties. (+ 5,9 % sur un an)

Reprises d'emploi déclarées : 84 800, ne représentent que 18 % des sorties des listes de pôle emploi. ( -10,7% sur 1 an )

Demandeurs d'emploi par catégories :

B : 684 000 -0,4 % ( + 4,5 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
C : 1 096 700 +1,4 % ( + 14,8 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.

D : 279 600 +1,1 % ( + 1,3 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
E : 378 000 -0,3% ( - 3,7 % sur 1 an ) contrats aidés etc.

TOTAL : 5 948 100 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 5,5 % sur 1 an, 30 000 chômeurs de plus, par rapport à Février.

TOTAL, dom-tom compris : 6 277 300 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page ) et encore, données corrigées, les chiffres bruts sont + alarmants encore.

Quelques chiffres qui parlent :

Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 8,4 % sur 1 an.
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 18,7 % sur 1 an.

Chômage des 50 ans et +, + 9,5 % sur 1 an.

+ d'1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (51,6 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)

Offres d'emploi disponibles, dernier chiffre connu : 323 233.

Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques :

Ne sont pas comptés dans ces 6 277 300 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :

1 282 500 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 300 000 environ de foyers (dernier chiffre connu) , seuls 1 017 500 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d'autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu'un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d'un demandeur d'emploi en son sein, donc si on parle en nombre d'individus c'est pire.

+ encore 1 100 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l'AAH ou d'unepension d'invalidité, qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d'accès à emploi adapté.

+ encore 1 400 000 de SANS-DROITS, qui sont principalement :

des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d'emploi, qui comme vous le savez n'ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe), favorisant délits, crimes, trafics, prostitution, esclavagisme moderne etc.

des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 650€ d'allocation chomage, ou 800€ d'allocation adulte handicapé, vous n'aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 647€ par mois, si vous êtes NON SDF.

des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA ( 452€ pour une personne seule ), et qui n'ont pas l'âge pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse ( 65 ans ) qui s'appelle aujourd'hui "A-S-P-A" (allocation solidarité aux personnes âgées), qui est récupérable sur le patrimoine, au décès.

des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d'emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voire gratuits).

des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d'emploi en parallèle.

- on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable.

Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 10 MILLIONS demandeurs d'emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.

Sources : Rapport complet de la DARES de 20 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-BUG13N.pdf

Rendez-vous le mardi 2 Juin 2015, pour avoir les vrais chiffres du chômage de Avril 2015.

Source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
28 avril 2015 02:28
Encore 15.000 chômeurs de plus en mars

La France a dépassé de nouveau, en mars, le cap des 3,5 millions de personnes n’ayant pas du tout travaillé. 1.247.800 chômeurs sont inscrits à Pôle emploi depuis au moins deux ans.

Si certains indicateurs semblent indiquer un début de reprise, cela ne se traduit pas, ou en tout cas pas encore, dans les chiffres du chômage. En mars, le nombre de demandeurs d’emploi n’ayant pas du tout travaillé a encore progressé de 15.400, soit +0,4 %. Il a nettement franchi la barre des 3,5 millions, à 3.509.800 en métropole, selon les statistiques publiées ce lundi à 18 heures par le ministère du Travail. DOM compris, on atteint désormais le chiffre de 3.768.300.

La bonne surprise du mois de janvier , durant lequel les effectifs des chômeurs de catégorie A avait diminué après avoir franchi en décembre le seuil des 3,5 millions de chômeurs, pourrait bien n’être qu’un « accident », puisque les deux mois suivants, l’augmentation a repris à un rythme soutenu. Mais le ministre du Travail, François Rebsamen, veut croire que l’embellie de janvier n’aura pas été qu’un feu de paille. « Le début d’année 2015 demeure une phase d’amélioration de la tendance, même si elle ne suffit pas à obtenir, pour le moment, une baisse régulière du nombre de demandeurs d’emploi », affirme-t-il dans un communiqué, s’appuyant sur le fait que le niveau de mars est à peine plus élevé que celui de décembre 2014 (3.500.900 chômeurs en catégorie A). Il souligne que les intentions d’embauche de plus d’un mois progressent depuis janvier, en particulier dans les très petites entreprises.

Diminution des activités de courte durée

Excès d'optimisme ? Les chiffres d’avril le diront. Mais pour l’heure, les signaux positifs sont rares. Si l’on intègre les demandeurs d’emploi ayant travaillé dans le mois, la situation n’est pas meilleure puisque leur nombre a aussi progressé pour atteindre 5.290.500 dans l’Hexagone et 5.590.600 sur la France entière.

Seul signe un peu positif : on constate une diminution des personnes ayant travaillé, mais moins de 78 heures dans le mois (catégorie B, en baisse de 0,4 %) et une augmentation de celles ayant travaillé plus (catégorie C, en hausse de 1,4 %).

Ce sont les jeunes qui ont été le plus touchés par la hausse du chômage en mars. Le nombre de moins de 25 ans au chômage a augmenté de 1 % quand celui des seniors et des 25-49 ans - les plus nombreux - a progressé de moins de 0,5 %.

Ceci n’est pas sans lien avec la poussée des premières entrées sur le marché du travail enregistrées le mois dernier par Pôle emploi (+6,6 %), qui reste cependant très inférieure au volume des inscriptions de nouveaux chômeurs pour fin de contrat à durée déterminée (près d’une entrée sur quatre).

Baisse des radiations administratives

Du côté des sorties, on peut certes noter une progression du nombre de reprises d’emploi déclarées (+2,7 % sur un mois), mais il faut noter que leur niveau est inférieur de plus de 10 % à celui de mars 2014. Quant aux radiations administratives, qui parfois contribuent à limiter la hausse du chômage, elles n’ont clairement pas joué le mois dernier puisqu’elles ont baissé de près de 6 %.

De son côté, le chômage de longue durée a continué à progresser, avec une augmentation de 1,1 % sur un mois et 10,1 % sur un an. Catégories A, B et C confondues, le ministère du Travail a comptabilisé 2.308.800 demandeurs d’emploi concernés, dont 1.247.800 inscrits à Pôle emploi depuis au moins deux ans et 733.000 depuis au moins 3 ans.

Certes, cette tendance apparaît inéluctable tant que le marché du travail ne se retournera pas, les entreprises ayant tendance à regarder d’un mauvais œil les chômeurs trop anciens, dans un marché du travail où globalement l’offre excède largement la demande. Mais elle est très inquiétante car le retour à l’emploi s’avère d’autant plus difficile qu’on en a été éloigné longtemps.

LIRE AUSSI :

236.000 emplois détruits en France entre 2012 et 2014 (11/03)


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/social/02133993263-encore-15000-chomeurs-de-plus-en-mars-1114877.php?0XVTOq1aT5QMUM47.99

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
25 avril 2015 01:16
Plans sociaux dans la logistique : 600 emplois rayés de la carte en Bretagne

(Breizh-info.com) – La désindustrialisation de la France n’entraîne pas la fin des plans de licenciements massifs. Ils se sont tout simplement déplacés vers d’autres secteurs comme le transport routier de marchandises (faillites successives de Mory-Ducros et de Mory Global) et la logistique, activité jugée jusqu’alors à l’abri puisque non délocalisable.

En fermant à l’horizon 2018 six bases – dont trois en Bretagne – Intermarché s’apprête à rayer 400 emplois de la carte en Bretagne, où les bases de Rostrenen (200 emplois) dans les Côtes- d’Armor, Saint-Gérand dans le Morbihan et Mellac dans le Finistère sont concernées. Le groupe a commencé un ambitieux redéploiement de ses bases, en regroupant deux à trois sites sur un seul. Cette année, ce sont ainsi 500 emplois qui disparaîtront avec la fermeture des sites de Gaillon (Eure) et Lectoure (Gers).

La fin de Mory Global concerne en France 2 150 salariés. L’on sait d’ores et déjà que 25 millions d’euros ont été débloqués pour le méga-plan social et qu’ils bénéficieront des mêmes conditions de départ que leurs collègues de Mory-Ducros l’an dernier. Alors que les graves soupçons des syndicats se voient confirmés, la Bretagne déjà éprouvée par la suppression de 300 emplois en perdra 26 à Caudan, 80 à Cesson et 28 à Nantes. Soit 137 de plus.

Par ailleurs un plan social est prévu à Gefco dont le résultat en France continue à baisser; l’agence de Rennes devrait perdre une soixantaine d’emplois. En tout, ça fait 600 emplois supprimés dans le secteur sur l’ensemble de la Bretagne historique, dont la plus grande partie est supportée par les départements déjà fragiles de la Basse-Bretagne.

La logistique emploie en France 53.000 personnes au sein de 1600 entreprises. En moins d’un mois le secteur aura perdu 3000 emplois. Pas de quoi préoccuper, semble-t-il, François Hollande et le gouvernement qui continuent malgré tout à voir des « signes de reprise« . Un optimisme démenti par la réalité des chiffres.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
23 avril 2015 02:40
Et Hollande renonce à réformer l’essentiel: le code du travail !

La grandiloquence, comme chacun sait, ne fait hélas pas une politique.

Voici trois jours à peine, François Hollande jurait qu’il était déterminé « à faire des réformes jusqu’au bout pour qu’il y ait plus d’emploi ». S’il songeait, à cet instant, à la loi Rebsamen, annoncée comme le grand soir social du quinquennat, l’affaire est mal partie.

Conçu en priorité pour ne pas irriter les syndicats et préserver leur pré carré, ce texte ne modifie pas d’un iota les mille lourdeurs qui entravent la vie économique du pays. Que disent à longueur de journée les experts les plus réputés, les institutions les plus sérieuses et toutes les entreprises de France et de Navarre ? Une chose simple : le droit du travail français est devenu un monstre réglementaire, d’une complexité telle qu’il dissuade les meilleures volontés d’embaucher.

Cette législation tentaculaire envahit chaque minute l’esprit des chefs d’entreprise, notamment dans les PME, lorsqu’ils devraient entièrement consacrer leur énergie à se battre pour conquérir des marchés. La rigidité sociale française est unanimement désignée, avec la surfiscalité, comme le principal handicap de notre économie et la cause majeure de notre compétitivité perdue.

Que propose le gouvernement pour lutter contre ce fléau ?

La suppression des seuils sociaux ?

Des 35 heures ?

Un nouveau contrat de travail ?

La fin du régime des intermittents ?

Rien de tout cela. En guise de révolution, il faudra s’accommoder d’un mini-réaménagement du fonctionnement des instances sociales, qui ne changera rien – ou presque – au fond du problème. Assorti, pour faire bonne mesure et assurer « le progrès social », d’un épouvantail et d’une usine à gaz supplémentaires : une nouvelle instance syndicale dans les régions, qui affole déjà les petites entreprises, et un compte personnel d’activité, qui effraie déjà les recruteurs…

Pour François Hollande, une chose est sûre : même le plus enragé des frondeurs aura du mal à justifier son opposition à un texte si creux. Mais pour la France, une autre ne l’est pas moins : c’est une nouvelle occasion manquée.

Par G. De Capèle – JSSNews

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
12 avril 2015 02:41
La reprise est là ? Celle des licenciements, oui, en effet !

Galeries Lafayette, André, DIM, la Halle, MoryGlobal, Kookaï… Depuis quelques jours, on ne les compte plus ces sites qui vont fermer, ces entreprises qui vont licencier et avec eux, ces milliers de salariés qui vont devoir pointer au chômage.

Une réalité qui transcende pourtant avec celle inventée par l’exécutif. La reprise est là. Personne ne sait où, ni comment elle se traduit, personne ne voit poindre le bout de son nez, mais malgré tout, la reprise est là.

Alors certes, les indicateurs économiques se retournent à la hausse, sauf que l’ampleur du retournement est tellement faible, qu’il est impossible que celui-ci se traduise positivement dans les chiffres.

Moi Président de la République j’avais promis qu’après mon arrivée à l’Elysée, tout allait changer. Dans un certain sens, on peut dire qu’il a réussi son changement. Accroissement de la pauvreté, de la dette publique, du déficit public, du chômage, effondrement du pouvoir d’achat et j’en passe…

C’est d’ailleurs tout l’intérêt de la gauche ; qu’il y ait de plus en plus de pauvres. De cette manière elle a longtemps cru pouvoir assoir durablement son socle électoral en jouant ponctuellement la carte de la « gauche près du peuple », cette gauche qui comprend ces français dans la difficulté.

Sauf que la stratégie d’appauvrissement des français, initiée par cette même gauche, vient de trouver récemment ses limites, avec la percée du Front National dans les milieux populaires et ouvriers, autrefois acquis à cette même gauche. Elle qui aimait tellement les pauvres, à un point tel qu’elle ne pouvait s’empêcher d’en fabriquer des nouveaux, va désormais devoir changer de stratégie.

Les échecs récurrents de cette majorité en matière d’emploi contribuent chaque jour encore un peu plus à creuser le lit des extrêmes. Les électeurs déçus, se détournent du politique. Après avoir appauvri le peuple et appauvri le niveau du débat politique, la gauche s’est désormais lancée dans une campagne de discrédit de la fonction de politique.

Pendant ce temps-là, la réalité du quotidien de millions de français suit son chemin… Des usines continuent d’être fermées, des français licenciés et cette triste réalité des chiffres du chômage tronqués par des emplois d’avenir et autres pansements coûteux et inefficaces…

Malgré tout la reprise est là ?

Et le Président se lance dans des projets d’investissements par le privé pour booster une reprise à son image, c’est-à-dire mollassonne. Laissez-moi rire… Pure esbroufe… S’agiter continuellement comme il le fait n’a jamais permis de détourner l’attention des français de ce qu’est réellement leur situation au quotidien…

Moi Président de la République j’ai détruit mon pays, détruit la parole politique, détruit la crédibilité du politique et j’ai détruit toute perspective d’un avenir meilleur en France pour les générations futures.


En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2015/04/08/la-reprise-est-la-celle-des-licenciements-oui-en-effet/#afmQPSdoJ1Rh2FQ8.99


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
11 avril 2015 02:04
Michel Sapin : «Pas de baisse du chômage avant 2016»

Le chômage ne devrait baisser en France qu’à partir de 2016, déclare le ministre des Finances dans une interview publiée jeudi par Le Figaro.

« Cette prudence est un choix délibéré qui vise à redonner à la France toute sa crédibilité ».

Michel Sapin, qui avait prédit comme le président François Hollande une inversion de la courbe du chômage fin 2013, jamais concrétisée, se montre également très prudent en ce qui concerne les prévisions de croissance de l’activité.

« Si la croissance prévue est au rendez-vous, l’économie devrait recréer des emplois de manière significative à partir de 2016 et en 2017« , déclare-t-il.

Selon les dernières prévisions de l’Insee ( ), le taux de chômage continuera d’augmenter en France au rythme de 0,1 point par trimestre en 2015 pour atteindre au 30 juin 10,2% en métropole (10,4% en incluant l’Outre-mer).

Michel Sapin table sur un redressement « rapide et puissant » du taux de marge des entreprises, notamment grâce aux mesures annoncées mercredi par le Premier ministre, Manuel Valls, en faveur de l’investissement ( ), qui devrait, selon lui, effectuer un « rebond marqué » en 2016. [...]

reuters

vu sur : http://www.fdesouche.com/586979-michel-sapin-pas-de-baisse-du-chomage-avant-2016

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
10 avril 2015 19:34
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
5 avril 2015 02:00
Chômage, la bérézina socialiste !

La plus grosse blague de François Hollande sera incontestablement d’avoir promis d’inverser la courbe du chômage pour fin 2013.

Sauf qu’elle ne fait pas rire les 6,3 millions de chômeurs français concernés. En mars, 15.400 sont venus grossir les rangs de la seule catégorie A, qui augmente sur un an de 4,9 % pour s’établir désormais à 3.509.800 inscrits. Une bérézina découlant, notamment, d’un matraquage fiscal destructeur pour l’emploi et le pouvoir d’achat, favorisant l’explosion du travail au noir.

Comme l’indique le député Chartier, de la commission des finances de l’Assemblée nationale : « En trente mois, ce sont 9,4 milliards d’euros nets à la charge supplémentaire des entreprises, pesant sur leur capacité de financement, et plus de 80 milliards d’euros en plus pour les contribuables. »

Et ce ne sont pas les bricolages législatifs successifs qui suffiront à redresser le cap : le CICE n’a que très peu profité aux petites entreprises ; les accords sur le maintien de l’emploi permettant de moduler salaires et horaires, trop compliqués, sont peu utilisés ; la loi Macron est jugée insuffisante par les chefs d’entreprise ; la tiédasse loi Rebsamen renonce à supprimer les seuils sociaux et« alourdit encore davantage le mille-feuille social », selon la CGPME.

Ce qui n’empêche pas ce gouvernement, décidément très satisfait de lui-même, de prétendre que ses mesurettes créeront 800.000 à 900.000 postes d’ici à 2020.

Emplois aidés, prime d’activité, coût zéro pour l’employeur d’un apprenti mineur, centres de service militaire volontaire pour jeunes en difficulté, la même recette avariée du saupoudrage clientéliste pour endiguer artificiellement le chômage continue de sévir. Faut-il en passer par la flexibilité pour relancer la turbine ?

Lire aussi : Le chômage provoque 10.000 à 20.000 décès par an

L’Union européenne presse la France d’engager des réformes structurelles sur le marché du travail. Au MEDEF, Pierre Gattaz réclame un assouplissement du CDI et « des contrats de professionnalisation sur mesure, en permettant aux entreprises d’embaucher à 80 % du SMIC ».

Un concept contre lequel s’insurge le président du conseil de surveillance de PSA Louis Gallois : « Moi, je suis contre les “mini-jobs” à l’allemande ou à la britannique. Ce qui me pose problème, c’est la remise en cause constante du SMIC.

Quand on est payé au SMIC, on n’arrive pas à faire les fins de mois. Payer des gens quatre euros et dire, ensuite, ce sera à l’État ou aux collectivités locales de faire le complément, ce n’est pas ce que je souhaite. »

​lire la suite

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
4 avril 2015 02:00
« La fin de l’auto-entreprise et la chronique d’un drame social annoncé »

Pour être auto-entrepreneur, il n’y avait rien de plus simple. Un petit formulaire à remplir par Internet et hop ! vous aviez le droit de travailler, d’encaisser des honoraires et des règlements. Pas de chiffre d’affaires ? Pas de charge. Aucune. Du chiffre d’affaires ? Et vous deviez juste vous acquitter d’un pourcentage entre 20 et 25 % de charges en faisant une simple déclaration trimestrielle de vos gains. Pas de bilan. Pas de comptabilité. Pas de charge déductible, par d’amortissement et autres raffinements.

Une telle simplicité dans notre pays ne pouvait être que suspecte et tant pis pour le succès dément de l’auto-entreprise avec plus de 1,5 million de créations. Car l’auto-entreprise avait deux défauts. Le premier c’est que sa simplicité était une provocation à l’égard d’un système juridico-administrativo-fiscalo-politico tout ce que vous voulez qui ne comprend que la complexité pour justifier son existence. Le deuxième c’est qu’en simplifiant à l’extrême cela est venu heurter de plein fouet certains lobbies puissants.

Car finalement, tout cela n’est qu’une question de lobbying et de nombre de voix aux élections ! Pourtant, le statut de l’auto-entreprise ne doit pas être vu comme une question électoraliste mais comme le seul statut de la dignité, du courage, et de la responsabilité personnelle. Le lobbying des artisans du BTP est bénéfique pour eux mais c’est une catastrophe économique pour la France, catastrophe que les politiques de gauche et désormais de droite ont décidé d’assumer à des fins d’intérêts personnels.

Non seulement le régime de l’AE est devenu nettement moins intéressant depuis la loi dite Pinel qui aligne l’AE sur le régime de la micro-entreprise, ce qui revient dans les faits en réalité à supprimer l’AE.
Ensuite les auto-entrepreneurs relèvent désormais du RSI, ce qui leur promet les mêmes tracasseries que les entreprises traditionnelles. Voilà qui devrait faire plaisir aux « vrais » artisans !!

Voici quelques exemples.

Paiement de la CFE

Paiement de la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises) pour tous les auto-entrepreneurs réalisant du chiffre d’affaires, sauf l’année de création de l’auto-entreprise, et de manière forfaitaire (le montant est fixé par la communauté de communes)

Immatriculation obligatoire

Immatriculation obligatoire pour les commerçants et les artisans auto-entrepreneurs au Répertoire des Métiers (RM) ou Registre du Commerce et des Sociétés (RCS), y compris pour ceux déjà inscrits qui ont une année complète pour le faire.
Le corolaire de cette nouvelle mesure est le paiement de la Taxe pour frais de Chambre (TFC) de Commerce et d’Industrie ou Chambre des Métiers (pourcentage fixe sur chiffre d’affaires selon le type d’activité).

Stage Préalable à l’Installation

Suivi d’un SPI (Stage Préalable à l’Installation) obligatoire pour un artisan auto-entrepreneur qui se lance (pas obligatoire pour les artisans déjà inscrits avant le 01/01/2015).

Transparence sur l’assurance

Obligation pour certains métiers artisanaux de mentionner sur leur facture et devis leur assurance, dont l’assurance décennale pour un artisan du bâtiment auto-entrepreneur.

Compte bancaire

Obligation d’ouvrir un compte bancaire dédié à l’activité.

Baisse des prestations maladie et maternité

Un décret du 3 février signé par Manuel Valls porte sur le montant des prestations en espèces versées au titre de l’assurance maladie et maternité des auto-entrepreneurs. La modification est immédiatement entrée en vigueur pour la maladie, et elle sera effective le 1er mai prochain pour la maternité.

Source

Une catastrophe sociale à venir et surtout la fin de l’espoir et du statut de la dignité

Voici la réalité des auto-entrepreneurs en quelques graphiques. Il faut bien comprendre qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Nous parlons avant tout de gens qui cherchent juste à survivre petitement, sans avoir à recourir à l’humiliation de l’assistanat.

Ainsi 55 % des autoentrepreneurs cherchent-ils juste à se dégager un smic (et accessoirement à cotiser pour leur retraite).

lire la suite sur : http://www.lecontrarien.com/la-fin-de-lautoentreprise-et-la-chronique-dun-drame-social-annonce-02-04-2015-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=6318484f1b-daily_newsletter_2015_04_02&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-6318484f1b-45389269

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
1 avril 2015 03:02
Flexibilité du travail : ce que prépare le gouvernement

vu sur : http://www.leparisien.fr/economie/flexibilite-du-travail-ce-que-prepare-le-gouvernement-30-03-2015-4651167.php

Pas de coup de barre à gauche, mais une accélération des réformes du marché du travail. Au lendemain du second tour des élections départementales, l'exécutif est prêt à accorder plus de souplesse aux entreprises en contrepartie du maintien de l'emploi.

Imposer une baisse des salaires et augmenter le temps de travail, plutôt qu'envoyer les gens au chômage... C'est désormais la doxa gouvernementale en matière sociale. Alors que la hausse quasi continue du chômage n'en finit pas de compromettre l'engagement présidentiel d'une inversion de la courbe, l'exécutif va accélérer le chantier de la réforme du marché du travail ouvert il y a deux ans.

Après des discussions menées en coulisse ces derniers jours, selon nos informations, legouvernement s'apprête à poser la première pierre d'un nouveau compromis avec lessyndicats... réformistes. Objectif : lâcher la bride aux entreprises en difficulté en leur donnant plus de souplesse (aménagement du temps de travail, modération salariale) le temps que la tempête passe. Une demande du Medef. A une condition : le maintien des emplois. Les partenaires sociaux doivent se rencontrer aujourd'hui pour en discuter avant une rencontre au sommet le 3 avril.

Depuis deux ans, les « accords de maintien de l'emploi » permettent déjà cette sorte de flexisécurité à la française.

En cas de graves difficultés économiques, par un accord majoritaire avec les syndicats, l'entreprise peut imposer aux salariés de sauvegarder l'emploi en échange de contreparties en termes de salaire ou de temps de travail.

Sauf que le dispositif n'a jamais décollé : seulement quelques dizaines d'accords ont été signés. Cette mesure négociée en 2013 par le patronat, la CFDT, la CFTC et la CGC « doit être améliorée car, de l'avis des experts, y compris les moins ultralibéraux, elle est quasi inapplicable », indique une source gouvernementale.

Coup de barre libéral ?

Parmi les pistes envisagées selon nos informations, l'exécutif souhaite augmenter le délai pendant lequel un employeur peut imposer baisses de salaire et plus d'heures de travail. Actuellement limitée à deux ans au maximum, cette durée pourrait être portée à trois ou quatre ans.

Autre assouplissement : jusqu'ici il était impossible de diminuer la rémunération des salariés touchant moins de 1,2 smic, ni de descendre en dessous de ce seuil pour tous les autres. Ce verrou pourrait sauter.

Autre modification en vue : les salariés refusant ces modalités bénéficient actuellement d'un droit au licenciement économique, plus avantageux en termes de formation et d'allocations. A l'avenir, ce serait un licenciement simple.

Enfin, il est envisagé de revoir la définition jugée trop vague et trop restrictive des difficultés économiques qu'une entreprise doit démontrer pour bénéficier de cette mesure. Syndicats et patronat auront apparemment beaucoup de choses à se dire... Le gouvernement, lui, devra s'assurer que sa majorité accepte ce coup de barre libéral.

Au soir du second tour, Valls évoquait «de nouvelles mesures»
«Mon gouvernement redoublera d'énergie, avec comme priorité l'emploi, l'emploi, l'emploi», a promis le Premier ministre Manuel Valls, dimanche peu après 20 heures, commentant sans tarder le résultat des élections cantonales, désastreux pour le Parti socialiste au pouvoir. «Les Français, par leur vote et même leur abstention, ont dit à nouveau leurs attentes, leurs exigences, leur colère, leur fatigue face à une vie quotidienne trop difficile», avait analysé auparavant le chef du gouvernement, assurant avoir «entendu ce message».

http://www.leparisien.fr/economie/flexibilite-du-travail-ce-que-prepare-le-gouvernement-30-03-2015-4651167.php
lire la suite sur :

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
30 mars 2015 01:05
Chômage, pauvreté, marginalisation : près de deux millions de jeunes concernés
Chômage, pauvreté, marginalisation : près de deux millions de jeunes concernés

En 2012, le candidat Hollande disait vouloir "être jugé sur un seul objectif : est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu’en 2012 ?".

Malheureusement, la réponse n'a jamais semblé aussi claire. Trois ans après leur sortie du système éducatif, 22% des jeunes présumés "actifs" sont toujours à la recherche d'un emploi (en 2007, ils n’étaient que 14% dans ce cas !).

Et chez les non-diplômés, la proportion grimpe à 48%, soit près d'un jeune sur deux ! C'est pour enrayer cette situation critique que le Conseil économique, social et environnemental appelle à réagir.

Génération sacrifiée ?

D'après le Conseil, près de deux millions de jeunes sont actuellement dans une situation critique, en France, car sans emploi, sans formation, sans diplôme.

La situation des jeunes est particulièrement préoccupante. Près de 25% des jeunes actifs sont actuellement au chômage, contre 10% de la population active française.Quand ils travaillent, ils sont près de quatre fois plus souvent en CDD que les plus de 30 ans. Résultat, un jeune sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Et parmi eux, les jeunes sans bagages sont plus que jamais laissés sur le carreau.

Ne pas laisser trop de jeunes sur le carreau

Alors le Conseil économique et social tire la sonnette d'alarme. Dans son projet destiné à sécuriser le parcours d'insertion des jeunes, il propose de pérenniser la garantie jeune. Cette garantie, créée dans toute l'Europe, est expérimentée en France depuis 2014. Elle offre aux jeunes de 18 à 25 ans sans emploi ni formation un accompagnement et une aide financière équivalente au RSA. 8 500 jeunes Français l’ont perçue l’an dernier, et à terme, d’ici 2017, 100 000 jeunes pourrait la recevoir.

Le Conseil suggère aussi d’ouvrir la nouvelle prime d'activité (qui va remplacer la prime pour l'emploi et le RSA activité) aux moins de 25 ans qui travaillent ; ou encore de mettre en oeuvre la garantie universelle des loyers, qui permettra aux locataires incapables de payer leur loyer de ne pas risquer de se faire expulser de leur logement.

On le sait, près de 70% des jeunes disent rencontrer des difficultés pour se loger. Certains jouent en conséquence les Tanguy malgré eux et restent vivre chez leurs parents jusqu'à un âge avancé, d'autres vivent en colocation à plusieurs, ou squattent chez des amis ici ou là...

vu sur : http://www.economiematin.fr/news-chomage-pauvrete-marginalisation-pres-de-deux-millions-de-jeunes-concernes

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
27 mars 2015 14:04
Valls : le chômage attendra

Quelle drôle de manière... Manuel Valls est interrompu par quelques journalistes alors qu'il bat le pavé à Fresnes, dans le Val-de-Marne. Il est 18 heures ce mercredi. Et à cette heure-là, comme tous les derniers mercredis du mois, les chiffres du chômage tombent. Ils ne sont pas bons. Le nombre de chômeurs sans aucune activité (catégorie A) a progressé de 12 800 personnes, de quoi faire oublier la baisse surprise de 20 100 chômeurs survenue en janvier.

Pis, au total, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s'établit à 5 262 500 fin février et à 5 561 000 en intégrant les Dom), soit une hausse de 0,6 % (+ 30 400) par rapport à janvier, et 6,5 % sur un an. Les journalistes veulent une réaction du Premier ministre. C'est la moindre des choses.

Il y a bien sûr cette fichue courbe qui ne s'inverse pas, il y a ces millions de Français - fatigués, voire désespérés - qui font la queue à Pôle emploi, et il y a aussi cette attente en coulisses des ténors socialistes, à l'affût d'un retournement de tendance qui ferait un superbe dernier argument de campagne électorale. Niet. Les mauvais chiffres sont là. À Fresnes, Manuel semble ailleurs, pour ainsi dire.

À la presse qui l'interroge donc sur "ses" mauvais chiffres, il balance : "Je suis en campagne. Je ne fais pas deux choses à la fois. Il faut vous y habituer." On a envie de croire qu'il ait parlé trop vite...

Les entreprises étouffent

Mais lorsqu'il tente d'expliquer ce grand blocage du marché du travail, Manuel Valls nous ressort un vieux discours, une lapalissade économique : "Nous savons parfaitement, et nous le savions, que tant que nous n'avons pas une croissance plus forte, autour de 1,5 %, il est difficile de créer de l'emploi." C'est vrai. Sauf que Manuel Valls oublie que le déficit de la croissance est imputable à la politique économique de son gouvernement, et que le budget 2015 est bâti sur une croissance à 1 %.

(...)

Rappel : en quarante ans, le volume d'heures travaillées chez nous a baissé de 20 %, alors qu'il est resté stable chez la plupart de nos partenaires. Le CICE ? Eh bien, selon les derniers chiffres de l'Insee, le taux de marge des entreprises françaises ne bouge pas à 29,7 % de la valeur ajoutée en 2014, malgré ce dispositif. En Allemagne, on frôle les 42 %.

[...)

Dimanche, à 20 heures, Manuel Valls aura d'autres chiffres à commenter - les résultats des élections départementales. Après, peut-être, il se penchera sur les données venues de Pôle emploi. Une chose après l'autre, c'est bien ça ?

vu sur : http://www.lepoint.fr/economie/valls-le-chomage-attendra-27-03-2015-1916285_28.php

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
26 mars 2015 14:49
Vrais chiffres chômage février 2015, 25600 chômeurs de +, malgré 296100 radiations ce mois

Janvier + 28 100, Février + 25 600

6 246 000 privés d’emploi et travailleurs occasionnels officieux, toutes catégories confondues, + 3 771 000 invisibles qui n’entrent pas ou plus dans les statistiques officieuses ( chiffres détaillés bas de page ).

total : + de 10 MILLIONS de chômeurs en France. (fourchette basse)

Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Février 2015 :

  • Défauts d’Actualisation : 197 600, 43 % des sorties des listes. (- 4,7% sur 1 an)

  • Radiations Administratives (les punis) : 49 000, 10,7 % des sorties. (- 11,4% sur 1 an)

  • Autres Cas ( les morts, suicidés, emprisonnés .. ) : 49 500 et 10,8 % des sorties. (- 7,5% sur 1 an)

soit 296 100 radiés des listes (64,5 %) ce mois pour autres motifs que :

  • Stages parking : 44 600, 9,7 % des sorties. (+ 9,9% sur 1 an)

  • Arrêts maladie, maternité, etc : 36 200, 7,9 % des sorties. (+ 2,5 % sur un an)

- Reprises d’emploi déclarées : 82 600, ne représentent que 18 % des sorties des listes de pôle emploi. ( -13,9% sur 1 an )

Demandeurs d’emploi par catégories :

A : 3 494 400 +0,4 % ( + 4,6 % sur 1 an ).

B : 687 000 +1,0 % ( + 6 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
C : 1 081 100 +0,8 % ( + 13,5 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.

D : 276 500 -1,3 % ( – 0,8 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
E : 379 100 -0,3% ( – 2,9 % sur 1 an ) contrats aidés etc.

TOTAL : 5 918 100 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 5,5 % sur 1 an, 25600 chômeurs de plus, par rapport à Janvier.

TOTAL, dom-tom compris : 6 246 000 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page ) et encore, données corrigées, les chiffres bruts sont + alarmants encore.

Quelques chiffres qui parlent :

Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 8,6 % sur 1 an.
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 18,7 % sur 1 an.

Chômage des 50 ans et +, + 9,9 % sur 1 an.

+ d’1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (51,7 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l’emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)

Offres d’emploi disponibles, dernier chiffre connu : 316 576.

Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques :

Ne sont pas comptés dans ces 6 246 000 demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres occasionnels :

1 271 000 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 300 000 environ de foyers (dernier chiffre connu) , seuls 1 004 000 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d’autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu’un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d’un demandeur d’emploi en son sein, donc si on parle en nombre d’individus c’est pire.

+ encore 1 100 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l’AAHou d’unepension d’invalidité, qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d’accès à emploi adapté.

+ encore 1 400 000 de SANS-DROITS, qui sont principalement :

  • des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d’emploi, qui comme vous le savez n’ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe), favorisant délits, crimes, trafics, prostitution, esclavagisme moderne etc.

  • des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 650€ d’allocation chomage, ou 800€ d’allocation adulte handicapé, vous n’aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 642€ par mois, si vous êtes NON SDF.

  • des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA ( 448€ pour une personne seule ), et qui n’ont pas l’âge pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse ( 65 ans ) qui s’appelle aujourd’hui « A-S-P-A » (allocation solidarité aux personnes âgées), qui est récupérable sur le patrimoine, au décès.

  • des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

  • des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d’emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voire gratuits).

  • des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d’emploi en parallèle.

  • on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable.

Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 10 MILLIONS demandeurs d’emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.

Sources : Rapport complet de la DARES de 20 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-V9decB-2.pdf

Rendez-vous le mardi 28 avril 2015, pour avoir les vrais chiffres du chômage de mars 2015.

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Vrais chiffres chômage janvier 2015, 28100 chômeurs de +, malgré 309600 radiations de + ce mois
Vrais chiffres chômage décembre 2014, 38300 chômeurs de + malgré 298100 radiés ce mois
Vrais chiffres chômage septembre 2014, 67900 chômeurs de + malgré 283300 radiés
Vrais chiffres chômage octobre 2014, 21400 chômeurs de plus malgré 295100 radiations ce mois
Retraites en danger et chômeurs âgés

vu sur : http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-fevrier-165328

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
25 mars 2015 23:41
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
25 mars 2015 19:47
Le chômage repart à la hausse en février

L’embellie du début d’année n’a pas duré. Alors que le chômage a connu une baisse record au mois de janvier avec un recul des inscriptions à Pôle emploi de 0,5% (19.100 inscrits en moins), il est reparti à la hausse en février.

Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a augmenté de 0,4% (+12.800 inscrits supplémentaires). Ils étaient ainsi près de 3,5 millions en France métropolitaine à la fin du mois dernier. Sur un an, la hausse s’établit ainsi à 4,6%.

Le nombre de chômeurs en activité réduite a lui aussi augmenté de 1,4% pour les personnes en « activité réduite courte » (catégorie B) et de 0,8% pour celles en « activité réduite longue » (catégorie C). Au total, la France comptait plus de 5,5 millions de demandeurs d’emploi, catégories A, B et C confondues et départements d’outre-mer inclus, à la fin du mois de février. [...]

Source

vu sur : http://www.fdesouche.com/581529-le-chomage-repart-la-hausse-en-fevrier

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
25 mars 2015 17:06
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
4 mars 2015 19:33

Le chômage semble être devenu un problème endémique et pourtant depuis quelques jours on ne parle que d’une baisse en trompe-l’œil des chiffres du mois de janvier 2015. Pensez-vous très sérieusement que les Ministres de la majorité seraient à ce point discret sur le sujet si la courbe du chômage avait finalement amorcé son inversion de tendance ?

Ceux qui hier fanfaronnaient du fait d’une erreur statistique à l’été 2013 ayant frauduleusement abaissé les chiffres du chômage, sont aujourd’hui les premiers à ne manifester aucun enthousiasme du fait que la tendance de la courbe du chômage, pour les chômeurs de la seule catégorie A, se serait inversée.

Catégorie A… Toutes catégories confondues…

Quelle catégorie prendre en compte ? Pour ma part j’utilise celle qu’apprécie Laurent Fabius et dont il s’est lors d’un face à face sur France 2 (je crois me souvenir) l’opposant à Nicolas Sarkozy. Je n’oserai imaginer que l’actuel Ministre des Affaires Etrangères aient volontairement pris en référence, pour tacler son adversaire, des chiffres qui ne seraient pas représentatifs de la situation actuelle du pays !

Pour la petite info, sachez très simplement qu’en janvier 2015, le nombre de demandeurs d’emploi toutes catégories confondues a progressé de +0,95% par rapport au mois de décembre 2014, de +6,89% par rapport au mois de janvier 2014 et de +20,44% depuis l’élection de François Hollande.

Sachez également que le nombre de chômeurs inscrits depuis un an ou plus sur les listes de Pôle Emploi a progressé de +0,67% par rapport au mois de décembre 2014, de +9,29% par rapport à janvier 2014 et de +36,44% depuis l’élection de François Hollande.

image: http://lagauchematuer.fr/wp-content/uploads/2015/03/inscriptions-depuis-un-an-ou-plus-cho.jpg

Nombre d’inscriptions sur les listes de Pôle Emploi depuis un an ou plus (en milliers)

Alors certes… Je vous le concède…

Pour une fois, le nombre de radiations des listes de Pôle Emploi a baissé de -4,79% sur un mois… Mais ont bel et bien progressé de +5,76% par rapport à janvier 2014 !

Alors parler d’une baisse du chômage… Laissez-moi rire ! (jaune)

image: http://lagauchematuer.fr/wp-content/uploads/2015/03/radiations-listes-pole-emploi-janvier.jpg

Nombre de radiations des listes de Pôle Emploi


En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2015/03/03/chomage-095-sur-1-mois-689-sur-1-an-radiations-576-sur-1-an-ou-est-la-baisse/#IdW68mA4YclAF1ki.99

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
1 mars 2015 03:57
Hébergement d’urgence : un business rentable… sauf pour les contribuables !

L'hébergement d’urgence, vous connaissez ? C’est en priorité le SAMU social qui offre à des milliers de personnes une chambre d’hôtel, sans laquelle elles dormiraient dans la rue. L’hébergement d’urgence, c’est – normalement – du provisoire. Mais chacun sait ce qu’il en est du provisoire, hein : souvent, il dure, il dure…

C’est le cas de cette chambre d’hôtel, à Aubervilliers, occupée depuis 2010 par une famille géorgienne de trois personnes, en attente d’une « éventuelle régularisation ». Tout est gratuit : location, eau, électricité, impôts locaux, taxe d’ordure ménagère. Rien, « rien du tout », sourit le maître des lieux… Depuis cinq ans, donc. Un hôtel tout à fait attrayant, qui abrite des chambres toutes proprettes réaménagées pour le long cours.

30.000 personnes chaque jour bénéficieraient de l’hébergement d’urgence. Et les hôteliers de transformer les chambres de leur établissement en locatifs à l’année. Pour Belaïd Belharet – on le déduit -, ça vaut le coup. Plus d’énergie à dépenser en site Internet ni brochures publicitaires ; plus la peine d’embaucher du personnel pour le ménage quotidien. Et puis, ces familles sont « tranquilles », ce sont des gens « sérieux ». C’est vrai, une clientèle de passage, ça va, ça vient, ça râle, quelle plaie !

Est-ce rentable, puisque M. Belharet casse les prix pour « l’État qui paye » ? Absolument, car à 30 euros par nuit au lieu de 65, son hôtel est rempli à l’année avec, chaque fin de mois, l’assurance de toucher 15.000 euros d’argent public. Avec le SAMU social, à quoi ça servirait de se décarcasser ? Et le parc hôtelier bientôt transformé en parc pour immigrés ?

L’hébergement d’urgence, un problème déjà soulevé dans le « compte rendu analytique officiel » du Sénat, en décembre 2012, exposant l’explosion des demandes d’hébergement d’urgence – 60 % entre 2011 et 2012 – et son coût annuel exorbitant de 460 millions d’euros.

Aujourd’hui, l’État paye – chaque nuit – une chambre d’hôtel à 30.000 personnes contre 11.000 en 2013. Pour une famille de quatre personnes, la note s’élève à 2.000 euros par mois. Des hébergés parmi lesquels beaucoup de réfugiés, de sans-papiers ; des Français, aussi.

Alors, pour faire face à cet afflux intarissable, l’État, pour faire des économies, a eu une superbe idée : développer ces hôtels d’un genre nouveau ! Ainsi, à Pantin, le SAMU social a loué un immeuble qu’il a transformé en résidence.

Des chambres confortables à 13 euros la nuit par personne, des machines à laver, une grande cuisine commune, et des assistantes sociales qui aideront les occupants. À trouver un emploi ? Pas du tout ! Elles les aideront à trouver « un logement stable »

Et l’objectif final de ces résidences ? Que les familles « ne restent pas trop longtemps à la charge du contribuable » !

L’État veut faire des économies ? C’est une blague ?

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
27 février 2015 02:14
Le chômage de longue durée peut-il modifier la personnalité ?

En France, plus de 2 millions de personnes sont sans emploi depuis plus d'un an. Et d'après une étude menée par l'American Psychological Association, bien souvent, cela modifie la personnalité intrinsèque du demandeur d'emploi.

Moins extraverti, moins sympathique

D’après l’étude, cinq grands traits de la personnalité peuvent être modifiés après plus d'un an passé à la recherche d’un emploi. Ainsi l’intéressé deviendrait moins scrupuleux, moins sympathique, moins ouvert, moins extraverti et plus nerveux. Rien que cela ! Une évolution du comportement qui évidemment n'aide pas à retrouver un poste, notamment au sein d’une entreprise. Le chômeur, victime de lui-même ? La thèse est osée, et fera polémique.

D’après Xavier Camby, directeur de la société Essentiel Management interrogé par Atlantico, "oui, le changement de comportement des chômeurs est avéré. Mais peut-on en déduire que la personnalité des chômeurs change aussi définitivement ?". Pour lui, rien n’est moins sûr.

Il souligne en revanche la "grande souffrance intime, profonde et inconsciente" ressentie par de nombreux chômeurs, notamment liée au sentiment de perdre de son utilité sociale. Une souffrance profondément ignorée. Il évoque aussi "les sentiments de culpabilité personnelle, d'échec coupable, de faillite honteuse, d'inadaptation incurable" souvent accrus par la prise de psychotropes. Avec à la clef des "symptômes étonnamment proches de ceux du Burn-Out", le syndrôme d’épuisement professionnel. Et in fine, une dégradation de l’état de santé.

Remettre le pied à l'étrier par la formation

Le 9 février, le ministre du Travail François Rebsamen a annoncé une série de mesures destinées à lutter contre le chômage de longue durée. Parmi elles, la mise en place d'un droit à une "formation qualifiante gratuite" pour tous les chômeurs ayant un projet de formation éligible au compte personnel de formation(CPF) à partir de mars 2015.

En France, le nombre de demandeurs d'emploi de longue durée, c'est-à-dire inscrits à Pôle Emploi depuis un an ou plus, a explosé ces dernières années selon l’Insee. Il a bondi de 131% depuis juin 2008, pour atteindre 2,2 millions d’inscrits fin 2014. Soit une hausse de près de 10% en un an. Et près de 200 000 personnes supplémentaires.

vu sur : http://www.economiematin.fr/news-le-chomage-de-longue-duree-peut-il-modifier-la-personnalite-d-un-chomeur-

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
26 février 2015 18:27
Vrais chiffres chômage janvier 2015: 28 100 chômeurs supplémentaires, malgré 309 600 radiations de plus

Ce mois, ils ont tout révisé rétroactivement, les chiffres du mois de décembre 2014, en y rajoutant discrètement 13500 chômeurs de +, toutes catégories confondues, donc ont repart sur des bases faussées.

Si on veut être honnête, donc, 14600 officieux, + 13500 (passés à la trappe médiatiquement le mois passé) = 28100 chômeurs de +, par rapport aux derniers chiffres que l'on vous avait donné.

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Sources : Rapport complet de la DARES de 20 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/p...
--------------------------------------------------

Bref leurs bidouillages ne changent rien, fondamentalement, au désastre de la pauvreté grandissante en France, pendant que les nantis continuent de se pavaner dans la démesure indécente.

Idem, ils ont "planqué" 3 600 radiations, en décembre, qui ont été rajoutées, rétroactivement, que je me dois de rajouter aux officieuses de ce mois, 3 600 + 306 000 = 309 600.

Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Janvier 2015 :


Défauts d'Actualisation : 207 600, 43,3 % des sorties des listes. (+ 7,2% sur 1 an)

Radiations Administratives (les punis) : 47 700, 10 % des sorties. (- 3,2% sur 1 an)

Autres Cas ( les morts, suicidés, emprisonnés .. ) : 50 900 et 10,6 % des sorties. (+ 0,2% sur 1 an)

soit 306 200 radiés des listes (63,9 %) ce mois pour autres motifs que :

Stages parking : 49 600, 9,3 % des sorties. (+ 9% sur 1 an)

Arrêts maladie, maternité, etc : 37 500, 7,8 % des sorties. (+ 8,7 % sur un an)

Reprises d'emploi déclarées : 90 600, ne représentent que 18,9 % des sorties des listes de pôle emploi. ( -7,1% sur 1 an )

Demandeurs d'emploi par catégories :

A : 3 481 600 -0,5 % ( + 4,8 % sur 1 an ).
B : 677 800 +0,0 % ( + 4,4 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
C : 1 072 700 +3,4 % ( + 12 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.

D : 280 100 +0,1 % ( + 0,5 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
E : 380 300 -0,5% ( - 1,7 % sur 1 an ) contrats aidés etc.

TOTAL : 5 892 500 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 5,3 % sur 1 an, 14600 chômeurs de plus, par rapport à Décembre.

TOTAL, dom-tom compris : 6 219 800 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page ) et encore, données corrigées, les chiffres bruts sont + alarmants encore.

Quelques chiffres qui parlent :

Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 9,2 % sur 1 an.
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 18,7 % sur 1 an.

Chômage des 50 ans et +, + 9,9 % sur 1 an.

+ d'1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (51,7 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)

Offres d'emploi disponibles, dernier chiffre connu : 277 501.

Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques :

Ne sont pas comptés dans ces 6 219 800 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :

1 270 000 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 300 000 environ de foyers (dernier chiffre connu) , seuls 1 005 000 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d'autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu'un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d'un demandeur d'emploi en son sein, donc si on parle en nombre d'individus c'est pire.

+ encore 1 000 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l'AAH ou d'unepension d'invalidité, qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d'accès à emploi adapté.

+ encore 1 million de SANS-DROITS, qui sont principalement :

des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d'emploi, qui comme vous le savez n'ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe), favorisant délits, crimes, trafics, prostitution, esclavagisme moderne etc.

des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 650€ d'allocation chomage, ou 800€ d'allocation adulte handicapé, vous n'aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 642€ par mois, si vous êtes NON SDF.

des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA ( 448€ pour une personne seule ), et qui n'ont pas l'age pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse ( 65 ans ) qui s'appelle aujourd'hui "A-S-P-A" (allocation solidarité aux personnes âgées), qui est récupérable sur le patrimoine, au décès.

des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d'emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voire gratuits).

des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d'emploi en parallèle.

- on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable.

Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 9,5 MILLIONS demandeurs d'emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.

Sources : Rapport complet de la DARES de 20 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/p...

Rendez-vous le jeudi 26 mars 2015, pour avoir les vrais chiffres du chômage de février 2015.

Sources : Rapport complet de la DARES de 20 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/p...

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Vrais chiffres chômage octobre 2014, 21400 chômeurs de plus malgré 295100 radiations ce mois

Source

vu sur : http://www.wikistrike.com/2015/02/vrais-chiffres-chomage-janvier-2015-28-100-chomeurs-supplementaires-malgre-309-600-radiations-de-plus.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
10 février 2015 03:03

Le vrai taux de chômage en France, c’est 19,2%. Si l’on rapporte le nombre total de chômeurs à la population active, c’est bien ce taux que l’on obtient. Rendons-nous compte que 5,5 millions de personnes sur un total de 28,6 millions de personnes en âge de travailler (dans les statistiques françaises cela veut dire dès 16 ans) ne travaillent pas, en France.

Et face à cela, que fait-on ? Rien. Rien de nouveau en tout cas. Pour lutter contre le chômage, on ressort – quoiqu’on en dise – les mêmes recettes : contrats aidés, allègement de charges, formation, apprentissage… De ce point de vue là, il est effectivement juste de dire que nous avons tout essayé. Plus exactement, nous avons essayé tout ce que nous avons déjà maintes et maintes fois mis en place, relancé, rebaptisé, musclé, réorienté et que sais-je encore.

Grands plans nationaux… inefficaces
 
En revanche, nous n’avons pas, pour ne pas dire jamais, innové dans ce domaine. Nous avons très peu expérimenté de nouvelles solutions, tenté de nouvelles approches. A chaque fois, nous avons répondu à ce problème par de grands plans nationaux qui ont fait la preuve de leur inefficacité.

Le diagnostic non plus n’est pas toujours bon. Si les problèmes pointés existent, les solutions pour les résoudre tapent à côté. Prenons le manque de mobilité des Français, souvent pointé du doigt. Qui regarde concrètement ce qui se passe quand une personne veut rapidement s’implanter dans une région ?

Qui a compris que la réglementation immobilière rend ce transfert extrêmement coûteux en temps (3 mois minimum de délais avant de pouvoir vendre une maison) et donc en argent (prêt relais…). Qui a compris que sur les populations fragiles, le fait de changer de territoires signifie aussi perdre l’avantage d’un réseau de solidarité informel auquel il n’aura plus accès en cas de coup dur ?

La bataille de l’emploi, un sujet local

Ces deux points, pour ne citer qu’eux, montrent bien que la bataille de l’emploi n’est pas un sujet national mais local. La lutte contre le chômage est un sujet qui doit se traiter au niveau des territoires pour éradiquer ce fléau qui mine la France.

Il faut redonner la main aux bassins d’emploi pour tenter, expérimenter de nouvelles choses et inventer de nouvelles manières de remettre au travail nos 5,5 millions de chômeurs. Vous en doutez ? Allez voir ce qui se passe à Vitré en Bretagne, Rodez dans l’Aveyron ou aux Herbiers en Vendée. Là, le plein-emploi est presque une réalité.

L’Usine Nouvelle

 

vu sur : http://fortune.fdesouche.com/373417-le-vrai-taux-de-chomage-en-france-cest-192#more-373417

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
1 février 2015 02:35

je-suis-chomeur

 

Une catastrophe.

 

Pour la 2nde année pleine consécutive depuis la prise de fonction de François Hollande comme Président de la République, le chômage a continué de progresser très fortement et ceci toutes catégories confondues. L’échec est cuisant. Flagrant. Incontestable. Un véritable naufrage.

Les perspectives de croissance pour l’année 2015 étant relativement faibles, l’hypothèse d’une inversion du sens de la courbe du chômage sur les 11 à 12 prochains mois est à exclure totalement.

 

En 2013, sur un an, le nombre de chômeurs pour la seule catégorie A, passait de 3 379 900 demandeurs d’emploi au 31 décembre 2012 à 3 563 400 fin décembre 2013. Un an plus tard, au 31 décembre 2014, ce chiffre est passé à 3 760 100. Une progression de +5,43% sur un an et de +11,25% sur 2 an. Pire. Depuis l’élection de François Hollande, le chômage de la seule catégorie A a progressé de 20,16%. (chiffres vérifiables en cas de contestation)

 

Pour les chômeurs toutes catégories confondues, ceux sur lesquels Laurent Fabius aime s’appuyer lorsqu’il commente le bilan de la droite, le résultat n’est pas meilleur ; au contraire.

 

Le seuil symbolique des 5 millions de chômeurs a très largement été dépassé fin mars 2013.

 

D’ailleurs en 2013, sur un an, le nombre de demandeurs d’emplois toutes catégories confondues passait de 4 907 900 au 31 décembre 2012 à 5 203 300 fin décembre 2013. Un an plus tard, le 31 décembre 2014, ce chiffre a encore une fois progressé pour s’établir à 5 521 200 demandeurs d’emploi toutes catégories confondues. Le taux de progression depuis l’élection de François Hollande culmine à +20,24%.

image: http://lagauchematuer.fr/wp-content/uploads/2015/01/20-300x171.jpg

+20

 

 

Du côté des radiations, j’en ai dénombré 530 800 en 2013 et 591 600 en 2014. Alors certes ça ne veut rien dire si on les cumule, mais cela nous révèle néanmoins une accélération inquiétante du nombre de radiations, qui frôle l’équivalent de 10% du nombre de demandeurs d’emploi toutes catégories confondues.

 

radiation1

 

 

Du côté des priorités de campagne de François Hollande, ça n’est pas mieux.

Les jeunes paient un lourd tribu de la confiance aveugle qu’ils ont accordé au socialiste puisque, toutes catégories confondues et à fin 2014, leur nombre de demandeurs d’emploi progresse de +2,63% en un an. Où sont les retombées positives des emplois d’avenir qui nous coûtent tant ?

Pareil pour les femmes autres priorités de campagne du candidat Hollande.

Toutes catégories confondues, le nombre de demandeuses d’emplois progresse sur un an, au 31 décembre 2014, de 5,76%.

Autre détail effrayant, la durée d’inscription sur les listes de Pôle Emploi. En l’espace d’un an, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits « depuis un an ou plus » a explosé de +9,72%.

Facile de fanfaronner à droite et à gauche en se servant de 17 cercueils.

 

 


En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2015/01/28/en-2014-591-600-radiations-des-listes-de-pole-emploi-pour-327-100-chomeurs-supplementaires/#HGUDmhfFYocdZWgl.99

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
31 janvier 2015 02:58

 Illustration. Le nombre de chômeurs s'est établi en 2014 à 3 496 400 personnes sans emploi.

Le chômage a progressé de 5,7% en 2014 et 3 496 400 personnes étaient sans emploi en France métropolitaine. En décembre, le nombre d'inscrits en catégorie A a légèrement augmenté de 0,2%

 

«Je m'attends à un mauvais bilan», avait déjà prévenu le ministre du Travail, François Rebsamen, dans un entretien au Journal du Dimanche. Les chiffres du mois de décembre ont confirmé la mauvaise tendance qui a rythmé toute l'année 2014 et prolonge la crise du chômage dans l'hexagone.

Le nombre de personnes sans emploi (catégorie A) en France métropolitaine a augmenté de 0,2 % lors du dernier mois de l'année, soit 8 100 chômeurs supplémentaires. Il y a donc 3 496 400 demandeurs d'emplois en France.

Au total, le nombre de demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) augmente de 0,8 % (+41 900) en décembre et de 6,4% sur l'année entière.

Déjà en novembre, avec 3,49 millions de demandeurs d'emploi sans activité en métropole, le chômage avait atteint un niveau historique en France. Sur le mois, Pôle emploi avait enregistré 27 400 inscriptions supplémentaires et aucune classe d'âge n'était épargnée.

 

vu sur : http://www.leparisien.fr/economie/2014-nouvelle-annee-noire-pour-l-emploi-en-france-27-01-2015-4483407.php

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
29 janvier 2015 13:01
Le nombre de chômeurs est désormais de 5,17 millions de personnes. 

Le ministre des Finances, Michel Sapin, la main sur le cœur, annonçait l’an dernier que la courbe du chômage s’inverserait.
 Encore raté.
 Nous assistons tout au contraire à une augmentation substantielle du nombre de chômeurs, ; ils sont proportionnellement plus nombreux à s’être inscrits sur les listes de Pôle emploi en 2014 qu’en 2013.
 Le nombre de chômeurs est désormais de 5,17 millions de personnes, et a crû de 181.000 en catégorie A sur les onze premiers mois de l’année 2014.
 Il devrait atteindre le triste record de 200.000 avec les données du mois de décembre. 
Le chômage n’a baissé qu’une fois lors de l’année écoulée : c’était au mois d’octobre, et d’à peine 11.100. 
Une fois n’est pas coutume : le gouvernement n’a pas tenu sa promesse. 
Ils n’ont eu pourtant de cesse de répéter, dès qu’un micro se présentait à eux, que les « objectifs de baisse seraient atteints ».

 Hors du coup, le gouvernement peut constater que sa politique produit l’effet inverse de celui attendu ; en 2013, Pôle emploi n’avait en effet enregistré « qu’un » solde positif de 174.800chômeurs supplémentaires. 
Les résultats ne sont pas mauvais, ils sont catastrophiques, et le chômage devient endémique en France à la manière de ce qu’on peut observer dans un pays comme l’Espagne.

La méthode Coué de Michel Sapin n’aura servi à rien d’autre qu’à le ridiculiser un peu plus. 

Rappelez-vous ses déclarations multiples, toutes plus fantaisistes les unes que les autres. 
D’abord en janvier dernier, il avait osé dire qu’« en 2014, tout en poursuivant une politique de l’emploi extrêmement intense, c’est l’ensemble du tissu économique qu’il faut mettre plus fortement en mouvement pour soutenir la croissance et inverser durablement la courbe du chômage pour les demandeurs d’emploi de tous les âges »
Puis s’enfonçant dans son mensonge, il se trompait trois mois plus tard en affirmant que l’inversion de la courbe du chômage s’était réalisée à la fin de 2013 au sens du BIT, lequel est reparti grandement à la hausse (+0,2 point sur douze mois fin septembre 2014).

 À la décharge du gouvernement, le contexte macroéconomique est particulièrement sinistre. L’« eurostérité » empêche de prendre les bonnes mesures, et rien ne se réglera sans des remises en question fortes, sans la reprise par la France de sa souveraineté nationale. 

La France doit prendre en considération l’enjeu terrible, des solutions iconoclastes, qui s’opposeront à la culture de la « non-embauche » qui s’est développée chez les entrepreneurs effrayés par les contraintes législatives du Code du travail, existent et n’ont pas été essayées (prenons l’exemple du télétravail, trop entravé par des normes liées à la sécurité au travail, ou bien encore celui du temps partiel, solution d’appoint qui devrait être réhabilitée, faute de quoi de nombreux patrons embauchent au noir pour certaines missions). 

Déficit prévisionnel de 26 milliards d’euros en décembre 2015, hausse record du chômage : sortons de l’enfer de l’austérité.

 

vu sur : http://by-jipp.blogspot.fr/2015/01/le-chomage-augmente-encore-lechec.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+blogspot/ojiPR+(Ma+France)

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